Images de page
PDF
ePub

Page 8 ligne 26 & 27, en jou ffance, lifex, en jouïf

18

fant.

20 repose, lifez, repofent.

1929, à la datinguer, lifez, à le distin

27

41

68

74

78

123

128

159

161

166

168

170

174

175

178

188

[merged small][ocr errors]
[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

le, lifez, fe.

6, de la, lifez, de leur.

3, (b), lifez, (a).

8, (a), lifez, (B).

connoiffez & avez, lifez, cond noiff. z, & ayez.

27, la fait, lifex, la font. 12, imprime, lifez, exprime. demeurerons, lifex, demeuronsa 190 derniére ligne, impofe, lifez, importe.

191

222

14)

8, Caractères, lifez, Caractère.
29, (d), lifez, (c).

225 -20, & puis nous, lifez, & puisque

227

233

253

335

358

456

nous.

20, ce qui, effacez ce.

6, montrant, lifez, montrer.
3, ôtez la virgule après réfignation.
18, Belzebud, lifez, Belzebul.
3, millions, lifez, milliers.

386 en bas, (c), lifez (b).

13, pour, lifex, par,

INSTRUCTIONS

D'UN PERE

A SES

ENFANS,

SUR LA RELIGION

NATURELLE ET RÉVÉLÉE.

DISCOURS XXV.

Introduction aux Inftructions fur le Chriftianisme.

Heureufes circonftances de ceux qui ont été inftruits avec foin.

Progrès de la Religion Chrétienne. Effets que la confidération de ces progrès doit produire fur Pefprit & fur le

cœur.

Maniére dont on enfeignera le Chriftianifme. Maniére dont on doit juger des heureufes circonftances dans lesquelles nous

[ocr errors]

fommes à l'égard des lumiéres de la Religion.

Maniére dont on doit confidérer les voies de la Providence à l'égard de la Religion, & à l'égard du bonheur des

hommes.

Confidérations fur le Plan du Gouverneur du Monde. Effets que ces confidérations doivent produire fur la maniére de penser, & fur les fentimens. Exhortation à recevoir les leçons de Jéfus-Chrift.

Idée générale de ce que ces leçons renferment.

E puis me flatter, mes chers Enfans, que vous êtes préparés à recevoir des Inftructions fuivies fur le Chriftianifme dont vous faites profeffion. Toutes celles que je vous ai données jufqu'à préfent, ont fervi à vous y conduire, & à vous en faire fentir la vérité la beauté & Futilité: elles ont fervi à former & à entretenir dans vos ames les fentimens qui en font l'effence; les fentimens qui doivent vous le faire aimer & admirer; & qui doivent vous remplir de plus en plus du défir de le connoître.

Vous êtes à cet égard dans les plus heureufes circonftances. Je n'en dirai pas trop, en vous affurant, qu'elles font plus heureuses que

celles des Patriarches, que celles des plus grands Docteurs d'Ifrael, & par conféquent, que celles des meilleurs Philofophes de l'antiquité. Vous êtes à portée de toutes les lumiéres qu'ils nous ont communiquées, & vous pouvez jouïr de celles auxquelles elles ont fervi à nous conduire. Ils ont vu paroître l'Aurore, ils ont vu fa lueur s'accroître & fe répandre; & vous, vous avez vu lever le Soleil de juftice, & la fanté eft dans fes rayons (a). Que dis-je, vous voyez la lumiére éclatante de fon midi, & vous participez aux heureufes influences, qui font par tout une fuite de fa préfence: Vous voyez briller la lumière destinée à éclairer les Nations (b). La lumiére qui éclaire tous les hommes qui viennent dans le monde. (c). Vous voyez ce que plufieurs Prophétes, plufieurs Rois & plufieurs Juftes ont fouhaité de voir, & qu'ils n'ont pas vu; vous entendez ce qu'ils ont fouhaité d'entendre & qu'ils n'ont pas entendu (d).

En effet, mes Enfans, tout eft réuni en yotre faveur, les belles leçons de la Nature, les leçons furnaturelles de la Loi & des Prophétes, & celles de Jefus-Chrift, dans lequel fe trouvent tous les tréfors de la fageffe &de la fcience, qui étoient auparavant cachés (e).

Vous jouiffez, comme tous les humains, du beau fpectacle de la Nature, qui les char.. me, qui les ravit, & qui excite dans leur ame l'idée de la Caufe Premiere. Vous jouiffez, comme tous les humains, de la lumiere & des

(a) Mal. IV. 2. (b) Luc II. 32. (4) Matth. XIII. 17. Luc X, 24.

(c) Jean I. 9. (e) Colof. II. 3.

heureuses influences de l'Aftre du jour, & de tous les biens dont la Terre eft couverte. Vous entendez avec tous les hommes cette voix intérieure, qui vous fait diftinguer avec évidence le bien du mal; cette voix qui vous parle pour vous-mêmes, qui vous parle pour vos femblables, qui vous parle pour la vertu : Vous fentez ces belles affections qui échauffent les cœurs, qui les animent à la compaffion, à la bienveillance, à la charité; ces affections qui donnent à l'ame les plus beaux mouvemens; qui la difpofent à toutes les vertus, & qui font fes vraies délices fur la Terre.

Mais ces biens qui vous font communs avec toutes les Créatures humaines, font devenus pour vous des biens particuliers, par les foins que l'on a pris de vous les faire connoître & fentir; par le bonheur que vous avez d'être à portée des Inftructions, que la culture de l'Efprit humain a ajoutées à celles qui résultent des premieres impreffions, que font fur tous les Efprits les objets de la Nature. Ces objets ont été développés à vos yeux. Le spectacle de la Nature s'eft étendu en votre présence. Vous avez vu les merveilles de la fagesse de son Auteur fe multiplier, à mefure que vous avez connu fes Ouvrages plus en détail. Plus on vous a fait obferver, plus vous avez eu occafion de juger que tout dans ces Ouvrages eft un effet de la Bonté du Créateur, & vous prouve combien il aime fes créatures.

Ces grandes leçons vous ont été répétées & confirmées par celles que vous avez trouvées

« PrécédentContinuer »