Choix littéraire, Volumes 11 à 12Chez C. Philibert, 1757 |
À l'intérieur du livre
Page 10
... heureux pen- dant fa vie , qu'il ne l'auroit été s'il eût ob- fervé la régle éternelle qui demande de ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qui nous fût fait ? On On me dira peut - être qu'il eft abfurde de ΤΟ CHOIX.
... heureux pen- dant fa vie , qu'il ne l'auroit été s'il eût ob- fervé la régle éternelle qui demande de ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qui nous fût fait ? On On me dira peut - être qu'il eft abfurde de ΤΟ CHOIX.
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
affez affure ainfi Amyntor Athénodore auffi Augufte auroit avoient avoit ayent beau befoin bonheur c'eft c'eſt c'étoit calomnie caufe chofes Cléon coeur Comédie comique conferver confidére connoitre défauts défirs déja efpéce efprit eſt étoient étoit fage fageffe faifant faifoit fans ceffe fans doute fatyre fecours femme fenfible fens fentimens fentiment fera feroit fervir fes yeux feul fiécle fimple fituation flaterie fociété foible foibleffes foient foin foit fommes fon cœur font fouffrir foulager fource fous foutenir fouvent fublime fuivant fujets gout graces hommes j'avois jamais joye jufqu'à jufte l'amitié l'amour l'efprit laiffe Lépide loix lorfque Lucain lumiéres maniére Ménandre méprifable mifére monde n'eft n'eſt néceffaire paffer paffions paroit penfer perfonne peuple Philofophe plaifir plaifirs Plaute plufieurs Poëme Poëte poffible préfent prefque premiére Prince puiffe raifon refpect refte ridicule ſes ſon tems tendreffe Térence théatre tion triftes vertu vice
Fréquemment cités
Page 125 - ... et capables d'exercer la fourberie des valets : ce peuple, d'ailleurs pantomime^ a donné lieu à ce jeu muet, qui quelquefois , par une expression vive et plaisante, et par une sorte de caricature qui réjouit la multitude, soutient seul une intrigue dépourvue d'art, de sens, d'esprit et de goût.
Page 79 - ... les Rois en tout tems & en tous lieux , que ceux que la Providence a élevés au faîte du gouvernement , pourroient fe garantir du poifon d'une adulation baffe & intéreflee , en faifant quelques-unes des réfléxions que je vai prendre la liberté de leur propofer.
Page 54 - Ce n'eft que pour mourir qu'il eft né, qu'il refpire, Et toute fa raifon n'eft prefque qu'un délire. S'il ne l'écoute point , tout lui devient obfcur ; S'il la confulte trop , rien ne lui paroit fûr.
Page 61 - De fon temps prétérit qui ne fut qu'imparfait, Temps de qui le futur réparera les pertes, Et le préfent eft tel , que c'eft l'indicatif D'un amour qui s'en va jufqu'à f infinitif.
Page 119 - Mais ce qui est inconcevable, ( c'est qu'un comique grossier, rampant et obscène , sans goût, sans mœurs, sans vraisemblance, ait trouvé des enthousiastes dans le siècle de Molière. Il ne faut que lire ce qui nous reste d'Aristophane, pour juger, comme Plutarque...
Page 132 - Molière que d'éviter le jargon et le barbarisme, et d'écrire purement : quel feu, quelle naïveté, quelle source de la bonne plaisanterie, quelle imitation des mœurs, quelles images, et quel fléau du ridicule ! Mais quel homme on aurait pu faire de ces deux comiques ! J'ai lu Malherbe et Théophile.
Page 128 - De ces trois genres , le premier eft le pluj utile aux mœurs , le plus fort , le plus diffîci- , le, & par conféquent le plus rare: le plus utile aux mœurs , en ce qu'il remonte à la fource des vices , & les attaque dans leur principe ; le plus fort , en ce qu'il...
Page 133 - ... lui-même. Perfonne ne fe corrige , dit- on encore: malheur à ceux pour qui ce principe eft une vérité de fentiment ; mais fi en effet le fond du naturel eft incorrigible, du moins le dehors ne l'eft pas. Les hommes ne fe touchent...
Page 66 - C'eft la flaterie d'imitation , qui répand dans une Cour les vices & les travers de deux ou trois perfonnes , & les vices & les travers d'une Cour fur toute une nation. Les fuccès de ces différens genres de Jlaterie en ont fait un...
Page 123 - Ménandre, où l'Etat fut toujours respecté , et où les intrigues privées prirent la place des affaires publiques. Les Romains, sous les consuls, aussi jaloux de leur liberté que les Athéniens , mais plus jaloux de la dignité de leur gouvernement, n'auraient jamais permis que la république fût exposée aux traits insultants de leurs poètes.