ment doit être coupé par la feconde liffe intermédiaire. 3°. Il faut de même trouver le point auquel la ligne qui représente fur le plan horizontal le neuvieme couple doit être coupée par la feconde liffe intermédiaire : pour cela il faut prendre fur le plan de projection, la distance qu'il y a du point C à la ligne du milieu OF, toujours parallélement à AB; porter cette distance fur la ligne du plan horizontal qui repréfente le neuvieme couple, de X en h, & le point h fera celui où le neuvieme couple doit être coupé par la feconde liffe intermédiaire. 4°. Il faut connoître le point où cette feconde liffe doit aboutir en arriere : pour cela il faut prendre fur la rablure de l'étambot du plan de projection, la distance de la ligne AB, à l'endroit où la feconde liffe intermédiaire rencontre la rablure de l'étambot, & porter cette distance F d fur l'étambot du plan d'élévation, du deffus de la quille à la rablure de l'étambot, tenant les pointes du dans une position verticale, pour marquer le point 1; puis on prend la distance horizontale du point 1 à la perpendiculaire de l'étambot, & on la tranfporte fur le plan horizontal, de E en i: le point i eft l'endroit où doit abou tir la feconde liffe intermédiaire. compas 5°. En faisant paffer une courbe par les points i, h, g, f, la feconde liffe intermédiaire fera tracée depuis l'étambot jusqu'au maître couple. VIII. Maniere de tracer la Liffe de hourdi fur le plan de projection & fur le plan horizontal. 1o. Il faut prendre fur le plan d'élévation, la diftance qu'il y a du deffus de la quille, vers G, au deffus du boude la liffe de hourdi m, & la porter fur la ligne du milieu du plan de projection, de F en e. ge 20. Il faut prendre fur le plan d'élévation, la distance qu'il y a du deffus de la quille au champ fupérieur de la liffe de hourdi m, non compris fon bouge n, & la porter fur la ligne du milieu du plan de projection, de F en f. 3o. Il faut tirer la ligne ponctuée fg, perpendiculaire fur la ligne du milieu FO: pour avoir la longueur, il faut prendre, fur le plan horizontal, la diftance GH, & la porter fur le plan de projection, de f en g. 4°. De l'extrêmité g de la ligne ponctuée à la ligne du milieu e, on trace la courbe ge, qui marque le bouge vertical & le champ fupérieur de la liffe de hourdi. 5°. Il faut prendre, fur le plan d'élévation, la distance qu'il y a du champ fupérieur de la liffe de hourdi n, au haut de la rablure; la porter fur le plan de projection, de e en f, & de g en f: la groffe ligne ff, parallele à eg, marquera le haut de la rablure de la liffe de hourdi; c'eft dans cette rablure que se terminent tous les bordages. 6°. Nous avons repréfenté fur le plan de projection, le bouge vertical de la liffe de hourdi: on voit auffi fur le plan d'élévation, ce qui réfulte tant du bouge vertical que du bouge horizontal de cette liffe, parce que nous avons représenté la coupe de cette liffe au milieu où nous l'avons ponctuée, pour la diftinguer de la coupe de fon extrêmité, qui eft marquée par des hachures : il faut maintenant tracer cette liffe fur le plan horizontal, & faire paroître fon bouge horizontal : pour cela on prendra fur le plan d'élévation, la diftance qu'il y a de l'angle qui forme le fond de la rablure de la liffe ponctué, à la perpendiculaire de l'étambot, & on portera cette diftance fur le plan horizontal, de E en i; puis on prendra, fur le plan d'élévation, la distance qu'il y a de l'angle du fond de la rablure fur la coupe de la liffe de hourdi, qui eft défignée par des hachures, à la perpendiculaire de l'étambot vers a; on la portera fur le plan horizontal de la ligne CE en H; & la ligne courbe i H marquera le bouge horizontal de la liffe de hourdi. I X. Tracer fur le plan horizontal la troisieme Liffe intermédiaire. 1°. Pour avoir les points où cette troifieme liffe doit couper les lignes qui repréfentent, fur le plan horizontal, le maître couple, le couple du balancement & le neuvieme couple, on opérera, comme nous l'avons dit, en parlant de la premiere & de la feconde liffe intermédiaire mais pour fçavoir où cette liffe peut aboutir fur la liffe de hourdi, il faut prendre, fur le plan de projection, la diftance qu'il y a de h, point où la liffe de hourdi, repréfentée par fg, eft coupée par la troifieme liffe, à la ligne du milieu f, & porter la distance f h fur la liffe de hourdi du plan horizontal k i, de façon qu'une pointe étant pofée fur la ligne du milieu AB, l'autre réponde au point k; & le point k sera l'endroit où doit aboutir la troisieme liffe fur la liffe de hourdi. 2o. En faisant paffer une courbe par les points qu'on a trouvés fur le maître couple, fur le couple du balancement, fur le neuvieme couple & fur la liffe de hourdi, la troisieme liffe intermédiaire fera tracée fur le plan horizontal, X. Marquer, fur le plan horizontal, la pofition de l'Eftain. On place un rapporteur fur la ligne GH du plan horizontal, & on trace la ligne H1, qui doit faire, avec la ligne GH, un angle à peu près de 25 degrés: cette ligne H1 marque la position de l'eftain. X I.. Tracer les Couples de l'arriere fur le plan de projection. 1°. Tous les couples fe tracent comme nous l'avons expliqué, en parlant du neuvieme couple, du couple du balancement & de l'eftain; c'est-à-dire qu'il faut prendre fur le plan horizontal, la distance qu'il y a de la ligne du milieu AB, au point où chaque liffe coupe la ligne qui repréfente chaque couple, & tranfporter ces diftances fur les liffes du plan de projection, mettant une pointe du compas fur la ligne du milieu FO; & l'autre marque le point de la liffe où le couple doit paffer: mais il faut bien prendre garde que les deux pointes du compas foient placées parallèlement à la ligne AB: ceci bien entendu, il nous fuffira de donner un exemple; & on ne trouvera aucune difficulté à tracer tous les autres couples: nous allons donc expliquer en détail comment on doit opérer pour tracer le feptieme couple. 2°. Il faut prendre, fur le plan horizontal, la distance de la ligne du milicu à la liffe des façons au feptieme couple, & la tranfporter fur le plan de projection de la ligne du milieu FDFD au point m: le feptieme couple doit paffer par ce point. 30. Il faut prendre, fur le plan horizontal, la distance xr de la ligne du milieu à la premiere liffe intermédiaire, & la porter fur le plan de projection à la rencontre de la premiere liffe intermédiaire, de la ligne du milieu en n: le feptieme couple doit paffer par ce point. 4. De même on prend fur le plan horizontal, la diftance x s de la ligne du milieu à la feconde liffe intermédiaire, & on la porte fur le plan de projection de la ligne du milieu FO à la feconde lifle intermédiaire au point o. 5°. On prend encore fur le plan horizontal, la distance de la ligne du milieu à la troifieme liffe intermédiaire x t, & on porte cette distance fur le plan de projection, de la ligne du milieu FO à la rencontre de la troifieme liffe intermédiaire en p. 6°. Enfin on prend fur le plan horizontal, la distance de la ligne du milieu à la liffe du fort x u, & on porte cette diftance fur le plan de projection, de la ligne du milieu FO à la rencontre de la liffe du fort au point q. 7°. En faisant paffer une courbe par les points F, m, n, o, p, q, le contour du feptieme couple fera tracé fur le plan de projection, On opérera de même, comme nous l'avons dit, pour tracer tous les autres couples. X I I. Tracer l'Eftain comme il convient pour conftruire. : L'eftain qui eft tracé fur le plan de projection, repréfente le couple, comme il paroît quand on regarde le vaisfeau par l'arriere mais comme les deux côtés & le milieu de ce couple ne font point dans un même plan, ainfi que font tous les autres couples, on fe tromperoit, fi on vouloit tracer l'eftain qu'on veut conftruire, fur celui qui eft représenté fur le plan de projection; il convient donc d'en faire un autre plan; & pour éviter la confusion, nous le féparerons de celui de projection. 1°. F f repréfente la ligne du milieu. 20. fg, la liffe de hourdi qui eft perpendiculaire fur F f. 3°. Il faut prendre fur le plan de projection, la distance perpendiculaire qu'il y a du point i, où l'eftain joint la liffe des façons, à la ligne fg, qui représente la liffe de hourdi. 4°. On porte cette distance fur le plan de l'eftain, fig 4 de f en h, & on tire la petite ligne hi, parallele à f g. 5o. On prend fur le plan de projection, la distance qu'il y a de 1, où l'eftain eft coupé par la premiere liffe intermédiaire, à la ligne g f; on la portera fur le plan de l'ef tain, de f en k, & on tirera la ligne k m, parallele àgf. 6°. On tranfportera de même tous les points où l'eftain du plan de projection eft coupé par la feconde & troifieme liffe intermédiaire, fur le plan de l'eftain, pour tirer les lignes n o p q, toujours perpendicules à f F. 7°. Toutes ces paralleles font les ordonnées de la courbe de l'eftain, quand on aura marqué fur elles les points par où doit paffer cette courbe: pour cela on prendra la la ligne H, qui repréfente, fur le plan horizontal, la pofition de l'eftain, & on la portera fur le plan de l'eftain, |
