Histoire de l'éducation des femmes en France, Volume 2Didier et cie, 1883 - 466 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Histoire de l'éducation des femmes en France, Volume 2 Paul Rousselot Affichage du livre entier - 1883 |
Histoire de l'éducation des femmes en France, Volume 2 Paul Rousselot Affichage du livre entier - 1883 |
Histoire de l'éducation des femmes en France, Volume 2 Paul Rousselot Affichage du livre entier - 1883 |
Expressions et termes fréquents
¹ Id Adèle et Théodore aimer Bernardin de Saint-Pierre bonheur Calès cation choses classe cœur Condorcet dames demoiselles devoir Dieu dire doit domestique donner écoles de filles éducation élèves enfants enseignement esprit famille féminine Fénelon garçons goût Guizot hommes idées institutrices instructions intel Jacqueline Pascal jamais jeunes filles l'abbé de Saint-Pierre l'abbé Pluche l'âme l'école l'éducation des femmes l'éducation des filles l'enseignement l'esprit l'histoire l'ins l'instruction laisser leçons Lettres et entretiens Lettres historiques Louis XIV maîtresse Mémoires ment mère Mme Campan Mme d'Epinay Mme de Genlis Mme de Maintenon Mme de Miremont Mme de Puysieux Mme Necker mœurs monde morale nature Necker de Saussure parler passé pédagogique penser pensionnaires personne petite philosophie piété Port-Royal première primaire principe publique raison réforme religieuse religion Révolution rien Rousseau Saint-Cyr Saint-Lambert science sentiment serait seul sexe société Sophie sorte souvent Suzanne Curchod système Talleyrand tion truction vérité vertu Voltaire XVIIIe siècle
Fréquemment cités
Page 290 - Ignorantins sont survenus pour achever de tout perdre ; ils apprennent à lire et à écrire à des gens qui n'eussent dû apprendre qu'à dessiner et à manier le rabot et la lime, mais qui ne le veulent plus faire... le bien de la société demande que les connaissances du peuple ne s'étendent pas plus loin que ses occupations.
Page 140 - Rien ne pèse tant qu'un secret : Le porter loin est difficile aux dames ; Et je sais même sur ce fait Bon nombre d'hommes qui sont femmes.
Page 234 - Parlerai-je d'Iris? Chacun la prône et l'aime ; C'est un cœur, mais un cœur... c'est l'humanité même : Si d'un pied étourdi quelque jeune éventé, Frappe, en courant, son chien qui jappe épouvanté...
Page 203 - La recherche des vérités abstraites et spéculatives, des principes des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend à généraliser les idées, n'est point du ressort des femmes ; leurs études doivent se rapporter toutes à la pratique ; c'est à elles à faire l'application des principes que l'homme a trouvés, et c'est à elles de faire les observations qui mènent l'homme à l'établissement des principes.
Page 8 - N'ayant point ce qui seul peut faire un fondement solide, j'ai voulu que les filles eussent de l'esprit, qu'on élevât leur cœur, qu'on formât leur raison ; j'ai réussi à ce dessein : elles ont de l'esprit, et s'en servent contre nous ; elles ont le cœur élevé, et sont plus fières et plus hautaines qu'il ne conviendrait de l'être aux plus grandes princesses; à parler même selon le monde, nous avons formé leur raison, et fait des discoureuses, présomptueuses, curieuses, hardies.
Page 195 - ... nôtre, et perdent la moitié de leur prix. Croyez-moi, mère judicieuse, ne faites point de votre fille un honnête homme, comme pour donner un démenti à la nature ; 155 faites-en une honnête femme, et soyez sûre qu'elle en vaudra mieux pour elle et pour nous.
Page 75 - Voilà ce qui tourne en ridicule l'éducation des couvents ! 11 ya bien plus d'immodestie à toutes ces façons-là qu'il n'y en a à parler de ce qui est innocent, et dont tous les livres de piété sont remplis.
Page 15 - On doit considérer pour l'éducation d'une jeune fille sa condition, les lieux où elle doit passer sa vie et la profession qu'elle embrassera selon les apparences.
Page 255 - Jacques, étourdi de cet accueil, veut me remercier et fond en larmes. Francueil veut nous remettre l'esprit par une plaisanterie, et fond en larmes.
Page 418 - On se sert de la raison comme d'un instrument pour acquérir les sciences , et on se devrait servir au contraire des sciences comme d'un instrument pour perfectionner sa raison...