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Coillit en est le parfait faible, et | viendrait de la forme hypothétique colligivit, qui n'a jamais existé. Coillit est donc, tout simplement, une forme analogique, créée par un dé veloppement régulier de l'infinitif coillir. Note de W. Forster.) « Cueillir quelqu'un en haür », c'est « se prendre de haine contre lui » : Rollanz me COILLIT en haür, 3771. COL. R. s. Cou (Collum), 302, 601, etc. R. p., COLS, 713. COLOR. R. s. f. (Colorem), 3763. V. Culor et Culur. COLPS. S. s. m. Coup (Colaphus, colpus), 1109, 3438; et, par erreur, COLP, 866. R. s. m., COLP: Brandist sun COLP, 1509. COL, 1948. p. m.: COLPS, 1395. R. p. m.: COLPS, 554, etc., et cOLS, 541. On remarquera l'expression: A COLPS pleners, 2463, 3401. COMANDEMENT. R. s. Ordre (Commendamentum), 330. COMANDET. Verbe act., ind. prés., 3. p. s. (Commendat), 298. V. Cu

mant.

S.

COMANDET (AD). Verbe act., parf. comp., 3. p. s. (Commendatum habet), 2453. V. Cumant. COMANDET. Part. passé, employé substantivement, s. s. m. (Commendatus.) C'est celui qui s'est a recommandé », qui a fait l'acte appelé commendatio, le vassal Jointes ses mains, iert vostre COMANDET, 696. V. Cumant.

COMANT. Subst. verbal de comander (V. ce mot). S. s. m.: Ben soit vostre comant, 616. R. s. m.: COMANT, 946 et 1775.

COMANT. Verbe act., ind. prés., 1re p. s. Je commande (Commendo), 300.

V. Cumant.

COMMIBLES. Nom d'une ville d'Espagne qui appartenait aux païens (?), 198. COMPAIGN, Voc. s. m. Compagnon, 1456. V. Cumpainz, etc. CONFUSIUN. S. s. f. (Confusionem): De vos seit hoi male CONFUSIUN, 3276. CONOISANCE. R. s. f. Science (Cognoscentiam) Chrestiene est par veire CONOISANCE, 3987. V. Cunoisance.

CONOISENT. Verbe act., 3. p. p. de l'ind. prés. (Cognoscunt), 3901. V. Conuistre.

CONSEILL. R. s. Avis (Consilium), 3510. V. Cunseill.

CONSENTE. Verbo ct., subj. prés., 3. p. s. (Consential): Deus tut mai te CONSENTE! 1589. V. Cunsent.

CONSOUT (SUI). Verbe, parf. comp., 1re p. s. Je suis frappé, atteint (Consecutus sum): Dès l'ure que nez fuiTresquà cest jur que ci sui consoüt, 2372. Cf. dans Ogier (v. 6525): Fiert un François que il ot conseü. CONTE. R. s. m. Comte (Comitem), 2320. Le cas sujet est Quens, do comes. V. Cunte.

CONTRA(I)RE. R. s. Contrariété, ennui. Tel est le sens de ce mot dans le Renart, dans le Châtelain de Coucy, etc. (Contrarium), 310. CONTREDITE. Part. pass., r. s. f. Maudite (Contradictam). Les païens sont appelés « la CONTREDITE gent », 1932. V. Cuntredire.

CONTRÉE. R. s. f. Sens actuel (Contratam), 1455. V. Cuntrée. CONUISTRE. Verhe act., inf. prés. (Cognoscere), 530.- Ind. prés., 1re p. S.: CONUIS, 3409; 3. p. p.: CONOISSENT, 3901. Parf. simple, 3. p. s. : CONUIST, 2524 et 3566, et coNUT, 2875. COPIEZ. R. p. m. En parlant d'un cheval, on dit dans Roland qu'il a les pieds « copiez », 1652. Muller 3 a retrouvé la bonne leçon, qui est colpez, dans le sens de « bien taillés ». L'étymologie est celle de notre mot coupez. V. Colps.

CORDRES. R. s. f. Nom de ville en Espagne, Cordoue (Cordubam?), 71, 97.

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CORNEZ. Verbe neutre, ind. prés., 2. p. p. (Formé sur cornu): Se vus CORNEZ, n' ert mie hardement, 1710. 3. p. p.; CORNENT, 2111. Parf. simple, 3. p. s.: CORNAT, 2102. Fut., 1re p. s. : CORNERAI, 1702. Part. prés., s. s. m.: CORNANT, 1075. CORONE. R. s. f. Sens actuel (Coronam), 3236, 3538. Dans le sens de tonsure, au r. p. f.: CORONES, 3639. V. Curune, corune. CORONET. S. s. m. Celui qui est tonsuré (Coronatus), 1563.

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R. P.

m., CORONEZ: Proveires CORONEZ, 2956. V. Corone.

CORS. R. p. m. Trompettes, clairons (Cornua), 1629. V. Čorn. CORS. S. s. Corps (Corpus), 3900.

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COSTENTINNOBLE. R. s. f. (Constantinopolim), 2329. COSTED, COSTÉT. R. s. m. Côté (Costatum, de costa): COSTED, 346, et COSTET, 1066, 1315, etc. m.: COSTEZ, 305. COSTEIR. Verbe act., inf. prés. (Custodire, qui signifie ici « garder les morts »): Li Emperere fait Rollant COSTEÏR, 2962.

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COUS. R. p. m. Cuisiniers, queux (Coquos de coquus), 1817. CRAVENT. Verbe neutre, 3. p. p. du subj. prés: N'en ad recet dunt li mur ne CRAVENT, 1430. On avait proposé: « crèvent, crepent, » de crepare; mais c'est la seule fois que cette désinence du pluriel entrerait dans un couplet en en. Il faut écrire li murs et regarder? cravent comme une 3. p. s. du subjonctif du verbe craventer employé au neutre. V. le suivant.

CRAVENTE. Verbe actif, 3. p. s. de l'ind. prés. Renverser (Crepentat): Ambure CRAVENTE en la place dcvant sei, 3549.- Subj. prés., 3° p. s.: CRAVENT, 1430.

CREINT. Verbe act., 3. p. s. de l'ind. prés. (Tremit), 2740. V. Crent. CREIRE. Verbe employé tantôt comme actif et tantôt comme neutre, inf. prés. Croire (Credere), 987, 3980. Ind. prés., 1re p. s.: CREI, 575, etc. 3. p. s. CREIT, 577, etc. Fut., 2. p. p.: CREREZ, 196. Impér., 20 p. s. CREI, 3599, et 2 p. p.: CREEZ, 692. Imparf. du subj., 2 p. p.: CREÏSEZ, 1728. Rem. l'expression: Se ne l'assaill, dunc ne FazJO QUE CREIRE, 987. «Le sens serait : « Je ne fais chose que l'on doive croire ». (Note de Forster.) = Au v. 3667 on trouve creit en Deu; mais en a été ajouté par une autre main. CREISTRE. Verbe neutre, inf. prés. Croître (Crescere): Bleit n' i poet pas CREISTRE, 980.

CRENT. Verbe act., 3. p. s. de l'ind. prés. Craint (Tremit), 549, et CREINT, 2740. Fut., 2 p. p.: CRENDREZ, 791. Cond., 1re p. s., CRENDREIE: Jo me CRENDREIE que

vos vos meslisez, 257. L'assonance exige crient.

CRI. S. s. m. (C'est le substantif verbal de crier), 2064.

p.

CRIENT. Verbe actif ou neutre, 30 p. de l'ind. prés. Crier, et surtout jeter le cri de guerre » (Quiritant) : Li chrestien te recleiment e CRIENT, 3999. 1 Parf. comp.. 2. p. s. avec

un r. s. f., AD CRIÉE: Li Amiraz Preciuse AD CRIÉE, 3564.-Impér., 2. p. P., CRIEZ Adubez vos, si CRIEZ vostre enseigne, 1793. — Subj. prés., 3. p. s. (?): CRIET, 1618. CRIGNELS. R. p. m. Cheveux (d'un diminutif latin de crines), 2906. CRIGNETE. R. s. f. Crinière de cheval (diminutif roman de crinis), 1655.

CRIMINEL. R. s. (Criminalem)

2456.

CRISTALS. S. s. m. Ce mot désigne les pierres fines, ou plutôt les verroteries qui ornaient le pommeau de l'épée, la boucle de l'écu et le cercle du heaume (Crystallus), 2296. R. s. m. CRISTAL, 1263. CROCE. S. s. f. Tous les traducteurs ont rendu ce mot par « croix ». Cependant on trouve, au v. 2504, la forme cruiz, qui est régulière. CROCE vient de croccea, dont le primitif est croccum, croc, el a le sens de « crosse»: En l'Arcevesque est ben la CROCE salve, 1670. CROLLÉE (AD). Verbe actif, parf. comp., 30 p. s. avec un r. s. f.: A brandi... (Corotulatam habet): De sun algeir AD la hanste CROLLÉE, 442.

CRUISIEDES (AD). Verbe act., parf. comp., 3. p. s. avec un r. p. f. (Crucialas habet) CRUISIEDES AD ses blanches (mains) les beles, 2250. CRUISIEDES est un des très rares participes du Roland qui ont conservé la notation graphique de la dentale. Tous ceux du Saint Alexis l'ont gardée, et c'est un des principaux caractères de l'antiquité de ce poème. Toutefois nous pensons que la dentale était depuis longtemps tombée DANS LA PRONONCIATION, et qu'à la fin du XIe siècle elle devait avoir disparu de l'orthographe même des participes passés. C'est pourquoi nous ne l'avons pas rétablie dans notre texte critique où nous prétendons reproduire l'original de la Chanson de Roland, lequel fut écrit entre 1066 et

1096.

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dans Ducange ce mot, qui a le sens de crepitare): Ces escuz sur cez helmes CRUISIR, 3485. Ind. prés. (ou parf. simpl.), 3e p. s., CRUIST: CRUIST li accrs, 2302, 3. p. p.: CRUISSENT, 2540.

CRUIZ. R. s. f. Croix (Crucem), 2504. CRUPE. R. s. f. Croupe (Nordique kryppa): Curte la quisse e la CRUPE bien large, 1653.

CRUTE. R. s. f. Grotte (Cryptam): Ad Apolin en curent en une CRUTE, 2580. CUARD. S. s. m. Peureux (de coda, queue; l'animal qui a peur porte la queue basse: c'est un CUARD), 888.

R. s. m. : CUARD, 116 . S. p.

m.: CUART, 3337.

CUARDET (SE). Verbe pronominal, 3e p. s. de l'ind. prés. Est ou devient lâche (voy. le précédent): Mal seit de l'coer ki el' piz SE CUARDET, 1107.

CUARDIE. R. s. f. Lâcheté (voy.

Cuard), 1647. CUARDISE. R. s. f. Lâcheté (voy. Cuard), 3043, 3521. CUART. Adj. s. p. m. Lâches (voy. Cuard), 3337.

CUE. R. s. f. Queue (Cōdam et non caudam), 1665.

CUIGNEES. R. s. f. Cognées (Cuneatas), 3663.

CUISSE. R. s. f. (Coxam), 1653. CULCHET. Verbe actif ou réfléchi, 3. p. s. de l'ind. prés. (Collocat.) 10 Au réfléchi: SE CULCHET, 12, et SE CULCET, 2449. Parf. comp., 3o p. s. avec un s. s. m. : s'EST CULCHET, 2358; S'EST CULCET, 2496, et S'EST CULCEZ, 2992, 2o A l'actif. Parf. comp., 30 p. s. avec un r. s. m., AT CULCHET: Sur l' erbe verte puis 'AT Suef CULCHET, 2175, et AD CULCHET, 2204. Subj. prés., 3. p. s. : CULZT, 2682. 3° Au passif? Ind. prés., 3. p. s., avec un s. s. m., EST CULCHET Li soleilz EST CULCHET, 2481.

CULOR. R. s. f. (Colorem), 3720. V.
Culur et Color.
CULPE. R. s. f. (Culpam), 3720.

• Clamer sa CULPE, » c'est « réciter son mea culpa », 2239 et 2364. Deus! meie CULPE (c'est-à-dire : mea culpa), 2369. R. p. f.: CUL

PES, 1132

CULUMBE. R. s. f. Colonne (De Columnam, par l'intercalation d'une labiale), 2586.

CULUR. R. s. f. Couleur (Colorem), 441, 2299, etc.; COLOR, 3763; CULOR, Au r. p. f., CULURS a (vers |

3720.

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CULVERT. Adj. s. m. Misérable (Collibertus. ?? Les colliberts formaient une classe intermédiaire entre l'esclavage et la liberté, mais plus près des esclaves), 1394. Voc. s. m. : CULVERT, 763, etc. CULZT. Verbe act., 3. p. s. du subj. prés. de culcher (Collocet), 2682. CUM, CUME. Conjonction. (Quomodo.) CUM a deux sens : 10 « De la façon

que,

ainsi que », et 20 « Quand, lorsque, dès que ». = Il convient d'ajouter que, presque partout, CUM se distingue nettement de cume dans le texte de la Bodléienne. CUME ne s'emploie guère qu'avec des substantifs et adjectifs (CUME fols... Neirs CUME peis); tandis que CUM s'emploie PRESQUE toujours avec un verbe : Faites la guere CUM vos l'avez enprise, etc. Néanmoins il y a, en des textes du même temps, des exceptions à cette règle, que nous avons dû consacrer dans nos additions au texte d'Oxford. Après avoir précisé le sens, il en faut venir aux exemples: 10 CUM, dans le sens de « de la façon que »> On le trouve employé AVEC UN VERBE aux vers suivants : Que il me cheded CUM fist à Guenelun, 769. Si cum li cerfs s'en vait devant les chiens, 1874. Si CUM il poet, 2203. Dans les deux derniers cas, il est précédé de si (sic quomodo). Une seule fois, on le trouve avec un substantif: Altresi CUM un urs, 1827; mais c'est sans doute par suite d'une erreur qui est aisément réparable. Cum est également employé dans le sens exclamatif; mais ce n'est là qu'une variété à peine sensible du sens précédent : E! Sar- raguce, CUM ies oi desguarnie, 2598. = 2o CUM, dans le sens dé « lorsque » CUм il le vit, 1643. CUM je serai à Eis en ma chapele, 2917. CUMANT. Verbe neut. et quelquefois actif, 1re p. s. de l'ind. prés. (Commendo), 273, 289, et COMANT, 318, 3. p. s. CUMANDET, 319, 1138, et COMANDET, 298. 3. p. p.: CUMANDENT, 3694. Parf. simpl., 3. p. S.: CUMANDAT, 1817. Parf comp., 3. p. s. AD COMANDET, 2453 (sans complément), et 2952 (avec un r. n.).

Imp., 2. p. p.: CUMANDEZ, 2949. Part. passé, s. s. m.; COMANDET, 696. Ce verbe a plusieurs sens : 1o Il a gardé le sens latin de « con

fier, recommander >> (vers 2253, 2815, etc.). = 20 Il signifie encore a commander, ordonner» (vers 273, 2673, etc.). 30 Enfin il faut signaler une acception particulière aux vers 3015, 2432, 2970, 3057. Li reis CUMANDET un soen veier, 3952. Ce dernier sens est celui de « requérir par ordre ». V. Comand et Comandement.

CUMBATANT. V. le suivant. CUMBATTRE. Verbe qui, partout, est employé au réfléchi, sauf en un scul cas, v. 2603: S'il ne CUMBAT à cele gent hardie. (L'étymologie est battuere avec cum. V. Batre.) Inf. prés.: Me CUMBATRE, 566.- Ind. prés., 3. p. S.: SE CUMBAT, 733. Parf. simpl., 3. p. s.: s'I CUMBATIT, 2778. 2. P. p. SE CUMBLA]TIRENT, 1777. - Parf. comp., 3e p. s., avec un s. s. m.: S'EST CUMBATUZ, 2041. Fut., 1re p. S.: ME CUMBATRAI, 3844; 30 p. s. : CUMBATRAT SEI, 614.. Cond., 3. p. S. SE CUMBATREIT, 3804. Part. prés. (?) EN CUMBATANT, 1769. Asez est mielz que moerium CUMBATANT, 1475. C'est un véritable gérondif.

CUMBATANZ est encore employé comme substantif (s. p. m.) au v. 3188: De cels de France XX. milie CUMBATANZ, et aussi comme un adjectif signifiant brave >> (s. s. m. et f.: CUMBATANT) Li Emperere est ber e CUMBATANT, 2737. Unc ne vi gent ki si fust CUMBATANT, 3516. Part. pass., s. s. m.: CUMBATUZ, 2041. CUME. Conjonction. (Quomodo.) CUME s'emploie toujours avec des substantifs et adjectifs: CUME celui qui ben faire le set. 427. Issi est neir CUME peiz, 1635, etc. V. Cum.

CUMENCER. Verbe actif, inf. prés. Commencer (Cum-initiare), 2413. Ind. prés.. 2 p. s : Malvais sermun CUMENCES, 3600. 3. p. s. : CUMENCET, 138, 179, etc. 3. p. p.: CUMENCENT, 3910. Parf. simpl., 30 p. s.: cuMENÇAT, 323. On dit CUMEncer a. Ex.: CUMENCET A plurer, 2217. CUMENT. Conjonction. Comment, de quelque manière que... (Quomodo inde?): Deus set asez CUMENT la fins en ert, 3872. CUMENT qu'il seit, ne s'i voelt celer mie, 3522. Dans le premier vers cité, CUMENT a le sens actuel; dans le second, il doit se traduire par : « De quelque façon que... » CUMFAITEMENT. V. Faitement. CUMPAIGNE. S. s. f. Compagnie, troupe (Cumpania), 3034.

R. s.

S.

f.: CUMPAIGNE, 827, 912, etc. p. f.: CUMPAIGNES, 1757. R. p. f.: CUMPAIGNES, 3324.

CUMPAIGNIE. S. s. f. (Cumpania, avec l'accent tonique sur l'i), 1735.R. s. f.: CUMPAIGNIE, 587, et CUMPAGNIE, 1632.

CUMPAGNUN. V. le suivant. CUMPAINZ. S. s. m. (Il faut, pour cumpainz, supposer un type tel que companius, tandis que cumpaignun dérive de companionem, déclinaison qui déplace l'accent), 285, 546,3194, etc., et CUMPAIGNUN, 1160. -Voc. s. m.: CUMPAINZ, 1059; CUMPAIGN, 1051, et CUMPAIN, 2000.- R. s. m.: CUMPAIGNUN, 1020. S. p. m.: CUMPAIGNUNS, 2178.- R. p. m.: CUMPAIGNUNS, 858.

CUMPERÉE (AVRUNT). Verbe act., fut. antérieur, 3° p. p., avec un r. s. f. Auront payée (Comparatam habere - habent), 449. Subj. prés. 3. P. S., CUMPERT, 1592. CUMPERT. Verbe act., 3. p. s. du subj. prés. de cumperer (Comparet, paye), 1592.

CUMUNE. Adj. s. s. f. Générale ( Communis): La bataille est cUMUNE, 1320.

Te

CUMUNEL. Adj. s. p. m. Agissant en commun (Communales): nent l'enchalz, tuit en sunt CUMUNEL. 2446. CUMUNEMENT. Adverbe. Tous ensemble (Peut-être pour cumunelment, de communali-mente), 1416,

etc.

CUN. Conjonction (Quomodo): Tut issi CUN il sunt, 2435; et, au sens exclamatif: E! France dulce, CUN hoi remendras guaste, 1985. V. Cum. CUNDUIRE. Verbe actif, inf. prés. (Conducere), 945.- Ind. prés., 3. p. S.: CUNDUIT, 3370. Parf. simpl., 30 p. s.: CUNDUIST, 1315, et CUNDOÏST, 1392. 3. p. p.: CUNDUISTRENT, 685.

Parf. comp., 3. p. s., avec un r. s. m.: AD CUNDUIT, 3689, et, avec un r. p. m.: AD CUNDUIZ: 542, et AD CUNDUIT, 527. Fut., 1re p. s.: JO CUNDUIRAI, 892. Passif. Subj. prés., 1re p. p., avec un s. p. m. : SEIUNS CUNDUIZ, 46.

CUNFÈS. Part. pass., s. p. m. Confessés (Confessi): Ben sunt CONFÈS e asols, 3859. CUNFORT. R. s. m. Reconfort, encouragement (substantif verbal de conforter, confortiare), 1941. CUNFUNDRE. Verbe act., inf. prés. (Cunfundere), 17, 389, etc. Ind.

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CUNGET. R. s. m. Ce mot est employé dans le sens de « prendre congé, donner congé » (Commeatum, commiatum,par la consonnification de l'i): E! gentilz hom, car me dunez CUNᏀᎬᎢ ; 2177. Prennent CU(N)GET, 2764. CUNGIED, 337. D'après les assonances, cette dernière forme est la bonne.

CUNOISANCES. R. p. f. Signes qui, peints sur l'écu, servaient à reconnaître dans la mêlée les chevaliers de différentes nations. Ce ne sont pas des armoiries (Cognoscentias): Escuz unt genz de multes CUNOISANCES, 3090. V. Conoisance, 3987. CUNQUERE. Verbe act., inf. prés. Conquérir (Conquirere, et, en langue vulgaire, conquerere), 2920. - Ind. prés., 3. p. p.: CUNQUERENT (L'assonance semble exiger cunquièrent), 3032.- Parf. simpl.: 1re p. s.: CUNQUIS, 198. 3. p. s.: CUNQUIST, 3 et 2047. Parf. comp., 1re p. s., avec un r. p. m. et f., AI CUNQUIS, 2333. 2. p. p., avec un г. p. m.: AVEZ CUNQUIS, 1859. Fut., 1re p. s.: CUNQUERRAI, 988. 3. p. s.: CUNQUERRAT, 401. Fut. ant., 1re p. s., avec un r. p. f.: AVRAI CUNQUISES, 2352. Part. prés., s. s. m.: CUNQUERANT, 353, 2363 Part. passé, r. p. m.: CUNQUIS, 1859.

-

CUNQUERRANTMENT. Adv. En conquérant, à la façon d'un conquérant (Conquerenti-mente), 2867. CUNREER. Verbe actif, inf. prés. Préparer, disposer, armer (d'un type germanique, raidjan, mettre en ordre (?), qui a donné en bas latin conrediare, conredium): De guarnemenz se prent à CUNREER, 243.Parf. comp., 3. p. p., avec un r. p. m.: XII. serjanz les unt ben CUNREEZ, 161.

CUNREID. R. s. m. Équipement, bagage (V. l'étymologie du mot précédent, et Ducange, au mot Conredium), 2493.

CUNSEILL. S. s.: 1o Avis, sentiment (Consilium), 228. R. s. CUNSEILL, 3454; CONSEILL, 3510. On trouve l'expression « prendre conseil » dans le sens de « se décider »: Si PREN CUNSEILL que vers mei te repentes, 3590. 20 Conseil, assemblée. Se dit en particulier du Conseil |

du Roi. S. s., CUNSEILL: Dès ore cumencet le CUNSEILL que mal pris, 179.-R. s.: CUNSEILL, 62, 78. Rem. la locution « tenir conseill»: Ore en tendrum CUNSEILL, 3761. CUNSEILLER. Verbe act., inf. prés. Donner un conseil (Consiliare), 2212. Parf. comp., 3. p. p. UNT CUNSEILLET, 2668. Impér., 2. p. p.: CUNSEILLEZ, 20. Ce mot entre comme assonance dans les laisses en ier. CUNSENT. Verbe act. impér., 2. p. s. (De consentire.) Accorder, donner : Par ta mercit, me CUNSENT- Que mun nevold pois(se) venger, 3108, 3109. Subj. prés., 3. p. s., CUNSENTE: Deus tut mal te CUNSENTE, 1589.

CUNTE. R. s. m. (Comitem.) C'est le cas régime de Quens (Comes). QUENS se trouve aux v. 194, 625, etc; CUNTE, aux v. 327, 635, 1526, etc. etc. S. p. m.: CUNTE, 378, 577, etc. R. p. m.: CUNTES, 14, 207,

etc.

CUNTE. R. s. m. (Subst. verbal de cunter): L. milie chevaler sunt par CUNTE, 3078.

CUNTENANCE. R. s. f. Figure, maintien (Continentiam), 118.

R. P.

f., CUNTENANCES: Quant Carles veit si beles CUNTENANCES, 3006. Cf. 3086. CUNTENANT. R. s. m. Même sens que le précédent (Continentem): Cler le visage e de bon CUNTENANT, 3115.

CUNTENCE. Sun ceval brochet ki ort de l'CUNTENCE, 1591, pour : Sun ceval brochet ki de l' curre CUNTENCE. Dans cette dernière hypothèse, CUNTENCE serait ? un ind. prés. 3. p. s. d'un verbe fait sur contendere, et ayant le sens de « s'efforcer de, faire un effort... >> CUNTENÇUN. R. s. f. Effort. (Contentionem), 855.

CUNTENEMENT. R. s. Attitude (V. Cuntenance), 1598.- Les trois formes cuntenance, cuntenant et cuntenement nous montrent avec quelle facilité nos pères ajoutaient au même radical latin plusieurs suffixes différents. Les exemples abondent. CUNTER. Verbe act., inf. prés. Raconter, dire (Computare): Por la raison CUNTER, 68. CUNTES. V. Cunte. CUNTESSES. R. p. f. (Comitissas),

3729.

CUNTIENENT (SE). Verbe réfléchi, 3. p. p. de l'ind. prés. Se tiennent Se contenent), 3797. CUNTRALIEZ. Verbe réfl. imper. 2o p.

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