Oeuvres de Delille, Band 8Furne, 1832 |
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... laisse ses trésors ; En proie à sa richesse , en proie à ses remords , Comme un énorme poids son or sur lui retombe , Et des spectres sanglans l'entraînent dans la tombe . Oublîrai - je vos dons , rêves consolateurs ? Providence du ...
... laisse ses trésors ; En proie à sa richesse , en proie à ses remords , Comme un énorme poids son or sur lui retombe , Et des spectres sanglans l'entraînent dans la tombe . Oublîrai - je vos dons , rêves consolateurs ? Providence du ...
Seite 64
... laisse atteler son char ; Il enrichit le pauvre , affranchit les esclaves ; Et par lui le captif chante dans ses entraves . Quels maux désespérés peuvent lasser l'espoir ? Dans la nuit la plus sombre il se laisse entrevoir , Et de l ...
... laisse atteler son char ; Il enrichit le pauvre , affranchit les esclaves ; Et par lui le captif chante dans ses entraves . Quels maux désespérés peuvent lasser l'espoir ? Dans la nuit la plus sombre il se laisse entrevoir , Et de l ...
Seite 71
... laisse donc couverts des ombres du mystère Les traits dont s'effarouche une muse sévère . Mais qui me décrira ces transports ravissans , Ces délices du cœur , après celles des sens ; Ces doux ressouvenirs et ces tendres pensées Par qui ...
... laisse donc couverts des ombres du mystère Les traits dont s'effarouche une muse sévère . Mais qui me décrira ces transports ravissans , Ces délices du cœur , après celles des sens ; Ces doux ressouvenirs et ces tendres pensées Par qui ...
Seite 80
... laisse voir ses traits ; : Il tressaille à sa vue , et d'un regard avide Il la fixe en gardant un silence stupide ; Puis , égaré de joie , et de crainte , et d'amour , Son œil sur deux objets semble errer tour à tour ; Enfin , jetant un ...
... laisse voir ses traits ; : Il tressaille à sa vue , et d'un regard avide Il la fixe en gardant un silence stupide ; Puis , égaré de joie , et de crainte , et d'amour , Son œil sur deux objets semble errer tour à tour ; Enfin , jetant un ...
Seite 150
... timide ? La décence en secret à tous ses pas préside ; Ses regards sont baissés ; ses deux bras demi - nus Semblent nager dans l'air , mollement soutenus ; A peine de ses pas elle laisse la trace ; 150 L'IMAGINATION .
... timide ? La décence en secret à tous ses pas préside ; Ses regards sont baissés ; ses deux bras demi - nus Semblent nager dans l'air , mollement soutenus ; A peine de ses pas elle laisse la trace ; 150 L'IMAGINATION .
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accens adore affreux aime amant âme amour antiques arts autels beau beauté bonheur brillans brillant Capitole champs charme cher ciel cieux cœur consolant crainte crime culte débris Delille deuil Dieu dieux divin douce douce illusion douleur doux embellit encens Énée enfans féconde fêtes feux fleurs flots fureur gloire goût Grèce hameau Hélas Hélicon heureux Homère humains idolâtre image jeune jour l'âme l'amour l'esprit l'homme l'Iliade L'Imagination l'œil l'onde l'orgueil l'univers Laocoon lieux loin lois long-temps Lucrèce lyre main malheur maux Melpomène Michel-Ange Mirabeau mœurs monde monumens mort mortels nature noble NOTES DU CHANT objets ombres Orchomène Palès peindre peine peint peuple pinceau plaisir plaisirs plaît pleurs poème poète pompe regards regret rians roche Tarpéienne rois Rome sacrés sage saint sang secret sentiment seul silence sombre souvent sublime tableau Tantôt temple tendre terre tombeaux tour tremblant trépas triste tyrans vaste vertus Virgile vœux voix Voltaire yeux zéphyrs Zoroastre
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Seite 21 - Heureux qui, dans ses vers, sait, d'une voix légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère!
Seite 307 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Seite 139 - Il veut le suivre, il veut revoir l'éclat du jour : Je ne sais quel instinct l'arrête en ce séjour. A l'abri du danger , son âme encor tremblante Veut jouir de ces lieux et de son épouvante. A leur aspect lugubre il éprouve en son cœur Un plaisir agité d'un reste de terreur ; Enfin , tenant en main son conducteur fidèle , Il part , il vole aux lieux où la clarté l'appelle.
Seite 169 - O pouvoir d'un grand homme et d'une âme divine ! Ce que Dieu seul a fait , Newton seul l'imagine ; Et chaque astre répète en proclamant leur nom : « Gloire au Dieu qui créa les mondes et Newton...
Seite 117 - M'ait redonné la joie, et rendu mon printemps. Cette clôture même où l'enfance captive Prête aux tristes leçons une oreille craintive, Qui de nous peut la voir sans quelque émotion? Ah! c'est là que l'étude ébaucha ma raison; Là, je goûtai des arts les premières délices; Là, mon corps se formait par de doux exercices.
Seite 137 - II prend tous les chemins que lui montre la peur. Enfin, de route en route, et d'erreur en erreur, Dans les enfoncements de cette obscure enceinte, II trouve un vaste espace, effrayant labyrinthe, D'où vingt chemins divers conduisent à l'entour. Lequel choisir? lequel doit le conduire au jour?
Seite 204 - Naïf, d'un vain faste ennemi , II sait parler en sage, et causer en ami. Heureux ou malheureux, à la ville , en campagne, Que son livre charmant toujours vous accompagne.
Seite 177 - Il se rejette donc vers le passé qu'il aime; 11 cherche à consoler, par un doux souvenir, Et la douleur présente, et les maux à venir; Et même, lorsqu'il touche à l'extrême vieillesse, Quelque ombre de bonheur charme encor sa faiblesse. Du festin de la vie, où l'admirent les dieux, Ayant goûté long-temps les mets délicieux. Convive satisfait, sans regret, sans envie -. S'il ne vit pas, du moins il assiste à la vie.
Seite 304 - C'est là, c'est dans l'obscurité, Que, fuyant le tumulte et dans soi recueillie, Vient s'asseoir la mélancolie, Pour y rêver en liberté. Ses maux et ses plaisirs ne sont connus que d'elle. A ses chagrins qu'elle aime elle est toujours fidèle , ÉPÎTHE AU COMTE DE SCHOWALOFF.
Seite 299 - ... à concevoir, l'échange fut accepté. Cet homme vertueux fut enchaîné dans la chiourme des galériens, et ses pieds restèrent enflés pendant le reste de sa vie du poids de ces fers honorables qu'il avait portés.