Mémoires d'un voyageur qui se repose: contenant des anecdotes historiques, politiques, et littéraires, relatives à plusieurs des principaux personnages du siècle, Band 2

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Cox, fils, et Baylis, 1807
 

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Seite 11 - ... s'exprimoit sur tous les sujets avec beaucoup de chaleur et de force ; l'élévation de son âme, la fermeté de son caractère, son courage, et sa capacité, sont assez connus en Europe pour que je me dispense d'en parler ici. Quand il vivoit familièrement avec ceux qu'il aimoit, il étoit simple dans ses manières, mais c'étoit la simplicité du génie : dans la société, il étoit le premier à bannir toute contrainte ; il s'en trouvoit gêné lui-même, au point d'en témoigner de l'impatience.
Seite 69 - Ah ! je sais ce que c'est : je connais ce joli pied ; on ferait vingt lieues pour le voir. Savez-vous bien qu'après la petite Guéménée, votre amie a le plus joli pied du monde? Fort bien, je ferai son affaire. » Le chevalier allait se retirer, lorsque le grand homme l'arrêta : « Sans façon, si vous n'êtes point engagé, restez à manger ma soupe; j'ai ma femme qui est jolie, et j'attends quelques autres femmes de notre société qui sont fort aimables; nous jouons Œdipe après dîner, et...
Seite 278 - Mtmoira d'un mywjtur t/ui se repose. distinctement marqués, et dont l'ensemble présente l'être le 'plus extraordinaire que l'on puisse rencontrer dans la société. Heureusement pour les amis d'Astaque, ses idées, ses caprices, ses passions n'ont rien de choquant pour eux: s'il n'est pas de leur avis, il leur permet de n'être pas du sien, pourvu qu'ils le laissent disputer à son aise, ce qu'il fait avec beaucoup d'esprit et une logique assez subtile. S'il est amoureux, il ne prétend pas que...
Seite 244 - Je ne sais ce que j'ai fait aux frères de Pompignan; l'un m'écorche les oreilles, et l'autre veut me les couper. Protégez moi, monseigneur, contre l'assassin, je me charge de l'écorcheur, car j'ai besoin de mes oreilles pour entendre le bruit de votre renommée &c.
Seite 8 - La délicatesse et l'esprit qui brillent dans ce morceau sont bien dignes du sujet qu'il traite ; voici comment il s'exprime : " Je dédie cet ouvrage à la personne " à qui je dois le bien le plus précieux de la vie,
Seite 68 - Charpentier, à ce que je vois, vous êtes bien traité des dames.—,Ma foi» Monsieur, il est vrai que quelques-unes de ces dames ont des bontés pour moi ; elles me donnent leur portrait : vous voyez que je suis reconnoissant, et que je ne les ai pas mal placés. Mais...
Seite 179 - Cet homme, qui était fort habile, réussit à persuader toutes les puissances d'Italie d'entrer dans les vues de son maître; il ne restait plus que le duc de Savoie, et il vint à Turin pour travailler à le détacher des intérêts de la France. Le cabinet de Versailles, instruit des menées de ce ministre, donna des instructions là-dessus au marquis d'Arcy, alors ambassadeur de France àTurin.
Seite 9 - l'étranger, et dans la république des lettres, " pour une des premières femmes de sa nation et " de son siècle. Outre le droit qu'elle a sur mon " admiration et ma reconnoissance, elle en a un " tout particulier sur cet agréable travail *, entre...
Seite 182 - Sainte-Marguerite , il le pria de lui procurer ce que la tra» dition pouvoit y avoir conservé du Masque de fer. Celui-ci » lui donna à son retour un Mémoire que j'ai vu, fait par un » nommé Claude Souchon, alors âgé de soixante-dix-neuf » ans, fils de Jacques Souchon, cadet à la compagnie franche » des îles, lequel avoit été dans le secret de M. de Saint-Mars, » relativement à ce sujet. Claude Souchon dit dans ce Mé» moire avoir entendu raconter souvent à son père et au sieur...
Seite 179 - Il ne restoit plus que le Duc de Savoie, et il vint à Turin pour travailler à le détacher des intérêts de la France. Le Cabinet de Versailles, instruit des menées de ce Ministre, donna des instructions là-dessus au marquis d'Arcy, alors Ambassadeur de France à Turin. Celui-ci...

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