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le commencement du cinquième siècle. Il a composé en grec un livre sur l'art divin de faire de l'or et de l'argent.

Alexitère, ou alexipharmaque, contrepoison.

Alopécie, maladie de la tête, qui se trouve dépouillée de cheveux

Amaurose, privation de la vue, synonyme de goutte sereine,

Amblyopie, obscurcissement de la vue. On en compte de quatre espèces :

La myopie, la presbytie, la nyctalopie et

l'amaurosis.

Amnios ou amnion, membrane qui enveloppe le fœtus dans le sein de la mère.

Analepsie, recouvrement des forces, après une maladie.

Analeptiques, remèdes fortifians. Anamnétiques, médicamens propres à réparer, ou fortifier la mémoire.

Anchilose; c'est l'union de deux os, articulés et soudés ensemble, par le suc osseux, ou une autre matière : ceci est la vraie anchilose. Il y a la fausse anchilose. Anétiques ou parégoriques, c'est-à-dire, calmans.

Anevrisme, mot qui vient du grec, et qui signifie dilater. C'est une tumeur faite de sang,

par

la dilatation ou l'ouverture d'une artère. Il y a le vrai et le faux anévrisme.

Angina, angie, angine, mots pris du latin, qui signifient esquinancie. Ce dernier mot vient

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Anthelmentiques, remèdes qu'on emploie dans les maladies vermineuses.

Antiloïmiques, nom qu'on donne aux préservatifs de la peste. Le mouveme t péristaltique est une contraction des fibres des intestins du haut en-bas, et le mouvement anti-péristaltique est une contraction du bas en-haut.

yeux.

Anti-ophtalmique, bon pour les
Anti-phlogistiques,
, propres à diminuer la

chaleur.

Anti-putrides, qui s'opposent à la pourriture; on s'en sert pour l'intérieur.

Anti-septiques, qui s'opposent à la gangrène ; on s'en sert en topiques, c'est-à-dire à l'extérieur.

Anti-spasmodiques, qui calment les nerfs. Apéritif, qui facilite le cours des humeurs. Aphrodisiaques, remèdes qui agitent le sang. Aponévrose, l'extension ou l'expansion d'un tendon à la matière d'une membrane.

Aréotiques, se dit des remèdes qui tendent pores de la peau.

à ouvrir les

Asthme, dyspenée ou orthopnée, sont la

même chose, c'est-à-dire, difficulté de respirer. Astringent et stiptique, qui resserre. Atonie, foiblesse, relâchement.

Atrophie, marasme, maigreur excessive. Borborigme, bruit excité dans le ventre par des vents.

Cachexie, mot tiré du grec kakos, mauvais, et exis, constitution; signifie mauvais état, mauvaise constitution du corps.

Cardialgie, des mots grecs cardix, cœur, et alzeo, je souffre; douleur violente, qui se fait sentir à l'orifice de l'estomac, que les anciens appeloient aussi le cœur. Cette fausse dénomination a donné lieu à une façon impropre de parler, qui est de dire : j'ai des maux de cœur. Lorsqu'on a envie de vomir, ce mouvement contre nature est absolument dépendant de l'estomac, et ne l'est, en aucune façon, du cœur.

· Caprisant, épithète du pouls irrégulier et sautillant.

Carus, de karos, sommeil profond, espèce de léthargie, accompagnée de fièvre, différent du coma, en ce que, dans le coma, le malade répond. Le carus diffère de l'apoplexie, en ce que la respiration est libre; diffère de l'épilepsie, en ce qu'il n'y a ni agitation, ni écume; diffère de la syncope, en ce que le pouls est élevé, et le

visage rouge.

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Carminatif, qui chasse les vents. Catagmatique, médicament propre à souder les os. Les principaux catagmatiques sont le bol d'Arménie, la gomme adragant, l'ostéocole, les noix de cyprès, l'encens, l'aloès, l'acacia, etc.

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Catalepsie, maladie soporeuse, qui saisit tout d'un coup le malade, le malade, le met dans l'attitude où il étoit au moment de l'accès, et le prive du sentiment. Les deux branches de la médecine sont la physiologie et la pathologie. La physiologie considère la constitution, les fonctions et toute l'économie des parties qui composent le corps animal. La pathologie étudie les altérations qui peuvent troubler le corps; comment on peut prévenir les accidens et y remé→ dier.

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Catartique, médicament qui évacue par les

selles.

Catholicon, épithète de certains électuaires anciens, qu'on regardoit comme universels, on comme purgeant toutes les humeurs. Céphalique, bon pour la tête.

Chronique, épithète qui se donne aux ma¬ ladies de longue durée.

Chalibe, remèdes chalibés ou martiaux, nom générique des remèdes tirés du fer.

Coagulant, terme consacré, en chirurgie, pour exprimer la partie rouge du sang.

Colature, en pharmacie, espèce de filtration imparfaite; on appelle aussi colature, toute liqueur passée ou filtrée.

Colliquatif, se dit des poisons ou des maladies qui causent la dissolution des humeurs et du sang. Colliquative est synonyme de dissolution.

Colostre, premier lait qui se trouve dans le sein des femmes, après la délivrance.

Contagieux les mots de contagion et contagieux viennent du verbe latin tangere, toucher, affecter.

Crase, du mot grec crasis', mélange, tempérament, état parfait du sang, où l'on trouve, dans une juste proportion, les différens principes qui doivent le composer; discrase est le contraire, c'est un mélange vicieux, etc..

Cucuphe, et demi-cucuphe, bonnet piqué, garni de poudre céphalique, qu'on met sur la tête des malades.

Danse de Saint-Weit, selon les Allemands,, ou de Saint-Guy, selon les Français; espèce de maladie convulsive.

Dartre, s'appelle en grec erpes, quefois en français on l'appelle herpe. Détersif, qui nettoie.

d'où quel

Diacydonium, suc de coing épaissi, ou en

gelée.

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