30. Colonel Warrington to the Earl of Feb. 12 | Conversation with Ambas Aberdeen sador from the Sultan 34. The Earl of Aberdeen to Colonel Oct. 15 Medicines for slaves Warrington 617 44. Mr. Cope to the Earl of Aberdeen.... Dec. 24 Replies to queries on Slave Trade and slavery in the Republic of the Equator 628 State of negotiation of Slave Trade Treaty....... 630 Ditto ditto Ditto ditto................... 634 636 free ..... 60. Mr. Adams to the Earl of Aberdeen April 22 Absence of Governor from Lima prevents renewal 644 Act 6 & 7 Vict. cap. 98. 81. Mr. Pakenham to the Earl of Aber- Oct. 29 Case of a slave arrived in deen the State of Massa- 82. The Earl of Aberdeen to Mr. Everett Nov. 21 Reply to note of October 15. Regret at error complained of 83. Mr. Pakenham to the Earl of Aber- Dec. 12 Rescindment of Rule of deen House of Representa- 84. The Earl of Aberdeen to Mr. Everett Dec. 31 Act 6 & 7 Vict. cap. 98. 666 669 671 Reply to note of November 1................................................ 671 95. The Earl of Aberdeen to Mr. April 26 Reply to query as to conMolyneux dition under which co- 98. Captain Hamerton to the Earl of Jan. 2 Reply to queries on Slave Aberdeen Trade and slavery at 674 99. The Imaum of Muscat to the Earl April 8 States his willingness fur- 675 100. The Earl of Aberdeen to the Dec. 21 Reply to Imaum's letter 676 ..... 678 Consular : PERSIA. 1844 102. Mr. Abbott to the Earl of Aber- July 25 Queries respecting Act 6 & TURKEY. 679 No. 7.-Aali Effendi to the Earl of Aberdeen.-(Rec. August 16.) MILORD, 1, Bryanstone Square, le 15 Août, 1844. AINSI que j'ai eu l'honneur de le dire à votre Excellence, dans notre dernière entrevue, un habitant de Tripoli de Barbarie, nommé Hagi-Ali, avait embarqué 33 Négresses à bord d'un bâtiment de commerce pour Constantinople. Pendant son voyage ce bâtiment a été forcé, par les mauvais temps, d'entrer dans le port de l'Ile de Zante; et aussitôt que le Gouverneur de cette île a su que ce navire contenait des esclaves, il a envoyé des officiers à bord, et a fait saisir par force ces 33 Négresses. A l'arrivée de cette nouvelle à Constantinople, et sur la réclamation du propriétaire, le Gouvernement de Sa Majesté le Sultan a fait des démarches auprès de son Excellence Sir Stratford Canning, afin d'obtenir la restitution de ces Négresses; démarches qui, malgré les bons offices de M. l'Ambassadeur de Sa Majesté Britannique, sont restées sans aucun résultat. Or, maintenant la Sublime Porte me charge d'attirer la bienveillante attention du Gouvernement de Sa Majesté sur cette affaire, qui paraît avoir surgi par suite d'une erreur de M. le Gouverneur de Zante; car le Gouvernement de Turquie n'ayant contracté aucun engagement ni conclu aucun Traité avec la Grande Bretagne relativement à l'abolition de l'esclavage dans ses possessions, ne peut reconnaître aux autorités Britanniques le droit d'empècher un sujet Turc de transporter des esclaves d'un port Turc à un autre port Turc, Que si votre Excellence m'objecte que ces esclaves ont été saisies dans le port de Zante, je répondrai en invoquant le droit des gens,, qui dit formellement que le navire est une fraction intégrante du pays dont il porte le pavillon. De plus la Sublime Porte croit sa réclamation d'autant mieux fondée, que les Négresses, dont il s'agit, n'ont point été débarquées sur le territoire Britannique, et qu'au moment où les autorités de Zante sont venues les confisquer, elles se trouvaient sous la protection du pavillon de la puissance à laquelle ce navire appartenait. Cette conduite aurait pu se justifier si quelque insubordination ou quelque plainte de la part de ces Négresses avaient nécessité l'intervention des autorités locales, comme cela est arrivé dans d'autres circonstances à peu près semblables. Mais, il est évident que dans le cas dont il est question, M. le Gouverneur de Zante n'avait aucun motif plausible d'agir comme il a cru devoir le faire. Votre Excellence sait parfaitement, sans qu'il soit besoin d'entrer dans des détails, qu'en Turquie la condition des esclaves est entièrement différente de celle des autres pays. L'esclavage des noirs est pour certains peuples une spéculation sur le travail et la vie de l'homme, qu'ils traitent au niveau de la brute. En Turquie, l'esclavage a un caractère que j'appellerai domestique; car nos esclaves font réellement partie de la famille. Et j'ose affirmer qu'il n'en est aucun, qui s'il était interrogé, regretât l'état primitif'et sauvage dont il a été tiré. Cette distinction profonde, me paraît digne d'être prise en considération par le Gouvernement de Sa Majesté. En conséquence, je me plais à espérer que votre Excellence voudra bien donner les ordres nécessaires, pour qu'on dédommage le dit Hagi-Ali, soit par la restitution de ses Négresses, soit. par une indemnité proportionnée à la perte qu'il a éprouvée par suite de cet événement. S.E. Le Comte d'Aberdeen, K.T. Je suis, &c. No. 8.-The Earl of Aberdeen to Aali Effendi. AALI. Foreign Office, September 27, 1844. THE Undersigned, &c. has the honour to acknowledge the receipt of the note addressed to him on the 15th ultimo, by his Excellency Aali Effendi, &c. In that note his Excellency complains of the seizure, at Zante, of 33 female slaves, from a Turkish vessel, bound from Tripoli to Constantinople, and driven into a port of that island by stress of weather, and requests either that the slaves in question may be restored to their owner, or that a pecuniary indemnity may be granted to the owner, equal to the loss he has sustained by their emancipation. The Undersigned has now the honour, in accordance with the opinion given on this case by the proper law adviser of the Crown, to state to his Excellency Aali Effendi, that there has been no seizure of the slaves in question for the purpose of confiscating them for the benefit of the Ionian Government or otherwise, but that the occurrence complained of is simply the effect of an absolute and invariable law prevailing at Zante, by which all persons arriving within the Ionian territory become absolutely free, and cannot be again consigned to slavery. A similar law prevails in England, and throughout the British dominions; and it applies equally to all persons, whether brought in vessels belonging to British subjects, or to the subjects of Sovereigns or States who have, or have not, entered into Treaties with Great Britain for the abolition of the traffic in slaves. Under these circumstances, it only remains to the Undersigned to express to his Excellency Aali Effendi the regret of Her Majesty's Government that they are unable to comply with the request put forward by his Excellency in his note of the 15th ultimo. The Undersigned, &c. H.E. Aali Effendi. TURKEY (Syria). ABERDEEN. CONSULAR. No. 22.-Mr. Kerr to the Earl of Aberdeen.-(Rec. Jan. 15, 1844.) I REGRET to inform your Lordship, that it is a very common practice for Europeans resident in this island to purchase slaves for the purpose of employing them as servants in their establishments, and that some of those who enjoy British protection have been guilty thereof. I have pointed out to some of these parties the heavy indignation that such conduct would call forth from Her Majesty's Government; but they assert in extenuation the ameliorated condition of the slaves by falling into the hands of European instead of Mahomedan masters, and that were they to dismiss them, and so render them liable to be |