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TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET Cie. MESNIL (EURE).

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geler JAN 4 1911

PRÉFACE

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Ces Conférences forment la suite de la Femme forte et de la Femme pieuse: elles ont eu le même auditoire (1), et maintenant nous désirons que le public leur fasse le même accueil. Puissentelles n'être point trop indignes de la faveur qui a bien voulu encourager leurs aînées!

Un critique, du reste bienveillant, disait que, dans nos différentes productions, il avait remarque une idée qui se reproduisait sous mille formes.

Loin de vouloir contester cette assertion, nous sommes heureux qu'elle nous fournisse l'occasion de nous expliquer à ce sujet. Il est, en effet, une pensée qui nous préoccupe depuis longtemps,

(1) Elles ont été prêchées aux Dames de la Société de charité de la Rochelle : les quinze Conférences sur l'humilité en 1864 et 1865, les cinq Conférences sur les lectures en 1863 et 1864.

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et que nous cherchons à développer partout, autant que notre faiblesse le permet.

Pascal a dit : « Les hommes ont mépris pour la religion; ils en ont haine et peur qu'elle soit vraie. Pour guérir cela, il faut commencer par montrer que la religion n'est point contraire à la raison; ensuite qu'elle est vénérable, en donner respect. La rendre ensuite aimable; faire souhaiter aux bons qu'elle fût vraie; et puis montrer qu'elle est vraie. » Et ailleurs : « Il n'y a que la religion chrétienne qui rend l'homme aimable et heureux tout ensemble (1) ».

« Sur quelque matière que prêchât le Cardinal de Cheverus, dit l'auteur de sa vie, il s'attachait toujours à faire ressortir deux choses: 1°combien. la religion est raisonnable et propre à satisfaire un esprit juste, un sens droit; 2° combien elle est aimable et faite pour ravir tous les cœurs; et l'auditeur remportait avec délices, de toutes ces instructions, cette double et salutaire impression (2). » Et plus loin : « La religion dans sa bouche se présentait avec tout ce qu'elle a d'aimable et d'aimant; c'était une mère pleine de tendresse pour tous les hommes, mais surtout

(1) Pascal, t. II, p. 387. T. II, p. 172, éd. Faugère. (2) Sa Vie, 2o édit., p. 206.

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