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SCENE VII.

BARTHOLO, FIGARO, LE COMTE, ROSINE.

BARTHOLO, revenant.

(à part). Bon! je ne fais ce que je fais de laisser

ici ce maudit Barbier. (à Figaro.) Tenez. (il lui donne le trouffeau.) Dans mon cabinet, fous mon bureau; mais ne touchez à rien.

FIGARO.

La pefte! il y feroit bon, méfiant comme vous êtes! (à part en s'en allant.) Voyez comme le Ciel protége l'innocence !

SCENE VIII.

BARTHOLO, LE COMTE, ROSINE.

BARTHOLO, bas au Comte.

'EST le drôle qui a porté la lettre au Comte. LE COMTE bas.'

Il m'a l'air d'un fripon.

BARTHOLO.

Il ne m'attrapera plus.

LE Сомт Е.

Je crois qu'à cet égard le plus fort eft fait.

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Tout confidéré, j'ai pensé qu'il étoit plus prudent de l'envoyer dans ma chambre

laiffer avec elle.

LE

Ils n'auroient

en tiers.

Сомте.

que de le

pas dit un mot que je n'euffe été

ROSINE.

Il est bien poli, Meffieurs, de parler bas fans ceffe! Et ma leçon ?

(Ici l'on entend un bruit, comme de la vaisselle renversée.)

BARTHOLO criant.

Qu'est-ce que j'entends donc ! Le cruel Barbier aura tout laiffé tomber par l'efcalier, & les plus belles pieces de mon néceffaire!... (Il court dehors.)

SCENE IX.

LE COMTE, ROSINE.

L в Сом те.

je

PROFITONS du moment que l'intelligence de Figaro nous ménage. Accordez-moi, ce foir vous en conjure, Madame, un moment d'entretien indifpenfable pour vous fouftraire à l'esclavage où vous allez tomber.

Ah Lindor !

ROSINE.

LE COMT E.

Je puis monter à votre jaloufie; & quant à la lettre que j'ai reçue de vous ce matin, je me fuis yu forcé.....

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SCENE X.

BARTHOLO, FIGARO,

LE COMTE.

BARTHOLO.

E ne m'étois pas trompé; tout eft brifé, fracaffé.

FIGAR o.

Voyez le grand malheur pour tant de train! On ne voit goutte fur l'efcalier. (Il montre la clé au Comte.) Moi, en montant, j'ai accroché une clé....

BARTHOL O.

On prend garde à ce qu'on fait. Accrocher une clé ! L'habile homme !

FIGARO.

Ma foi, Monfieur, cherchez-en un plus fubtil.

SCENE

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BARTHOLO va au-devant de lui.

Ah! Bazile, mon ami, foyez le bien rétabli. Votre accident n'a donc point eu de fuites? En vérité le Seigneur Alonzo m'avoit fort effrayé fur votre état; demandez-lui, je partois pour vous aller voir, & s'il ne m'avoit point retenu.... BAZILE étonné.

Le Seigneur Alonzo ?.....

FIGARO, frappe du pied.

Eh quoi toujours des acrocs ? Deux heures pour une méchante barbe..... Chienne de pratique !

BAZILE, regardant tout le monde.

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Me ferez vous bien le plaifir de me dire Meffieurs?.....

FIGAR O.

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BAZILE.

Mais encore faudroit-il....

LE COM T. E.

Il faudroit vous taire, Bazile. Croyez-vous apprendre à Monfieur quelque chofe qu'il ignore? Je lui ai raconté que vous m'aviez chargé de venir donner une leçon de mufique à votre place.

BAZILE plus étonné.

La leçon de mufique !..... Alonzo!.....
ROSINE, à part à Bazile.

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LE COMTE, bas à Bartholo. Dites-lui donc tout bas que nous en fommes

convenus.

BARTHOLO, à part à Bazile.

N'allez pas nous démentir, Bazile, en difant qu'il n'eft pas votre Elève; vous gâteriez tout.

Ah! ah!

BAZIL E.

BARTHOLO haut.

En vérité, Bazile, on n'a pas plus de talent que votre Elève.

BAZILE Stupéfait.

Que mon Elève!..... (bas.) Je venois pour vous dire que le Comte eft déménagé.

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