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P. 30. ̓Απὸ, intensif. ̓Αποχρήσασθε τῇ ἑκατέρου ἡμῶν ὠφελείᾳ, Thuc. 6, 17. Usez amplement de la vivacité de l'un (Alcibiade), et de la sagesse de l'autre (Nicias). Ici, dzò significat, AD SATIETATEM, dit M. Beck. Je le pense aussi. Mais pourquoi ne pas en chercher une raison grammaticale (car avec ad, nous sommes loin de drò, ab)? Ne pourroit-on pas voir dans ȧoxphoαote, un verbe elliptique, tenant lieu de deux verbes? Le premier exprimé, signifieroit usez, et le second, λaßóvres årò, en prenant de, tollentes ex magno acervo, comme le dit Horace Sat. 1, 1, 51. Les Latins avoient le secret des Grecs, lorsqu'ils disoient deprecari, etc.

Abutor is similarly applied: Cic. de Nat. Deorum 2, 60. Nos sagacitate canum ad utilitatem nostram abutimur.

P. 31. 'Аrodidρáoкw, s'enfuir, s'évader; se sauver de manière qu'on ignore où vous êtes. 'Aropeúyeɩv, se sauver de sorte qu'on ne puisse étre arrêté, quoiqu'on sache où vous êtes. Xen. Anab. 1, 4, 8. justifie cette distinction. Cf. Thuc. 1, 128. .

At p. 57. we have an elaborate disquisition on the question, “ Eis et és diffèrent-ils, du moins à une époque?” the conclusion of which we extract:

D'après tout ceci, j'avois bien envie de proposer une distinction entre és et eis (d'après les écrivains qui emploient és et eis); de dire que, lorsqu'il s'agit d'exprimer le mouvement, les auteurs emploient eis, et presque jamais és, qui signifie souvent, auprès de, en présence de, quant à ce qui regarde; que, dans beaucoup de circonstances où ès semble renfermer l'idée de mouvement, c'est surtout l'action de se mettre en présence de, qui domine. Ainsi, je vais en Béotie, τopevoμaι eis Вoríav. Je vais, à la tête d'une armée, faire la guerre aux Béotiens, στρατεύω εἰς Βοιωτούς, en sorte que és Bo. signifieroit, je me mets en présence des Béotiens, je les défie. Voyez encore Thucyd. 1, 108.

P. 95. Ai róλeis éxì τñs Еvρwπηs, Isocr. Paneg. p. 73, 16. Ed. Cor., Wolf traduit urbibus Europais; et le vénérable abbé Auger, villes de l'Europe. Pour moi, je croirai devoir donner cette glose : les villes de la basse Asie, sises à l'entrée de l'Europe (dont elles étoient comme la clef.) C'est de ces villes seulement qu'Isocrate veut parler. Il seroit en effet antilogique d'entendre ai nóλ. éxi ris Euρurns, de villes sises dans toute l'étendue de l'Europe: les Perses n'avoient plus la démence de les convoiter.

. Ρ. 96. Ἐπὶ τῶν οὐρέων τῶν ὑψηλοτάτων μαντήϊον τοῦ Διονύσου, sur les montagnes les plus élevées, est un oracle de Bacchus, Herod. 7, 111. Et Valla et M. Schw. traduisent in altissimis montibus. Mais le logique autant que le génie de la langue, repoussent cette

interprétation. Est-il probable, en effet, que ceux qui possédoient un oracle, source de richesses et de prospérité, l'eussent rendu inaccessible aux malheureux et aux infirmes? Voy. Exc. iles de la mer Egée, ad voc. Satres.

P. 190. Nous venous de dire que bien souvent le circum des Latins est aussi mal interprété que le repì des Grecs. Citons aujourd'hui en preuve le circum Iliacos raptaverat Hectora muros, de Virgile (Æn. 1, 487.) Quel sens donc Virgile donne-t-il à son circum? Ce poète n'avoit pas été sur les lieux. N'étant pas sûr du sens de circum ou du répì que lui donnoit la tradition, a-t-il, à dessein, redit un terme équivoque? Je l'ignore. Pour arriver à uu sens déterminé, s'il est possible, recourons à la logique, et surtout à ces connoissances topographiques qui manquoient à Virgile. Achille n'a pu tourner autour des murs; car un escarpement de cinq cents pieds de hauteur à pic (escarpement mesuré par des Anglois) l'en eût empêché; et d'ailleurs, en supposant que malgré les obstacles il eût pu franchir cet escarpement, Achille furieux n'eût pas eu de spectateurs, et il en falloit à sa fureur. Le circum s'entendra donc d'un espace parcouru près des murs ou le long des murs. Si nous supposons Achille maître de la ville, alors nous dirons qu'il traîna le corps d'Hector dans l'intérieur même de la ville, et dans une certaine étendue, mais sans parcourir circulaire. ment la ville, dont les dimensions circulaires eussent été d'une lieue environ. Dans l'explication du circum, je n'ai pu interroger Homère. En effet, c'est aux poètes cycliques, et non à Homère, que Virgile doit la scène d'Hector traîné circum muros. Homère cependant emploie dans une circonstance remarquable ce repl, auquel répond souvent le circum des Latins: c'est lorsqu'il s'agit de la course d'Achille et d'Hector. Homère (Il. 22, 135.) dit de ces deux guerriers, τρὶς Πριάμοιο πόλιν περιδινηθήτην: et Madame Dacier veut qu'ils aient tourné trois fois autour de Troie avec la même rapidité que des chevaux hâtant leur course à mesure qu'ils approchent de la borne. Mais gardons-nous de prêter à Homère une telle comparaison. Ce n'est pas autour de Troie, mais près des murs, inò Teixos (Il. 22, 144.) dans un espace circulaire, entre les portes Scées et les sources du Scamandre, que la course a eu lieu. (Voy. Troade, T. ii. p. 235. Ed. 3.) On traduira donc Tepi Toi non par autour, comme le font Madame Dacier et Bitaubé, mais près de la ville ou près des murs, au haut desquels s'étoient placés de nombreux spectateurs.

M. Gail has introduced into his Addenda a very elaborate and ingenious dissertation on the meaning of the epithet yλaux is applied to Minerva; which he contends is incorrectly rendered by the received version with blue or blueish-grey eyes; that this acceptation was at least unknown to the age of Homer and Hesiod; according to whom it

denoted Minerve à l'aspect de glaux (chouette), Minerve au front large de glaux, or rather Minerve aux yeux de glaux, "Minerve aux yeux pénétrans.

Objections having been raised by some learned cotemporaries of his own country against the sense of aspectus being given to , M. Gail proceeds first to establish that point. An extract from Stephens' Thesaurus would at once have settled it: "*, itidem ut os, Aspectus, Vultus, Facies. Π. Γ. (158.) Αἰνῶς ἀθανάτησι θεῇς εἰς ὦπα ἔοικεν, quo loquendi genere atque adeo verbis iisdem usus est et Hesiodus ("Epy. 1, 62. ἀθανάταις δὲ θεαῖς εἰς ὦπα εΐσκειν). Annotat autem Eust. in illum Homeri 1; na vocari non solum Oculos, sed oλny τὴν πρόσοψιν.” The meaning of the latter part of the compound yλaux@πis being determined, M. Gail proceeds to defend that assigned to the former, on these grounds. The owl, as the emblem of intelligence, and remarkable for its clear and penetrating sight, was sacred to Minerva, the goddess of wisdom and foresight. Its appearance in critical moments was also considered as a favorable omen by the Athenians. (Schol. Aristoph. 24.1081.) The Athenian money bore the impress of an owl. (Aristoph. "Opv. 302.) Artists placed an owl in the hand of Minerva Archegetis (Schol. ad v. 515.), and particularly on her helmet. The Museo Pio Clem. (1, 8.) and the Musée de France exhibit Minerva with a helmet surmounted by two owls. Lippart T. i. p. 57. (Mill. 1. p. 1. No. 41.) has copied an ancient stone representing a car drawn by owls. Owls were so common at Athens, that they might be seen flying even in the day-time. (Chandler Voy. p. 182.) Hence the proverb yλæũn' eis ’Alývas, and hence probably a physical reason for their consecration to Minerva. A temple was erected by Diomede to 'Alŋvã 'O§udeg×ǹs; (Paus. 2, 24.) a farther proof of the similarity between the penetration of the owl and that of the goddess. From these arguments, for the farther developement of which we refer to the work itself, M. Gail is convinced that no person will hesitate to adopt an interpretation sanctioned by antiquity and appropriate to the character of Minerva, in preference to the unmeaning idea of color, which, as he supposes, originated either in the age of Thucydides, or that of the Ptolemies, but was foreign to the epoch of Homer, Hesiod, and Alcman. M. Gail makes a farther observation, that in the time of Pericles, small foreheads were admired; that the artists of that day represented Minerva in conformity with the prevailing taste, or con

cealed the pretended defect altogether by her helmet; and that the two following passages of Lucian may contain an allusion to this circumstance: Dial. Deor. 8. гλauxãπis μèv, ἀλλὰ κοσμεῖ καὶ τοῦτο ἡ κόρυς : ibid. 20. Τί οὖν οὐχὶ καὶ σὺ, ̓Αθηνᾶ, τὴν κόρυν ἀφελοῦσα, ψιλὴν τὴν κεφαλὴν ἐπιδεικνύεις; On the words γλαυκός and γλαυκώπις, M. Gail refers also to his Ed. of Xen. T. vii. p. 752. of Plutarch's Life of Demosthenes, p. 27, 14. to his notes on Theocritus Id. 25, 242. his Philologue T. vii. p. 220. 227., and to Heyne's Hom. Il. 1, 12.

We thus take our leave of M. Gail, conscious that we have not done justice to the many useful remarks contained in this volume. The savans of his own country object to his theories, on the ground of " the danger of innovating on received opinions;" (p. 282.) a species of caution which experience perhaps has taught them. M. Gail's acute perception of the beauties of the Greek language sometimes suggests niceties to him, which less ardent capacities will fail to appreciate. But if hypercriticism be his failing, it is amply compensated by his zealous and unremitted exertions for the diffusion of Greek literature.

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SOPHOCLES ET THEOCRITUS

EMENDATI.

INTER loca Sophoclis difficiliora eminet Electr. v. 147. et sqq. ἀλλ ̓ ἐμέ γ' ἁ στονόεσσ' ἄραρε φρένας,

ἃ Ιτυν αἰὲν Ιτυν ὀλοφύρεται

ὄρνις ἀτυζομένα Διὸς ἄγγελος.

Inprimis page in linguam et metrum peccat. Etenim non alibi exstat in sensu placuit; neque, si exstitisset, aliud esse potuit quam amphibrachys; uti jam statuit Brunckius allegatis Prom. Med. at versus antistrophus hic postulat anapastum. Deinde quid sibi velit 4òs ayyeλos, nemo hominum satis bene definire potest. Exponitur quidem a Barkero in Cl. Jl. N. 53. p. 93. diei nuncia. At ne unus quidem testis citatur idoneus ad comprobandum vocem Zeus per se positam significare diem; neque, si talis citaretur, poterat inde comprobari lusciniam esse diei nunciam. Illa etenim avis adventum noctis

perque totam fere noctem canere solet; qui vero ad Auroræ adventum eam canere dicat, auctorem novi neminem. Hermanno exponenti nuncia ab Jove missa objici possunt verba Jacobii in Specim. Emend. p. 14. Verum Jovis nuncia vocabantur eæ aves, quarum e volatu auguria captari solebant. Ita columba Dodonæa apud Cicer. de LL. 1. nuncia fulva Jovis, et cycnus in Eurip. Ion. 158. Znvòs xñgu. Luscinia vero in re augurali nullæ partes demandatæ erant.' Conjicit igitur opvis åtuloμév” εlapos ayyeλos: quod a Schol. non mediocriter firmari posse ait, Διὸς ἄγγελος, ὅτι τὸ ἔαρ σημαίνει "Ομηρος (Οδ. Τ. 519.) Ως δ' ὅτε Πανδαρίου κούρη χλωρηῖς ἀηδων Καλὸν ἀείδησιν ἔαρος νέον ἱσταμένοιο—καὶ Σαπφώ, Ηρος άγγελος ἱμερόφωνος ἀηδών. Idem voluit et Pierson, teste Valck. in Not. Mss. penes me. Huic tamen conjecturæ eo nomine a Barkero objicitur, quod, scriptis primitus elapos ayyeλos non locus erat Scholiasta verbis aliquantisper de sententia hærentis. Illud etiam adjungo, quod lapos vix et ne vix quidem deflecti poterat in diós. Ad Æsch. Suppl. 58. conjecturam feci, quam hodie, utpote non omnibus numeris abolutam, repudio; cujus vice substituere licet alteram præstantiorem:

ἀλλά μ' ἄγει στόνῳ αἶσα παρὰ φρένας·

ἃ Ιτυν αἰνὸν Ιτυν ὀλοφύρεται,

ὄρνις ἅτ', ἄζομεν, εἴδεος άγγελος

Chori verbis ἀπὸ τῶν μετρίων ἐπ ̓ ἀμήχανον ἄλγος ἀεὶ στεναχοῦσα dióλλvoar probe respondet Electra, (Anglice)

Me, Fate by sorrow leads o'er reason's bounds;
And, like the bird, that heralds warmer days,
"Itys, poor Itys," all its lays,

Here pour I out grief's saddest sounds,

De literis mutatis nihil est, quod dicam. Ad tuendum vero aloa aya, conferri debet eòs aye in Orest. 1545. juxta scripturam Scholiastæ; neque distat Eurip. El. 1310. Molpas åváyκης ἡγεῖτο χρεών ita corrigendus, Μοῖρά σ ̓ ἀνάγκης ηγ ̓ εἰς τὸ χρεών. Mox vice aiὲν dedi αἰνόν. Dicitur αἰνὸν "Ιτυν ut αἰνό—Παρις, αἰνόγαμος, αἰνολάμπης, αἰνόλεκτρος, αἰνόμορος, αἰνοπάτης, αἰνότοκος. Deinde άτ' ἄζομεν εἴδεος erui ex ατυζομένα διός. Perpetuo ἅτε veluti sic usurpatur. Mox aloμev est verbum Sophocleum, teste Lex. Bekker. p. 348. Αζειν· τὸ στένειν· Σοφοκλῆς. Vid. mea ad Esch. Eum. 978. Postremo sideos ayyeλos amice convenit cum dicto Publii Syri, Avis exul hyemis, titulus tepidi temporis;' etenim eldos vel dos est tempus æstivum, uti patet e Pseud. Hesiod. 'Ασπ. 397. Ιδει ἐν αἰνοτάτῳ ὅτε τε χρόα Σείριος άζει et e gl. Hesych. Εἴδεος εὐδίοιο· καύματος μεσημβρινού. Neque

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