Quoiqu'insensible à l'injure, Et bientôt, près de ses charmes, LOGOGRYPH Ε. I RIS, utile à ta parure, On trouvera la figure du monde, AUTRE. Lorsqu'un danseur léger, élégant & facile, Fait briller son talent, en graces si fertile C Ses pas avec art combinés, Ses élans font hardis, sa noblesse est touchante. Et ma folâtre agilité. Ainsi que lui, je vais, je reviens, je vacille, Doux, fort, animé, grave, ou lent, Alors je deviendrai terme d'architecture. L'empreinte de tes pas, une arme très-antique, Ce qui sur tes habits te déplaît. & les gâte, De la nature le rival, Le prix d'un crime capital, Un des tons de la gamme, une voiture leste... Mais j'en ai dit aslez, bien allez, & de reste. Par M. le Chev. de Desezgaulx, Lieutenant au Régiment de Beaujolais J AUTRE. z suis mystérieux, ceci fait mon image. Lecteur, pour me trouver, Dieu fait comme on voyage! J'oblige à parcourir souvent tout l'univers; Je fais monter aux Cieux & descendre aux enfers. Ce qui nous compte l'heure; un grand Saint dans l'Eglife; Ce qui plaît au troupeau; l'organe séducteur, 1 Qui nous sert d'alimenten un tems de disette ; D'un grain très-précieux l'heureux dépositaire; Par M. Bouvet de Gifors. J AUTRE. E suis muet: cependant, cher lecteur, J'orne l'esprit, & je touche le cœur. Par le mêmes NOUVELLES LITTÉRAIRES. Amusemens Dramatiques, par M. D. C. in-8°, à Londres, & fe trouve à Paris, chez Delalain, Libraire, rue & à côté de la Comédie Françoise. CES Amusemens Dramatiques font composés de deux Contes Moraux, auxquels l'auteur a donné la forme & l'action du Drame. Le premier est intitulé Zélide. Cette jeune personne, fille d'Orphise restée veuve sans fortune, se voit à la veille d'être mariée à Riberval, jeune homme de naissance, riche, & d'une figure avantageuse. Cependant elle paroît triste, rêveuse, & semble se refufer au rang éclatant qui l'attend. Elle n'ignore point que les richesses & les dignités contribuent moins à notre bonheur dans le mariage, qu'un rapport heureux de caractere & de sentimens, que la vertu autorise, & que l'estime augmente. Elle supplie sa mere de vouloir bien ne rien précipiter, afin de mieux connoître le caractere de celui qui lui est destiné. « Les >> hommes aujourd'hui, lui dit Orphise, >>> ne se piquent guère de constance. Par>> ler de différer à Riberval, qui, entraîné >> par les plaiers de son âge, chercheroit >> bientôt à se dédommager ailleurs, c'est >> risquer de perdre un établissement seul > capable de répondre à l'amitié qui m'u> nit si intimement à toi. » Et que per> drai-je, répond Zélide, dans un homme > dont l'humeur m'est entièrement in>> connue ? - Compres - tu pour rien le >> plaifir d'être élevée à un rang qui peut >> conduire à tout? N'est ce donc que >> là où réside le bonheur? je ne l'aurois |