Curiosités de l'histoire des croyances populaires au moyen ageA. Delahays, 1859 - 323 Seiten |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
abominable avaient baptême baptiser Bernard Gordon blasphémateurs Bodin c'était Cartaphilus cause chair charnelle chien choses chrétiens commerce confessa contagion corps crédulité crime croix croyances dæmonis débauche démonologues Démonomanie démons devait diable Dieu dit-il enfants évêque faisait femme François Ier gaïac grosse vérole Guibert de Nogent Guy de Chauliac hideux histoire hommes honteuses hostie impur incubes indulgences Italie Jean Jésus Jésus-Christ jour Juif Juif-Errant l'Antechrist l'Église l'enfer ladres Lancre légende lèpre lépreux léproseries livre main mal des ardents maladie vénérienne médecins mème ment messe monde monstres morbo mort Moyen Age n'avait n'était Naples nommé nuit pape passer pauvres péché pendant peste peuple pieds populaires pouvait première prêtre Prêtre-Jean purgatoire pustules quelquefois quinzième siècle raconte réimpr s'était Sabbat sacrement saint saint-bois Satan savant seizième siècle serpent seulement songes sorcellerie sorciers sorte souvent succubes Supersti Superstition syphilis taient Théophraste Renaudot tion trad traité trouve vilaine visions
Beliebte Passagen
Seite 135 - L'affreux tourbillon me promène. J'ai vu sans fruit germer le bien, Vu des calamités fécondes; Et, pour survivre au monde ancien, Des flots j'ai vu sortir deux mondes. Toujours, toujours, Tourne la terre où moi je cours, Toujours, toujours, toujours, toujours. Dieu m'a changé pour me punir: A tout ce qui meurt je m'attache; Mais du toit prêt à me bénir Le tourbillon soudain m'arrache.
Seite 135 - Plus d'un pauvre vient implorer Le denier que je puis répandre, Qui n'a pas le temps de serrer La main qu'en passant j'aime à tendre.
Seite 39 - Je m'en retournay le lendemain chez moy, et la nuict propre venant au jour du tournoy , à mon premier sommeil je songeay que je voyois le Roy assis sur une chaire, ayant le visage tout couvert de gouttes de sang ; et me sembloit que ce fust tout ainsi que l'on peint Jesus-Christ quand les Juifs luy mirent la couronne, et qu'il tenoitses mains jointes.
Seite 114 - Hambourg ; que le prochain dimanche au sermon, il vit, vis-à-vis de la chaire du prédicateur, un grand homme ayant de longs cheveux qui lui pendaient sur les épaules, et pieds nus,- lequel oyait le sermon avec telle dévotion, qu'on ne le voyait pas remuer le moins du monde, sinon lorsque le prédicateur nommait Jésus-Christ, qu'il s'inclinait et frappait sa poitrine et soupirait fort : il n'avait autres habits, en ce temps-là d'hiver, que des chausses à la marine, qui lui allaient jusque sur...
Seite 29 - France, c'est assavoir que nul manger n'y est appareillé fors que en une escuelle,un gril et un tailloir, qui sont pendus à ung pillier. Et quand nous sommes à table et nous désirons avoir viandes, elles nous sont appareillées par la grâce du Saint-Esprit. » Le pape et le roi de France n'auraient pu en offrir autant à leur heureux correspondant, qui devait être bien fier d'avoir le Saint-Esprit pour cuisinier.
Seite 132 - J'ai vu dans l'Amérique, C'est une vérité, Ainsi que dans l'Afrique, Grande mortalité : La mort ne me peut rien, Je m'en aperçois bien. Je n'ai point de ressource En maison ni en bien ; J'ai cinq sous dans ma bourse Voilà tout mon moyen. En tous lieux, en tous temps, J'en ai toujours autant.
Seite 104 - Avertissement très utile du grand profit qui reviendrait à la chrétienté s'il se faisait inventaire de tous les corps saints et reliques qui sont tant en Italie qu'en France, Allemagne, Espagne, et autres royaumes et pays.
Seite 139 - ... sur ma chair; jamais lion affamé ne put me déchirer dans le cirque. Je me couchai sur des serpents venimeux, je tirai le dragon par sa crinière sanglante... le serpent me piqua, et je ne mourus pas ! le dragon s'enlaça autour de moi, et je ne mourus pas !
Seite 299 - Combien que par cy devant ait été publié , crié et ordonné à son de trompe et cry public, par les carrefours de Paris , à ce qu'aucun n'en peut prétendre cause d'ignorance : que tous...
Seite 108 - Olives; co'ùx-ci n'hésitèrent pas à soutenir que c'était le Mauvais Larron qui accomplissait ainsi sa punition de par le monde, tandis que le bon Larron restait assis à la droite de Jésus-Christ dans la Jérusalem céleste; ceux-là avancèrent, avec moins d'assurance , que ce pouvait être Pilate lui-même ; mais le peuple préféra s'en tenir à ce qu'il savait du Juif-Errant, et ne voulut rien changer à la légende qu'il lui avait faite, dans son ignorante et pieuse ferveur.