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PARIS.

IMP. SIMON RAÇON ET COMP., RUE D'ERFURTH, 1.

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Loi des élections.

Vérification des pouvoirs.

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Adresses.

Situation des partis. M. de Talleyrand et M. Pasquier.
Exposé des motifs et rapport. Ecrits de MM. Fiévée et

Benjamin Constant. Discussion de la loi des élections.

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- M. de Villèle. - M. de Serre.-M. de Bonald. M. de la Bourdonnaie. M. Cuvier. M. Beugnot. M. Lainé.

ticies.

Rejet des amendements.

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M. Corbière. Discussion des arPrésentation de la loi et discussion à la

Chambre des pairs. M. Molé. M. de Broglie. Discours de M. de Fitz

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Rapport de M. de Serre.

Discours de MM. Royer-Collard et Camille Jordan. Discussion à la Chambre des pairs. M. de Broglie. Lois sur les journaux et sur la saisie des écrits. - Défense de la liberté de la presse par MM. de Castelbajac, de Villèle, de la Bourdonnaie, Corbière et Benoist.. M. Royer-Collard. M. Courvoisier.

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M. de Bonald. Discussion à la Chambre des pairs. teaubriand et de Fitz-James.. - Discours de M. de Broglie et réplique de M. DeRéduction de l'armée d'occupation. Budget. Négociations à ce sujet. Emprunt. - Brochure de M. Casimir Perier. — Rapports de MM. Roy et Beugnot. Singulière attitude de l'opposition royaliste. Discours de M. de Villèle et réponse de M de Barante. Discours de M. LafDiscussion des articles.

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Réfugiés espagnols. MM. Clausel de Coussergues et Lainé.-Vif débat sur les budgets de la guerre et de la marine. Question de l'emprunt. Droits de la Chambre en cette maM. de Bonald et M. Camilie Jordan.

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budget à la chambre des pairs.

Loi des douanes.

de la session.

Étrange discours de M. de Chateaubriand. Loi sur la responsabilité des ministres non votée. Clôture

La session de 1816 s'ouvrait dans des circonstances difficiles pour la France et pour le ministère. Ainsi que nous l'avons dit, la résistance inattendue du duc de Wellington et du cabinet anglais avait paralysé la bonne volonté des autres cours, et il fallait que le roi renonçât au plaisir d'annoncer personnellement aux Chambres la libération prochaine d'une partic du territoire. D'un autre côté, des pluies abondantes et conlinues avaient gâté les récoltes, et la cherté des grains, chaque jour croissante, condamnait les populations à de cruelles souffrances, et provoquait déjà quelques désordres. Par une conséquence nécessaire, l'impôt foncier se payait mal, lcs impôts de consommation rendaient peu, et le ministre des finances, aux abois, se voyait forcé de solliciter des cours étrangères l'ajournement à trois mois du payement qui devait leur être fait en janvier et février, conformément aux stipulations des traités. Enfin, une question à laquelle le duc de Richelieu n'avait pas d'abord attaché beaucoup d'importance, la question des réclamations particulières des sujets étrangers, commençait à donner les plus vives inquiétudes.

Cependant, au jour fixé, le 4 novembre, la Chambre nouvelle, rassemblée au palais Bourbon, avec la Chambre des pairs, attendait l'arrivée de Louis XVIII. L'auditoire était nombreux, animé, et tout naturellement chacun cherchait dans la physionomie de la Chambre quelques indices de la force relative des partis. Le parti ultra-royaliste, puissant dans la dernière chambre, se trouvait fort réduit en nombre, mais il formait une masse compacte, solidement unie par la défaite et dont l'attitude semblait indiquer plus de colère que de découragement. Le parti du gouvernement, au contraire, s'était accru et paraissait plein de joie; mais il était aisé d'apercevoir qu'il n'était ni aussi homogène ni aussi fortement organisé que l'au

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