...un amour timide qui s'échappe avec peine de son cœur, je l'ai entendu hurler de toute sa force : Mes seuls gémissements font retentir les bois , Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. A ces beuglements , les applaudissements , les trépignements de pieds furent si violents que je tremblai...

...victime de Boileau. — En effet, là où Racine dit, avec une élégance un peu affectée peut-être : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune. Pradon disait tout familièrement et tout bourgeoisement : Depuis que je vous vois, j'abandonne la...

...Hippolyte. Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche , et ne me trouve plus. Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune....bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix '. Voici comment Hippolyte s'exprime dans Pradon : Assez et trop longtemps, d'une bouche profane, Je...

...sentiment, ont une ressemblance difficile à expliquer sans un plagiat. On connaît les vers de Racine : Moh arc, mes javelots, mon char, tout m'importune ; Je...retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voi\. Pradon traduit dans le style le plus nu et le plus com mun ces nobles images : Depuis que je...

...sans un plagiat. On connaît les vers de Racine : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importuna ; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune ; Mes...bois. Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. Pradon traduit dans le style le plus nu et le plus coin m un ces nobles images : Depuis que je vous...

...sentiment, ont une ressemblance difficile à expliquer sans un plagiat. On connaît les vers de Racine : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune...Neptune ; Mes seuls gémissements font retentir les boisEt mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. Pradon traduit dans le style le plus nu et le plus...

...Boileau. — En effet, là où Racine dit, avec une élégance un peu affectée peut-être : Mon are, mes javelots, mon char, tout m'importune; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune. Pradon disait tout familièrement et tout bourgeoisement : Depuis que je vous vois, j'abandonne la...

...un amour timide qui s'échappe avec peine de son cœur, je l'ai entendu hurler de toute sa force : Mes seuls gémissements font retentir les bois Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. ... Larive lui-même, qui souvent était heureux dans sa déclamation, se conformait quelquefois à...

...Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche, et ne me trouve plus : Mon are, mes javelots, mon char, tout m'importune; Je ne me...ouvrage. D'un cœur qui s'offre à vous quel farouche cutretien ! Quel étrange capt.if pour un si beau lien ! Mais l'offrande à vos yeux en doit être...

...supporté leurs pièces ; mais voyez la différence! Là où l'Hippolyte de Racine dit en beaux vers : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune...bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. celui de Pradon disait vulgairement : Depuis que je vous vois, je n'aime plus la chasse, Et quand j'y...