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A côté de l'autel, une crédence, où se placent
les burettes.

Trois cartons imprimés, l'un qui se place à l'en-
droit de l'épître, l'autre à celui de l'évangile,
le plus grand au milieu de l'autel..
Un missel du diocèse.

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Une petite sonnette pour celui qui sert la messc.. Une couverture d'indienne ou autre étoffe semblable. Elle sert à tenir l'autel couvert hors le temps de la messe. La couleur est à volonté...

Linges et ornemens.

Trois aubes, dont une avec bordure de dentelle, ou de toute manière à volonté, ainsi que la hauteur de la bordure, de 30 à 36 fr., et la brodée 60 fr.

Six amicts..

Deux cordons ou ceintures.

90 fr.

30

24

12

2

12 ·

120

12

3

Deux palmes pour le calice..

Chaque ornement se compose d'une chasuble, d'une étole et d'un manipule..

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Il en faut quatre; blanc, rouge, violet, vert, à moins que, pour simplifier la dépense, on n'en fasse faire qui soient de plusieurs couleurs. Une bourse pour le corporal, et assortie à la couleur de l'ornement. .

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Il est bon d'en avoir de deux sortes ; une pour

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36.

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les jours ordinaires, l'autre pour les jours solennels. Un ornement noir, pour les messes des morts, et le temps de la dernière quinzaine du carême.

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Il est à désirer qu'il se trouve près et attenant la chapelle, un petit cabinet qui serve de sacristie. Elle doit renfermer:

Une table où le prêtre puisse s'habiller, et placer les ornemens dont il fera usage.

Un petit crucifix.

Un prie-dieu, au-dessus duquel on place un carton imprimé, qui renferme les prières pour la pré

paration et l'action de grâces.

Un petit bénitier...

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30 fr.

84

12

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les orne

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On pratique dans cette armoire, ou dans quelque autre endroit de la sacristie, une petite armoire fermant à clef, pour resserrer le calice..

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On enveloppe le calice d'un linge qui ferme avec
des cordons, et on le met dans un étui. .
Un balai qui sert pour balayer la sacristie et la cha-
pelle, et aussi un petit balai de plumes.
Une verge ou bâton surmonté d'un éteignoir, et
dont on se sert pour allumer et éteindre les
cierges

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Une petite boîte de carton ronde, pour renfermer les pains ou hosties.

Un peloton où l'on attache des épingles.

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3.

Une petite fontaine de faïence ou d'autre matière, qui sert à laver deux à trois essuie-mains. .

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Il est à désirer que la chapelle soit boisée à hauteur d'appui, et les murs couverts en papier, ou par quelqu'autre tenture

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Il y a ordinairement dans la sacristie une soutane de hauteur et d'ampleur telles que la soutane puisse servir à tous les prêtres qui se présentent. Enfin un porte-manteau pour attacher l'aube et la

soutane.

9 fr.

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Ici finit l'une des soirées, car la lecture du dernier chapitre en avoit employé deux ou trois. Volnis annonça un chapitre très-court pour le lendemain.

CHAPITRE VII.

Des peintures intérieures, et des purifications nécessaires dans une maison qui a été inondée, ou infectée de mauvais air.

Le blanc pour l'intérieur des corridors, des vestibules, etc., qu'on appelle blanc des Carmes, se fait avec la chaux de Senlis, la plus blanche. Après l'avoir éteinte, comme nous l'avons dit, et passée dans un tamis bien fin, on l'emploie claire comme du lait, et l'on en donne cinq à six couches les unes après les autres, après avoir laissé sécher chaque couche avant d'en mettre une autre, et bien frotté toutes les couches avec la brosse; c'est ce qui le fait tenir plus ferme, et le rend luisant.

Quand ce blanc est employé sur de la pierre et du plâtre bien sec, il ne jaunit point. Si on veut le faire bien reluire, il faut le frotter avec une brosse de sanglier; ou quand il est bien sec, avec la paume de la main.

Ce blanc est encore plus beau quand on a mis de la chaux dans un baquet garni d'un robinet, qu'on a rempli d'eau de fontaine trèsclaire; on bat ce mélange, et on le laisse re

de

poser vingt-quatre heures; ensuite, on ouvre le robinet pour laisser échapper l'eau. On en rcmet ensuite de nouvelle, et on continue cette opération pendant un mois; plus on lave la chaux, plus elle devient belle. Quand on voudra s'en servir, on laissera couler l'eau par le robinet, et on trouvera la chaux en pâte; on en mettra une quantité convenable dans un pot terre, dans lequel on versera un peu de térébenthine de Venise, et quelque peu d'outre-mer ou de cendre bleue; on remuera bien le tout avec un gros pinceau : si le mélange s'épaississoit trop, on y mettroit un peu d'eau de savon ou de colle de Gand très-propre, qu'on remuera fortement; on l'appliquera sur les murailles, qu'on aura eu soin de rendre bien unies. Avant de donner les seconde et troisième couches, on laissera bien sécher la première.

Le blanc en bourre, dont on fait les plafonds sans plâtre, se fait ainsi : Quand on a latté le plafond, on y met une couche, d'environ trois à quatre lignes, de quelque bonne terre blanche un peu grasse et graveleuse, dont la dose est de douze boisseaux, trois boisseaux de chaux vive, trois livres de bourre grise de tanneur. On met une seconde couche avec de la bourre, ou tonture d'étoffe, trois livres de cette bourre bien battue, avec un boisseau de chaux nouvelle

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