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nachi de firmitate habent & poffident inter Caftrum Montis Sancti Vincentii & Caftrum de Moncenix, fi inventum fuerit quod funt in Caftellania Montis Sancti Vincentii, vel de pertinentiis ejufdem, quod garda eorum remaneat Comiti & Comitiffe prædictis, & eorum hæredibus. Concordatum eft infuper, quod per aliquam claufulam generalem ficuti pertinentiarum, jurium & etiam quamcumque fimilem fuperiùs nominatam vel inferiùs nominandam non derogatur Speciali, vel nominatim expreffè prædicta verò omnia tradita liberata & affignata, pradictis Comiti & Comitiffa, idem Dux garantifare tenetur, ab omni onere & obligatione ipfis ab eodem impofitis penitùs abfolutas, & omnia fuprà dicta quæ habent, tenent & poffident, tenebunt & poffidebunt dicti Comes & Comitiffa, & eorum hæredes tenebunt, in feodum ligium à dicto Duce & ejus hæredibus, in Baroniá & Comitatu, ad unum feodum & unum homagium, ad eafdem libertates, dignitates & honores ad quas bona memoria Joannes Comes quondam Cabilonenfis & ejus prædeceffores Comites Cabilonenfes, dictos Baroniam & Comitatum Cabilonenfem antiquitùs tenuerunt, ac fic dictus Robertus, Comes, & Beatrix Comitiffa, Baroniam Cabilonenfem & omnia ad dictam Baroniam pertinentia integraliter tenuerunt & poffiderunt. Ita tamen quod in prædictis que dicto Duci remanent, dicti Comes & Comitiffa, & eorum hæredes, nihil juris & Baroniæ, vel dominii. de cætero po-. serunt reclamare, & de pradictis, dictis Comiti

& Comitiffa & eorum hæredibus à dicto Duce traditis & liberatis, iifdem Comes & Comitiffa fe tenuerunt penitùs pro pagatis & pro contentis : promittentes bona fide, quod ratione fucceffionis in refiduo hæreditatis conqueftum, rerum & fucceffione prædicti Hugonis quondam patris dicti Ducis, nihil juris de cætero reclamabunt ; falvo fibi & hæredibus fuis recto laduco, five recta echecta, & alio jure futuro, fi in præmiffis contingeret evenire. Actum etiam fuit inter partes prædictas in compofitione prædicta, quod per litteram iftam non impediatur poffeffio in quâ eft idem Dux, de curfu moneta, nec didi Comes & Comitiffa impedientur agere contrà dictum Ducem ratione dicta monetæ, quod ad proprietatem feu poffeffionem, & falvis defenfionibus & rationibus ipfius Ducis contrà actionem eorumdem Comitis & Comitiffa. Quod ut ratum, & ftabile permaneat in futurum præfentibus litteris noftrum fecimus apponi figillum, falvo in omnibus jure noftro, & jure quolibet alieno. Actum Parifiis, anno Domino 1279, menfe Augufto. Scellé du grand sceau, fur lacs de foie rouge & verte,

DESCRIPTION

DE

CHAROLLE ou CHAROLES.

Carolla, ville Capitale du Charolois;

ADRILLÆ, Kadrella, Qadrigella, Carolea,

Par. voc. St. Nizier, dont l'Eglife fut unie à Cluni fous le Prieuré de la Magdeleine, en 1105, deffervie par des Sociétaires, & érigée en Collégiale par Jean de la Magdeleine, Prieur de la Charité, en 1526. Elle fut compofée d'un Primicier (1) Curé, d'un Sacriftain, & de dix Chanoines (qui doivent être enfans du lieu), à 40 liv. de rente pour vivre à leur aife, dit le Fondateur, ut lautè piparè vivant. La perte de leurs droits & revenus les a réduit à trois, à la nomination

(1) C'eft le feul titre de cette efpèce dans le Diocèfe d'Autun. Il est tiré de l'ancien ufage d'écrire les noms fur des tablettes de cire: celui qui étoit en tête, primus in cerâ, étoit appellé Primicier. C'eft encore le nom donné au Chef de la Collégiale de St. Nizier à Lyon, à l'inftar de laquelle J. de la Magdeleine fonda selle de Chapolles.

de M. Ragni d'Epiri, auffi Patron de la Cure. Il feroit facile & avantageux à une Capitale d'avoir un Chapitre comme autrefois, par l'union du Prieuré. Il eft parlé de Barthelemi, Archiprêtre de Charoiles, dans un titre de 1277. L'Archiprêtré eft compofé de 33 Paroiffes.

LE PRIEURÉ DE LA MAGDELAINE fut fondé, felon quelques-uns, au xe. fiécle, après la bataille gagnée fur les Normands ou les Hongres, dans les environs de Charolles, par Raoul, Roi de France, en 928. Mais le plus ancien titre ne place fa fondation qu'en 1005, temps où l'Evêque Norgaud confirma à Cluni, en faveur de ce Prieuré, la possesfion des Eglifes de ce canton, Voy. Gal. Chr. tom. IV, pag. 389. La Conventualité a été fupprimée il y a 60 ans. Il eft dommage qu'on laiffe tomber en ruine le beau vaiffeau de l'Eglife. La Chapelle de St. Nicolas paroît à quelques-uns avoir été l'ancienne Paroiffe; c'étoit plutôt une Léproferie où l'on a trouvé de longs tombeaux de pierre & des offemens d'hommes d'une taille très-avantageufe, peutêtre des premiers Bourguignons que Sidoine appelloit Septipedes.

Religieux du Tiers-Ordre de S. François, dits PICPUs, établis en 1620. Les Girard & Dagoneau ont été leurs principaux BienTom. IV.

C

faicteurs. On y compofe l'eau de vertu, affez connue dans la Province. Fr. Constance habile Sculpteur, a bien décoré leur Chapelle. F. Didier Rigaud, de Clermont, trèsadroit Artifte, fur-tout pour les inftrumens de mufique, de mathématiques & d'horlogerie. Les Picpus de Digoine ont été réunis

ceux de Charolles en 1774. Le Cardinal de Bouillon y fut exilé quelque temps par Louis XIV, & depuis à Parai.

CLAIRISTES OU URBANISTES mitigées fondées par Marie de la Plantade de BoisFranc, Abbeffe du même Ordre à Clermont, des deniers de MM, Dagoneau, dont on voit les armes accolées de celles de Beleriant.

VISITANDINES font une Colonie de celles d'Autun en 1637 la premiere Supérieure fut N. de Pedigon, de Moulins.

Le COLLEGE eft ancien : la Ire. place a été augmentée en 1732 par Claude Dagoneau de Terzé, de 350 liv. pour un PrêtrePréfet. La Ville paie le refte. Trois Régens depuis 1776.

L'HÔPITAL de St. Agnès fondé par les Comtes au XIVe. fiécle, rebâti en 1616, n'étoit d'abord qu'un Hofpice pour les paffans. On en fit un Hôpital en règle en 1688,

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