Les Diplomates et les Hommes d'État Européens: Série 1 à 4

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Page 13 - SM lmpériale serait-elle portée à entrer dans un arrangement pareil? Consentirait-elle à remettre la garde des forteresses de l'Oder, de Pilau et de la place de Dantzick (pour celle-ci, conjointement avec les troupes saxonnes, en conformité du traité de Tilsitt), aux troupes du roi, et à retirer son armée derrière l'Elbe, moyennant que l'empereur Alexandre retirât toutes ses troupes derrière la Vistule?
Page 181 - ... d'Alexandre était pourtant bien nécessaire à nos intérêts dans la discussion du traité de paix; l'Angleterre, la Prusse et l'Allemagne montraient des exigences exorbitantes, voulant exploiter sans pitié leur victoire et nous dépouiller à l'envi.
Page 14 - Or, l'Autriche offrait-elle sa médiation de bonne foi , dans un but sincère de la paix, ou comme un leurre seulement, pour mieux préparer le développement de ses forces militaires? Ceci devient une question sérieuse d'histoire. Il faut rappeler qu'après les batailles de Lutzen et de Bautzen , on désirait la paix , en France même, sous la tente de Napoléon, aux veillées militaires comme...
Page 263 - Il peignit, avec l'énergie de la conviction, le désespoir d'un grand peuple et les effets qu'on pouvait en redouter. Ses efforts ne furent pas vains : les conseils de la générosité et de la modération prévalurent; et la négociation fut reprise sur les bases déjà posées.
Page 17 - Metternich se borna a répondre « que l'Autriche désirait établir un ordre de choses- qui, par une sage répartition de forces, placerait la garantie de la paix sous l'égide d'une association d'états indépendants...
Page 14 - Jusques alors, général, consul, empereur, il avait dit aux puissances vaincues : « Voilà des conditions, acceptez-les; et s'il ya un adoucissement, c'est à ma générosité que vous le devez. » En 1813, la situation avait changé : les cabinets se présentaient avec des forces aussi considérables que celles de la France, et animés de l'ardeur des batailles, d'un vif désir de réparer leur vieille humiliation et de reconquérir leur indépendance. Les puissances avaient signé l'armistice...
Page 13 - Tilsitt) aux troupes du roi, et de retirer son armée derrière l'Elbe , moyennant que l'empereur Alexandre retirât toutes ses troupes derrière la Vistule ? Le roi ordonne au général de Krusemarck et au prince de Hatzfeld de demander là-dessus les intentions de sa majesté impériale.
Page viii - Presbourg, tout avait était stipule contre l'Autriche avec une hauteur inflexible. Après ces grands revers, M. de Metternich crut que le meilleur moyen de reconquérir un peu d'influence en Europe, était de conserver l'alliance de Napoléon, ou pour mieux dire, une exacte neutralité, qui put permettre à l'Autriche de se dessiner avantageusement dans une circonstance décisive : tôt ou tard elle arriverait.
Page 278 - ... parité des circonstances, comme si les exceptions que l'on permit alors n'avaient pas été fondées sur des traités précis qui ont cessé à la paix ! comme si l'empereur Napoléon s'était...
Page xiv - Enfin, pour adoucir ses ordres rigoureux, un seul capitaine de gendarmerie, choisi par le maréchal Moncey, accompagna la chaise de poste de l'ambassadeur jusqu'à la frontière. M. de Metternich aime à raconter les circonstances curieuses de ce voyage, qui ne fut pas sans péril, comme celui de l'aide de camp comte de Czernicheff en 1812.

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