Le comte de Valmont, ou les égaremens de la raison, Band 5Moutard, 1787 - 2700 Seiten |
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affez ainfi auffi avoit befoin bonheur c'eft c'eſt caufe ceffe cher Valmont Chevalier chofes circonftances citoyens cœur Comte de Valmont Comteffe confeils confidérable défirs Dieu Duc de Noailles efprit enfans eſt Etats étoient étoit fageffe fages faifant fainte fans doute fauffe favoir feconde fecret femble fenfible fens fentimens fentir fera feroit fervices fervir feul fille fociété foible foibleffe foient foins foit fommes fon père font force foulagement fource fous fouvent fuccès fuis fuite fuiv fujets fur-tout gloire Gouvernement hommes ieux intérêts j'ai jufqu'à jufte juftice Julie juſtice l'efprit l'Etat laiffer Laufane Légiflation LETTRE Loix lorfque Louis IX Louis XII luxe Majefté maux ment mœurs Monarque n'eft n'eſt Nation néceffaire pable paffer paffions paroît penfer perfonne peuple Philofophie pourroit prefque Prince principes puiffe queftion raifon récompenfes refpecter refte Religion richeffes rien s'eft ſes ſon ſuiv teffe tion ufage vertu Verzure Veymur vice
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Seite 262 - Les seuls véritables moyens d'empêcher le trans« port des espèces, c'est de modérer le luxe et la « fureur pour les manufactures étrangères, et de les « modérer encore plus par l'exemple du prince et de « la cour que par les lois, afin que la France tirant « moins de l'étranger qu'il ne tire d'elle , elle ne soit « pas débitrice ; que par conséquent le change ne « nous soit pas désavantageux , et qu'il ne faille point « faire sortir d'argent pour solder le compte.... « On est...
Seite 262 - Il faut des jus dans notre cuisine, voilà pourquoi tant de malades manquent de bouillon. Il faut des liqueurs sur nos tables, voilà pourquoi le paysan ne boit que de l'eau. Il faut de la poudre à nos perruques , voilà pourquoi tant de pauvres n'ont point de pain.
Seite 201 - DANS les monarchies, la politique fait faire les grandes choses avec le moins de vertu qu'elle peut; comme, dans les plus belles machines, l'art emploie aussi peu de mouvements, de forces et de roues qu'il est possible.
Seite 89 - ... librement quand ils parlent devant des personnes qui sont dignes d'écouter leur doctrine? Malgré la crédulité que nous reprochent ces grands philosophes, je les avertis que nous ne croyons pas volontiers à leur probité. Ils ont beau parler de leur amour pour la vertu en termes magnifiques, on les voit à travers le masque dont ils tâchent de se couvrir, et on les voit tels qu'ils sont.
Seite 88 - ... de nous , et que la vertu languit souvent méprisée ; tandis que tout ce que nous voyons , tout ce que nous éprouvons , nous apprend que la pratique de nos devoirs exige de la vigilance , du courage , de la fermeté et une constance précautionnée pour résister aux amorces du vice ; je croirai bonnement que ces philosophes prennent...
Seite 81 - Puiffent les vraies lumières faire rentrer dans -leurs droits, des êtres qui n'ont befoin que de les fentir pour les reprendre! Sages de la terre, philofophes de toutes les nations, c'eft à vous feuls à faire des loix, en les indiquant à vos concitoyens.
Seite 84 - SIRE , je n'ai trouvé ,, parmi les habitans & les gens de guerre » » que de bons citoyens , de braves foldats , » & pas un bourreau ; ainfi eux & moi » fupplions votre Majefté d'employer nos » bras & nos vies à chofes faifables ». Ce grand & généreux courage regardoit une lâcheté comme une chofe impoffible.
Seite 277 - En général , il doit être avare de bienfaits , и l'on prend ce terme dans fa lignification étroite. Plus il donnera gratuitement, moins il aura de quoi récompenfer ; fon Etat & fa perfonne n'en feront pas fi bien fervis. Toute récompenfe eft honorable , ou utile , ou tous les deux enfemble. Suivant l'idée commune des hommes, plus les Récompenfes amènent de profit, moins l'opinion y attache d'honneur. Il devient plus grand, toutes choies égales d'ailleurs, à proportion que l'utilité s'y...
Seite 305 - XII tmverfoit une province, les payfans abandonnant leurs travaux , bordoient les chemins , les couvroient de verdure & faifoient retentir l'air d'acclamations : après l'avoir vu dans un endroit , ils couroient à perte d'haleine , pour le mieux contempler une feconde fois.
Seite 395 - ... propre maison : ouvrage aussi difficile , à la plupart des Gouverneurs , que le détail d'une Province. Ses esclaves, ses affranchis furent absolument exclus de l'administration. Dans l'Armée , les moindres grades ne se donnèren t plus à la faveur , aux prières , aux recommandations des Officiers, mais aux mœurs.