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ET

CONFÉRENCES

Paraissant le jeudi de chaque semaine, pendant la durée des Cours et Conférences (de Novembre à Juillet).

En une brochure de 48 pages de texte in-8° carré, sous couv. imprimée. France: 20 fr., payables 10 francs comptant et le surplus par 5 francs les 15 février et 15 mai 1898. Etranger..

ABONNEMENT, un an

LE NUMERO: 60 centimes

23 fr.

Après cinq années d'un succès qui n'a fait que s'affirmer en France et à l'étranger, nous allons reprendre la publication de notre très estimée Revue des Cours et Conférences: - estimée, disons-nous, et cela se comprend aisément. D'abord elle est unique en son genre; il n'existe point, à notre connaissance, de revue en Europe donnant un ensemble de cours aussi complet et aussi varié que celui que nous offrons chaque année à nos lecteurs. C'est avec le plus grand soin que nous choisissons, pour chaque faculté, lettres, philosophie, histoire, géographie, litterature étrangère, histoire de l'art et du théâtre, les leçons les plus originales des maîtres éminents de nos Universités et les conférences les plus appréciées de nos orateurs parisiens. Nous n'hésitons même pas à passer la frontière et à recueillir dans les Universités des pays voisins ce qui peut y être dit et enseigné d'intéressant pour le public lettré auquel nous nous adressons.

:

De plus, la Revue des Cours et Conférences est à bon marché il suffira, pour s'en convaincre, de réfléchir à ce que peuvent coûter, chaque semaine, la sténographie, la rédaction et l'impression de quarante-huit pages de texte, composées avec des caractères aussi serrés que ceux de la Revue. Sous ce rapport, comme sous tous les autres, nous ne craignons aucune concurrence: il est impossible de publier une pareille série de cours sérieusement rédigés, à des prix plus réduits. La plupart des professeurs dont nous sténographions la parole, nous ont du reste réservé d'une façon exclusive ce privilège; quelques-uns même, et non des moins éminents, ont poussé l'obligeance à notre égard jusqu'à nous prêter gracieusement leur bienveillant concours ; reproduction analogue à la nôtre ne serait donc qu'une vulgaire contrefaçon, désapprouvée d'avance par les maîtres dont on aurait inévitablement travesti la pensée.

toute

Enfin, la Revue des Cours et Conferences est indispensable: - indispensable à tous ceux qui s'occupent de littérature, de philosophie, d'histoire, par goùt ou par profession. Elle est indispensable aux élèves des lycées et collèges, des écoles normales, des écoles primaires supérieures et des établissements libres, qui préparent un examen quelconque, et qui peuvent ainsi suivre l'enseignement de leurs futurs examinateurs. Elle est indispensable aux élèves des Facultés et aux professeurs des collèges qui, licenciés ou agrégés de demain, trouvent dans la Renae, avec les cours auxquels, trop souvent, ils ne peuvent assister, une série de sujets et de plans de devoirs et de leçons orales, les mettant au courant de tout ce qui se fait à la Faculté. Elle est indispensable aux professeurs des lycées qui cherchent des documents pour leurs thèses de doctorat on qui désirent seulement rester en relation intellectuelle avec leurs anciens maîtres. Elle est indispensable enfin à tous les gens du monde, fonctionnaires, magistrats, officiers, artistes, qui trouvent, dans la lecture de la Revue des Cours et Conferences, un délassement à la fois sérieux et agréable, qui les distrait de leurs travaux quotidiens, tout en les initiant au mouvement littéraire de notre temps. Comme par le passé, la Revue des Cours et Conferences publiera, cette année, les conférences faites au théâtre national de l'Odéon, et dont le programme, qui vient de paraitre, semble des plus alléchants. Nous donnerons, en outre, les cours professés au Collège de France et à la Sorbonne par MM. Gaston Boissier, Emile Boutroux, Alfred Croiset, Gustave Larroumet, Emile Faguet, Jules Martha, Paal Guiraud, A. Beljame, Charles Seignobos, Gaston Deschamps, Charles Dejob, etc., etc (ees noms suffisent, pensons-nous, pour rassurer nos lecteurs) Enfin, chaque semaine, nous publierons des comptes rendus des thèses soutenues en Sorbonne, des ouvrages les plus intéressants récemment parus, et une série très complète de sujets de devoirs, de paus de dissertations, de leçons orales, pour les candidats aux divers examens.

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SOUTENANCES DE THÈSES.

-

de

Cours de MM. Emile Faguet, Gustave Lar-
roumet, Gaston Deschamps; leçons
MM. Dejob, Gustave Allais, Henri Hauser,
A. Gasté, Maurice Souriau, Emmanuel des
Essarts.

Cours de MM. Gaston Boissier, Jules Martha ;
leçons de MM Georges Lafaye, G. Michaut.
Cours de M. Alfred Croiset.

Cours de MM. A. Beljame, Henri Lichtenberger.
Cours de MM. Emile Boutroux, Georges
Dwelshauvers; leçons de MM. René Berthe-
lot, Paulin Malapert.

Cours de M. Charles Seignobos; leçons de
MM. Paul Guiraud, Desdevizes du Dézert,
Henri Hauser.

Mme Jane Dieulafoy; MM. Jules Lemaitre,
Francisque Sarcey. N.-M. Bernardin, Eu-
gène Liutilhac, Henri Chantavoine.
PROGRAMMES.

BIBLIOGRAPHIE.

SUJETS DE
DEVOIRS ET DE COMPOSITIONS. - PLANS DE DISSERTATIONS ET DE LEÇONS.

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PARIS

SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'IMPRIMERIE ET DE LIBRAIRIE

ANCIENNE LIBRAIRIE LECÈNE, OUDIN ET C'e

15, RUE DE CLUNY, 13

1898

Tout droit de reproduction réservé

REVUE HEBDOMADAIRE

DES

COURS ET CONFÉRENCES

DIRECTEUR : N. FILOZ

La révolte des légions de Germanie

Cours de M. GASTON BOISSIER,

de l'Académie française.

Les Histoires de Tacite contiennent peu de récits aussi dramatiques et aussi passionnants que celui de la mort de Galba et de Pison (Liv. I, chap. XL-XLV). En quelques jours, tout, à Rome, parut changé : « Vous eussiez cru qu'il existait un autre Sénat, un autre peuple. Othon profita de ces scènes criminelles, dont il avait été le principal acteur. Il pouvait compter d'abord sur le dévouement absolu des prétoriens, dont l'enthousiasme touchait au délire. Le peuple lui-même prodiguait au nouvel empereur des marques de sympathie et d'adoration craintive. C'était, dans cette foule exaltée, menaçante, un immense besoin de s'humilier devant le maître qu'on s'était donné; tous ces courtisans improvisés s'ingéniaient déjà pour lui plaire, on rivalisait autour de lui de zèle hypocrite et bruyant; il ne leur suffisait pas d'embrasser dévotement sa main, chacun aurait voulu, comme gage de sa fidélité, lui apporter la tête d'un des derniers partisans de Galba. Lui-même, comprenant que ces crimes inutiles pourraient provoquer un carnage général dans toute la ville, était obligé de calmer leur ardeur et de modérer leurs passions. Mais cette modération apparente lui conciliait encore la sympathie de ceux qui auraient pu craindre des représailles. « Avait-il oublié les offenses, ou différait-il de punir ? La brièveté de son règne n'a pas permis de le savoir. »

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