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distribué en grâces ecclésiastiques, bienfaits militaires, bienfaits pour-la robe, bienfaits pour la marine; ce petit volume était orné de vignettes gravées par Edelink. Ce tableau présentait d'un coup-d'œil les déprédations et les abus, et l'on pense bien que les personnes qui en profitaient, ne pardonnaient pas à l'abbé d'éclairer le monarque. En 1687, il revendit sa charge de lecteur, en conservant les entrées. Il avait, en 1680, obtenu l'abbaye de Fontaine-Danie!; il eut, en 1710, celle de Clermont; l'abbé de Livare lui avait donné en 1683 le pricuré de Gournay-sur-Marne, et le cardinal de Bouillon, celui de Crespy en Valois. Clement X le nomina son camerier d'honneur, et Innocent XII lui en conserva le titre, quoiqu'il n'en ait jamais pris possession. Dangeau fut, en 1682, nommé à l'académie française, à la place de l'abbé Cotin; il y fut reçu le 26 février de cette année, mais son discours de réception n'a pas été imprimé; on présume que l'obligation imposée par les statuts académiques ou par l'usage, de faire l'éloge de son prédécesseur, que Boileau, leur commun confrère, avait tant ridiculisé, empêcha le récipiendaire de livrer son discours à l'impression. L'abbé de Dangeau surveilla l'établissement fondé par son frère, pour l'éducation de quelques gentils hommes. Il fut, dit Voltaire, un a excellent académicien. » Ce fut surtout à l'étude de la grammaire qu'il s'appliqua, et ses travaux en ce genre ne sont pas encore oubliés. Quelqu'un lui racontait un jour des nouvelles qui occupaient fort les politiques: « Il arrivera tout ce qu'il pourra, répondit > en plaisantant l'abbé Dangeau; mais »j'ai dans mon porte-feuille, deux mille » verbes français bien conjugués.» Gependant la langue française n'était pas.

la seule qu'il eût étudiée; outre le grec et le latin, il savait l'italien, l'espagnol, le portugais, l'allemand, etc.; l'histoire, la géographie, les généalogies lui étaient familières; il n'avait même pas dédaigné d'étudier le blason « qu'il

faut bien souffrir dans la liste des >> connaissances humaines, puisque la » vanité gothique les ayant surchar»gées d'une branche si pauvre, la va» nité des siècles suivants en a presque >> fait une branche nécessaire. » L'abbé de Dangeau était sur les rangs pour être précepteur du duc de Bourgogne; cette place fut donnée à Fénelou, qui était le seul homme qu'il fût permis de préférer à l'abbé Dangeau. Tous les mercredis, il rassemblait chez lui une société très distinguée, dont faisaient partie le cardinal de Polignac, l'abbé de Longuerue, le marquis de l'Hôpital, l'abbé de St.-Pierre, l'abbé Dubos, l'abbé Raguenet, Mairan, l'abbé de Choisy: ce dernier avait été ramené à la religion par Dangeau. Lorsqu'il fut question de donner aussi des membres honoraires à l'académie française, les deux frères Dangcau furent du parti des opposants, et profitèrent de l'accès qu'ils avaient auprès du roi pour lui faire connaître le vœu de l'académie. L'abbé Dangeau mourut le 1e janvier 1723, et eut pour successeur à l'académie française, le comte de Morville. Voici la liste de ses ouvrages: I. Première Lettre d'un académicien à un autre, sur le sujet des voyelles, in-4°. de 21 pages, reimprimée sous le titre de Discours qui traite des voyelles, in-8°. de 36 pages; II. Seconde Lettre, etc., sur le sujet des consonnes, 1694, in4°. de 19 pages, plus une planche, réimprimé sous le titre de Second Discours qui traite des consonnes, in-8°. de 24 pages; III. Troisième Lettre, etc., sur le sujet des leures

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regardées comme caractères dont on se sert dans l'écriture pour marquer les sons, 1694, in-4°. de 17 pages; une partie a été réimprimée sous le titre de Letre sur l'ortografe, in-8°. de 24 pages. Ce n'est pas sans raison, comme on voit, qu'on a reproché à Dangeau de s'être « laissé aller à une » orthographe extraordinaire. » IV. Un Supplement à la Lettre sur l'orthographe, in-8. de 13 pages, sans titre ni date: ces quatre ouvrages ont été récueillis sous le titre d'Essais de granmaire, 1711, in-8., et sont contenus sous ce dernier titre dans le recueil de 1754; V. Suite des Essais de granmaire, iu-8°., sans date, de 51 pages, reimprimée sous le titre d'Eclaircissements etc dans le recueil de 1754; VI. Reflexions sur la granmaire françoise, 1717, in-8., contenant un Traité des parties du verbe; VII. Utilité de la Table du verbe Canto, in-8°., de 22 pages; VIII. Principales parties du discours, in-8°. de 14 pages; IX. Sur la comparaison de la langue fransoise avec les autres langues, in-8. de 23 pages; X. Des particules, in-8. de 11 pages; XI. Avis, in-8'. de 2 pages c'est un supplément au traité précédent; XII. Sur le mot Quelqu'un, in-8°. de 3 pages; XIII. Sur le mot Quelque, in-8°. de 5 pag.; XIV. Des prépositions, in-8. de 11 pages; XV. Sur la préposition Après, in-8°. de 4 pages. Les Nos, I, II, V, VI, VIII, X, XI, XIV et XV ont été réimprimés, la plupart avec des changements et des modifications dans le vol. in-12 publié par d'Olivet, sous le titre d'Opuscules sur la langue française, par divers académiciens, 1754, in-12. XVI. Dialogue sur l'immortalité de l'ame, imprimé dans le volume intitulé: Quatre Dialogues, etc. (V. CHOISY.)

On croit l'abbé de Choisy anteur des trois autres. XVII. Les principes du Blason, 1705, in-fol., en 14 planches, réimprimé avec des augmenta tions, en 1717, in-4°.; XVIII. Tables historiques qui sont ou chron logiques ou généalogiques, qu'on a destinées à donner une connaissance méthodique et générale de l'histoire de la monarchie française, in-8,305 nom de ville ni d'imprimeur; XIX. Nouvelle Methode de géographie his torique, 1697, in-fol., 1706, in-8 XX. Liste des cardinaux vivants le 29 mars 1721, jour de la mort du pape Clement XÍ, Paris, 1722, in-8°. Enfin, l'abbé Dangeau a fait un je historique des rois de France, pour l'usage des enfants, qui se joue conme le jeu de l'oie, avec un petit livret pour l'explication. Ladvocat, et, sans doute d'après lui, les biographes qu lui ont succédé, donnent Dangeau pour auteur d'un Traité de l'élection de l'empereur, 1738, in-8.; la date de ce livre permet de douter de cette assertion. A. B-T. DANGEVILLE (MARIE-ANE BOTOT), célèbre actrice et la mileure qui ait paru sur la scène française dans l'emploi des soubrettes, naquit à Paris le 26 decembre 1714 Son père étant danseur à l'Opéra, et sa mère actrice à la Comédie, le ther tre fut en quelque sorte son bertes, elle y entra dès l'âge de huit ans p jouer de petits roles, dans lesque elle n'était pas moins applaudie q dans les divertissements, où elle dar sait et chantait avec beaucoup de gr ce. Le 28 janvier 1730, elle deber dans l'emploi des soubrettes, reçue dès le 6 mars suivant pour doobler M1. Quinault: elle jour quelques rôles tragiques pour se former à l'usage alors établi; ma c'est seulement dans la comedie qu'

et

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excital e plus vif enthousiasme. Voici
comment Dorat a caractérisé le talent
de cette comédienne :

Il me semble la voir, l'œil brillant de gaîté,
Parler, agir, marcher avec légèreté ;
Piquante sans apprêt, et vive sans grimace,
A chaque mouvement decouvrir une grâce,
Sourire, s'exprimer, se taire avec esprit,
Joindre le jeu muet a l'éclair du débit,
Nuancer tous ses tons, varier sa figure,
Rendre l'art naturel et parer la nature.

Armand, qui désignait chacun de ses
camarades par le titre d'une pièce, la
nommait la force du naturel, et l'on
a vu à l'article CONTAT l'opinion de
Préville sur Mile. Dangeville. D'après
tout ce qu'on a recueilli sur cette ac-
trice, on peut dire que nulle au're
n'a cu plus qu'elle ce qu'on pourrait
appeler le génie de l'art; aussi les au-
teurs s'empressaient-ils de lui con-
fier des rôles dans lesquels elle fai-
sait ressortir les moindres beautés.
Il est inutile de donuer ici la liste de
tous ceux qu'elle a créés pendant
trente-trois ans qu'elle est restée au
théâtre; mais on aura une idée de la
variété de son talent par ce passage
d'une lettre de l'auteur des Essais
sur Paris: « Nous avons vu jouer
» Mil. Dangeville dans les earac-
» tères les plus opposés, et les saisir
» tous de façon que nous en sommes
» encore à ne pouvoir nous dire dans
» lequel nous l'aimions le plus. On
» aura de la peine à s'imaginer que la
» même personne ait pu jouer avec
» une égale supériorité l'Indiscrette
» dans l'Ambitieux; Martine dans
»les Femmes savantes; la Com-
» tesse dans les Moeurs du temps;
>> Colette dans les Trois Cousines;
» madame Orgon daus le Complai-
»sant; la Fausse Agnès; la mar-
» quise d'Olban duns Nanine;
» l'Amour dans les Gráces, et tant
» d'autres rôles si différents. » Saint-
Foix ne rend pas une justice moins
éclatante à ses qualités personnelles.

A cet éloge, on doit ajouter un trait
qui n'a été révélé que dans sa vieil-
lesse: Me. Dangeville ayant appris
qu'une petite-fille du célèbre Baron
était dans l'indigence, la recueillit et
lui prodigua les plus tendres soins.
Cette actrice quitta le théâtre à la
clôture de 1763, et il serait difficile
de peindre les regrets excités par sa
retraite. La fête que ses anciens ca-
marades lui donnèrent dix ans après
dans sa campagne à Vaugirard, où
ils jouèrent la Partie de chasse de
Henri IV, qui n'avait jamais été re-
présentée en public, prouve que leur
attachement était fondé sur l'estime la
plus vraie. Molé prononça le 20 fruc-
tidor an 11 (6 septembre 1794), au
lycée des arts, l'eloge de cette actrice,
dont le buste fut couronné dans une
séance du même lycée le 1. octobre
suivant. Mlle. Dangeville, alors octo-
génaire, était présente à cette séance.
Cet éloge a été imprimé dans le Ma-
gasin encyclopédique, première an-
née, tome VI, pag. 519. Quelques
exemplaires ont été tirés à part. Cette
actrice est morte dans le mois de
mars 1796.
P-x.

DANHAVER, originaire de la
Souabe, naquit vers la fin du 17°.
siècle. Son père était horlo er; il le
fut d'abord lui-même,
et passa bien-
tôt en Italie pour cultiver la musique;
mais il négligea cette étude pour tra-
vailler dans l'atelier du peintre Bom-
belle. I quitta ensuite l'Italie pour
aller s'établir en Russie; ce fut à St.-
Pétersbourg qu'il exécuta ses plus
beaux ouvrages, qui furent presque
tous faits pour des Russes. M. Ha-
gedorn est le premier, parmi les Al-
lemands, qui ait su apprécier et faire
apprécier Danhaver, qui mourut à St.-
Petersbourg en 1733. Il est peu de
familles russes qui n'aient conser-
vé quelqu'une de ses miniatures;

les faisait avec une facilite extrême: les grandes compositions ne lui coûtaient pas davantage.

A-s.

DANIEL, le 4. des douze grands prophètes, issu du sang des rois de Juda, fut dans son enfance emmené captif à Babylone, après la prise de Jérusalem, l'an 602 avant J.-C. Elevé à la cour de Nabuchodonosor, il fit de grands progrès dans la langue et dans les sciences des Chaldéens, et commença à faire éclater sa sagesse en découvrant l'innocence de Susanne (Voy. SUSANNE ). Quelque temps après, Nabuchodonosor vit en songe une grande statue, composée de divers métaux, et qui fut brisée par un rocher roulant du haut d'une montagne. A son réveil, le roi de Chaldée appela les mages; mais déjà le songe s'était effacé de sa mémoire, et néanmoins il ordonna aux prêtres de Je lui rappeler et de l'expliquer sur-lechamp. Ils avouèrent l'impuissance de leur art, et furent condamnés à mort. Mais Daniel devina, expliqua le songe, fut établi chef des mages et intendant de Babylone. Leroivit encore pendant son sommeil un grand arbre qui fut abittu, mais dont la racine demeura attachée à la terre, et Daniel prédit au prince qu'il serait chassé de son palais et réduit à l'état des bêtes. Il est dit dans les livres Saints, que la prédiction fut vérifiée par l'événement (Voy. NABUCHODONOSOR). Il paraît que Daniel était absent de Babylone lorsque le roi se fit élever une statue d'or, et ordonna qu'on l'adorat; mais il ne faut pas croire les rabbins, qui prétendent qu'à cette époque le prophète enlevait furtivement des pourceaux sur les terres d'Egypte. Trois compagnons de Daniel (Sidrac, Mizac et Abdenago) ayant refusé d'adorer l'idole, furent jetés dans une fournaise ardente d'où, suivant l'Écri.

ture, ils sortirent sains et saufs. Frappé de ce prodige, Nabuchodonosor publia une loi en faveur de la religion des Juifs. Daniel conserva son crédit sous Evilmerodach et Bal thazar, qui régnèrent après Nabuchodonosor. Il expliqua devant Baltha zar les mots mystérieux tracés par une main inconnue sur les murs de la salle du festin (Voy. BALTHAZAR). Ce fut pendant le règne de ce prince que Daniel eut ces fameuses visions des quatre animaux qui sortaient de la mer, et qui désignaient les quatre grands empires des Chaldéens, des Perses, des Grecs et des Romains. Plusieurs commentateurs substituent à l'empire des Romains celui des Sleucides et des Lagides. Les pères et les interprêtes croyent que Dieu révéla alors à son prophète, par le m nistère de l'ange Gabriel, les persé cutions d'Antiochus Epiphanes, sa punition miraculeuse, et les victoires des Machabées. Ils pensent qu'Alexan dre-le-Grand et Darius Codoman sunt figurés par un bouc combattant avec ses cornes un bélier qui succombe, et que les successeurs d'Alexandre sont désignés par les cornes qui s'élevaient de la tête du bouc. Darius le Mède (Voy. DARIUS, fils d'Hystaspes), successeur de Balthazar, partagea le gouvernement de ses pro vinces entre cent vingt satrapes, et éleva Daniel au-dessus d'eux; peu de temps après, les satrapes, ja loux de son pouvoir, engagèrent Da rius à exiger les honneurs divins. Daniel refusa de l'adorer et fut descendu dans la fosse aux lions. Le len demain, le monarque ayant vu luimême dans cette fosse le prophète vivant, ordonna qu'on l'en retirat, et qu'on y fit jeter ses accusateurs avec leurs femmes et leurs enfants. Les interprètes de l'Écriture s'accor

mais

dent à dire que, vers la première année du règne de Darius, Daniel connut, par révélation, que la mort du Messie devait arriver au bout de soixante-dix semaines, composées chacune de sept années, c'est-à-dire, après une période de quatre cent quatre-vingt-dix ans ; que le prophete apprit aussi de l'ange Gabriel la chute de l'empire des Perses après Cyrus, l'érection de l'empire des Grecs, les guerres qui devaient agiter l'Égypte et la Syrie, et plusieurs autres événements. Daniel conserva long-temps, à la cour de Cyrus, son crédit et son autorité; mais, ayant confondu les prètres de Bel, dont il fit abattre le temple, et ayant fait mourir un énorme dragon, adoré comme une divinité, en jetant dans sa gueule un gâteau composé de résine, de graisse et de poil, les Babyloniens en révolte, demandèrent et obtinrent que Daniel fût une seconde fois jeté dans la fosse aux lions. Il y demeura six jours. On lit dans la Bible, que le prophète Habacuc, saisi par un ange qui le tenait par les cheveux, et transporté de la Judée vers Babylone, au travers des airs, remit à Daniel les pains qu'il avait fait cuire pour ses moissonneurs. Il est ajouté dans l'Écriture, que, le septième jour, Cyrus s'étant approché de la fosse, pour pleurer la mort de Daniel, le vit assis et paisible au milieu de sept lions; qu'il le fit retirer de cet antre terrible, et que ses ennemis, y étant précipités, furent dévorés en un moment. C'est tout ce que les livres saints nous apprennent de Daniel. Les auteurs orientaux disent qu'il prêcha la foi de l'unité d'un Dieu dans toute la Chaldée, qu'il convertit Cyrus, et que ce prince lui donna le gouvernement de la Syrie et la possession de la ville de Damas. S. Epiphane, qui a été

suivi par la plupart des historiens, croit qu'il ne profita point de la permission donnée par Cyrus à tous les juifs de retourner dans leur patrie; qu'il fut retenu par les grands cmplois qu'il possédait à Babylone, et qu'il mourut dans cette ville à une époque qui est inconnue. Il paraît qu'un grand nombre de juifs de la captivité préférèrent aussi les établissements qu'ils avaient formés sur les bords de l'Euphrate, à ceux qu'ils auraient pu ne pas retrouver dans la Judée, devenue presque une solitude. Quelques auteurs pensent enfin

que

Daniel revint dans la Judée avec Esdras, mais qu'il retourna en Perse, et qu'il mourut dans la ville de Suse. Benjamin de Tudéle raconte qu'on lui montra le tombeau de Daniel dans cette dernière ville. L'historien Josèphe dit que, de son temps, on voyait encore à Ecbatane une tour d'une structure admirable, qui avait été bâtie par Daniel, et qui servait do sépulture aux rois de Perse et de Médie. La sagesse de Daniel était passée en proverbe, même de son vivant. Ézéchiel disait ironiquement au roi de Tyr: «Vous êtes plus sage que Daniel.» Plusieurs docteurs juifs trouvant trop de clarté dans les prophéties de Daniel, lui ont refusé le titre de prophète, que cependant Josèphe ne balance point à lui accorder. Les rabbins prétendent qu'il ne peut lui être donné, 1o. parce qu'il n'a pas vécu dans la Terre-Sainte, hors de laquelle n'a pu résider l'esprit de prophétie; 2°. parce qu'il a passé sa vie à la cour des rois, au milieu des délices et des honneurs ; 3°. parce qu'il devait être eunuque, puisqu'il servait dans le palais de Babylone, et qu'il est dit dans le Deuteronome: Non intrabit eunuchus ecclesiam Dei. Il est vrai que Ben-Ezra et beaucoup d'autres rabbins ne croient pas que

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