De l'éducation des femmesA. Messein, 1903 - 146 Seiten |
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De l'éducation des femmes Choderlos de Laclos,Pierre-Ambroise-François Choderlos de Laclos Eingeschränkte Leseprobe - 1991 |
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1re Division animaux ARTILLERIE auroit avoit avons beauté besoin bientôt Buffon CHAPPATTE CHARLES BAUDELAIRE château de Meudon Choderlos de Laclos citoyen Choderlos Laclos citoyen Laclos Comité de Salut Comité de Sûreté commissaire connoître connû Convention nationale crainte CRÉPET culots désirs devenües division du ministère enfant esclaves état étoient étoit femme naturelle Fleurs du Mal foible force général de brigade Georges Sand greffier heureux Histoire naturelle hommes idées indivisible jamais jouissance jour juge de paix L'adjoint l'amour L'ÉDUCATION DES FEMMES l'enfant l'état de nature l'homme naturel l'homme social l'individû l'instinct ledit LETTRE Liaisons dangereuses Marine au citoyen ment mère Merteuil à Valmont ministre mœurs nivose Note de Ch paroit parure peuples plaisir plaisirs puisse quelquefois raisons reste Révolution Salut public Sand scait scellés second âge section sentiment sera seroit seul seulle Signé société someil Sûreté générale t'elle t'il tion Tourvel toutte toyen trouvé voïons volupté yeux Yonck
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Seite 90 - La femme Sand est le Prudhomme de l'immoralité. Elle a toujours été moraliste. Seulement elle faisait autrefois de la contre-morale. — Aussi elle n'a jamais été artiste. Elle a le fameux style coulant, cher aux bourgeois. Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde; elle a dans les idées morales la même profondeur de jugement et la même délicatesse de sentiment que les concierges et les filles entretenues.
Seite 89 - La Révolution a été faite par des voluptueux. Nerciat (utilité de ses livres). Au moment où la Révolution française éclata, la noblesse française était une race physiquement diminuée, (de Maistre.) Les livres libertins commentent donc et expliquent la Révolution.
Seite 98 - ... blâmant sa conduite je plaindrais sa personne, et j'attendrais, en silence, le temps où un retour heureux lui rendrait l'estime des gens honnêtes. Mais Valmont n'est pas cela : sa conduite est le résultat de ses principes.
Seite 90 - Mœurs plus en honneur qu'aujourd'hui. Est-ce que la morale s'est relevée ? non, c'est que l'énergie du mal a baissé. — Et la niaiserie a pris la place de l'esprit. La fouterie et la gloire de la fouterie étaient-elles plus immorales que cette manière moderne d'adorer et de mêler le saint au profane ? On se donnait alors beaucoup de mal pour ce qu'on avouait être une bagatelle, et on ne se damnait pas plus qu'aujourd'hui. Mais on se damnait moins bêtement, on ne se pipait pas.
Seite 94 - Et cette défaveur surprendra peu les hommes qui pensent que la révolution française a pour cause principale la dégradation morale de la noblesse.
Seite 8 - ... vouloir former des femmes devant lesquelles ils seraient forcés de rougir? apprenez qu'on ne sort de l'esclavage que par une grande révolution. Cette révolution est-elle possible? C'est à vous seules à le dire puisqu'elle dépend de votre courage. Est-elle vraisemblable? Je me tais sur cette question...
Seite 100 - J'oubliais de vous dire que pour mettre tout à profit, j'ai demandé à ces beaux yeux de prier Dieu pour le succès de mes projets. Lettre XXI. — Valmont à la Merteuil. (Impudence et raffinement d'impiété.) Elle est vraiment délicieuse... Cela n'a ni caractère ni principes.
Seite 98 - Lettre IV. — Valmont à la Merteuil. Rapprocher ce passage d'une note de Sainte-Beuve sur le goût de la passion dans l'Ecole Romantique. Depuis sa plus grande jeunesse, jamais il n'a fait un pas ou dit une parole sans avoir un projet, et jamais il n'eut * [un projet qui ne fût malhonnête ou criminel].
Seite 101 - Je n'avais pas quinze ans, je possédais déjà les talents auxquels la plus grande partie de nos politiques doivent leur réputation, et je ne me trouvais encore qu'aux premiers éléments de la science que je voulais acquérir.
Seite 28 - ... sa peau, colorée par le soleil, est d'une teinte plus brune, mais plus animée; elle est moins fine à la vérité, mais, si par là la sensation du toucher est moins générale, elle devient plus forte dans les parties qui en sont le siège et l'organe, et qui ont conservé toute leur sensibilité; ses chairs, continuellement battues par un air vif, sont plus fermes et plus vivantes. On ne peut mieux comparer ces deux femmes qu'à des fruits, dont les uns seraient venus en pleine campagne et...