Demons. Preuves de la jufteffe de ce langage. CHAP. XXI. Délivrer de la poffeffion corporelle du Démon, c'est un bienfait fans comparaifon plus grand que de guérir les plus cruelles maladies. En voulant que la délivrance de la tyrannie de Satan foit une preuve moins forte que les guerifons miraculeuses, on contredit formellement l'Evangile.

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CHAP. XXII. Si l'on veut abfolument des guérifons miraculeuses, il eft certain que des Idolâtres & des Hérétiques perfeverans dans l'erreur peuvent en obtenir. Conféquence qui résulte de cette vérité.

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CHAP. XXIII. Il n'eft pas moins certain què des Hérétiques & des Infideles peuvent opérer des guérifons miraculeuses. Voies par lef quelles ils y réuffiffent. 38 CHAP. XXIV. Bien-loin que les Miracles de guérifon ne puiffent Je trouver que parmi les Catholiques, Saint Auguftin établit com

me une vérité inébranlable › que la charité feule eft le don qui foit propre à l'Eglife. Poids de la Doetrine du Saint Docteur fur ce fujet. 48

.

CHAP. XXV. Grandeur du Nom de J.C. Il eft de la gloire de cet augufte Nom, qu'Infideles. Hérétiques Schifmatiques, tous puiffent obtenir & opérer quelquefois des Miracles de guérifon, ou autres, en l'invoquant. Belles paroles de Saint Auguftin. 61

CHAP. XXVI. De ce qu'il s'eft paffé des Miracles dans les Sectes féparées, l'Eglife n'en conferve pas moins fa fupériorité du côté des Miracles mêmes. Differences effentielles entre la maniere dont les dons furnaturels font dans l'Eglife. & celle dont ils fe trouvent quelquefois dans de fauffes Communions. 72

CHAP. XXVII. Ni l'Ecriture ni les Saints Docteurs, n'enfeignent rien de contraire à la Doctrine que nous avons jufqu'ici éta

a iv

blie au fujet des Miracles des Hérétiques & des Schifmatiques.

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CHAP. XXVIII. Pour punir des intentions & des pratiques fuperftitieufes, Dieu peut encore accorder des Miracles dans fa colere, foit à l'invocation qu'on fait de Juftes qui auront trouvé grace devant lui foit à celle de Morts réprouvés.

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CHAP. XXIX. Suite du même Sujet. Apparition de l'ame de Samuel. Textes de M. de Meaux & de St Auguftin. 105 CHAP. XXX. Paroles d'Abraham au mauvais Riche. Ces paroles font une preuve que Dieu dans fa co·lere peut accorder des Miracles à l'invocation d'hommes morts fous l'anatheme. Diverfes autorités qui paroiffent prouver la même chofe.

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CHAP. XXXI. Suite du même Sujet. Paroles admirables de Saint Auguftin.

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CHAP. XXXII. Continuation des belles paroles de Saint Auguftin.

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CHAP. XXXIII. Objections fur les Textes précédens. Conclufion de cette feconde Partie. Difpofitions néceffaires pour faire un ufage regle des Miracles,

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TROISIEME PARTIE, De l'ufage des Miracles.

CHAPITRE T Rois points de vue

PREMIER. Jous lefquels un · Thaumaturge peut préfenter fes Miracles. Sous le premier de ces regards, favoir à l'établissement de la Doctrine Chrétienne, ou Judaïque (cas où les hommes n'étoient prémunis, & ne pouvoient l'être par aucun endroit)., les Miracles ont incontestablement eu la fin que leur attribuoient ceux qui les faifoient.

Page 161 CHAP. II. Quoiqu'il foit certain que les Miracles font décififs à l'établiffement d'une Doctrine contre

laquelle Dieu ne nous auroit point prémunis, il ne faut pourtant pas s'imaginer que les hommes aient cru aux Miracles fans user de difcernement. Motifs fondamentaux qui les ont guidés. 172 CHAP. III. Motifs particuliers qui ont engagé les hommes à ajouter foi aux Miracles qui se font faits à l'établiffement de la Doctrine révélée. PREMIER MOTIF. La fainteté des Thaumaturges. 184

CHAP. IV. Caractere particulier des Miracles de J. C. Il les a donnés comme étant faits par sa propre puiffance; en conféquence il a communiqué à fes Apôtres le pouvoir d'en opérer de femblables en fon nom. Ce caractere eft un II. MOTIF qui a perfuadé la divinité & la fin des Miracles du Chriftianifme. 197 CHAP. V. III. MOTIF. Le don des Miracles conféré ordinairement avec la Foi aux premiers Fideles.

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CHAP. VI. IV. MOTIF. Les falutaires effets qu'ont eus les Miracles