Mémoires de M. de Bourrienne, ministre d'état: sur Napoléon, le directoire, le consulat, l'empire et la restauration, Band 4

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chez Charles Hoffmann, Libraire, 1829 - 434 Seiten
 

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Seite 77 - Nous pouvons assurer la gloire de la France. Je dis nous , parce que j'ai besoin de Bonaparte pour cela, et qu'il ne le pourrait sans moi. Général, l'Europe vous observe, la gloire vous attend, et je suis impatient de rendre la paix à mon peuple. Louis.
Seite 79 - L'histoire vous en tiendra compte. Je ne suis pas insensible aux malheurs de votre famille. Je contribuerai avec plaisir à la douceur et à la tranquillité de votre retraite.
Seite 283 - France : cet empire turc , qui menace ruine de tous côtés, s'écroule aujourd'hui, et l'évacuation de l'Egypte serait un malheur d'autant plus grand que nous verrions de nos jours cette belle province passer en d'autres mains européennes. Les nouvelles des succès ou des revers qu'aura la République doivent aussi entrer puissamment dans vos calculs.
Seite 204 - Des hommes exercés à tous !es genres de forfaits renouvellent chaque jour, sous toutes les formes, le plan conçu d'anéantir en France l'ordre et le bonheur public. » Ce ne sont pas là de ces brigands contre lesquels la justice et ses formes sont instituées, et qui menacent seulement quelques personnes et quelques propriétés ; ce sont des ennemis de la France entière , et qui menacent à chaque instant tous les Français de les livrer aux fureurs de l'anarchie.
Seite 77 - Non, le vainqueur de Lodi, de Castiglione, d'Arcole, le conquérant de l'Italie et de l'Egypte ne peut pas préférer à la gloire une vaine célébrité. Cependant vous perdez un temps précieux. Nous pouvons assurer la gloire de la France. Je dis nous, parce que j'aurai besoin de Bonaparte pour cela, et qu'il ne le pourrait pas sans moi.
Seite 73 - lettre de Votre Altesse Royale; j'ai toujours " pris un vif intérêt à ses malheurs et à ceux " de sa famille. Elle ne doit pas songer à se " présenter en France ; elle n'y parviendrait " que sur cent mille cadavres. Du reste je " m'empresserai toujours à faire tout ce qui " pourrait adoucir ses destinées et lui faire
Seite 74 - Vous avez accepté une place éminente, et je vous en sais gré. Mieux que personne vous savez ce qu'il faut de force et de puissance pour faire le bonheur d'une grande nation. Sauvez la France de ses propres fureurs, Vous aurez rempli le premier vœu de mon cœur ; rendez-lui son roi , et les générations futures béniront votre mémoire.
Seite 407 - L'armée de SMI occupera tout le pays compris entre le Mincio, la Fossa-Maestra , et le Pô; c'est-à-dire : Peschiera, Mantoue, Borgoforte, et, depuis là, la rive gauche du Pô; et à la rive droite , la ville et la citadelle de Ferrure. ART. 3. — « L'armée de SMI occupera également la Toscane et Ancône.
Seite 91 - S'il se passait quelque chose, je re« viendrais comme la foudre ! Je vous recom« mande à tous les grands intérêts de la France ; « j'espère que bientôt on parlera de moi à Vienne « et à Londres. » Nous partîmes à deux heures du matin...
Seite 384 - Il n'existe qu'un moyen d'établir et de fixer dans chaque administration , l'esprit qui lui est propre : ce moyen est dans un système de promotion, sagement conçu et invariablement exécuté. « Une administration qui n'a pas de système de promotion, n'a pas proprement d'employés.

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