Scènes de la vie parisienneA. Houssiaux, 1870 |
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... jeta sur le pavé comme un chien , je ren- contrai le maréchal - des - logis de qui je vous ai déjà parlé . Le cama- ¦ rade se nommait Boutin . Le pauvre diable et moi faisions la plus belle paire de rosses que j'aie jamais vue ; je l ...
... jeta sur le pavé comme un chien , je ren- contrai le maréchal - des - logis de qui je vous ai déjà parlé . Le cama- ¦ rade se nommait Boutin . Le pauvre diable et moi faisions la plus belle paire de rosses que j'aie jamais vue ; je l ...
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... jeta sur sa femme un regard qui la fit rougir , elle baissa les yeux , et il eut peur de se trouver obligé de la mépriser . La comtesse craignait d'avoir effarouché la sauvage pudeur , la probité sévère d'un homme dont le caractère ...
... jeta sur sa femme un regard qui la fit rougir , elle baissa les yeux , et il eut peur de se trouver obligé de la mépriser . La comtesse craignait d'avoir effarouché la sauvage pudeur , la probité sévère d'un homme dont le caractère ...
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... jeta aux pieds du colonel , et voulut le retenir en lui prenant les mains , mais il la repoussa avec dégoût , en lui di- sant : Ne me touchez pas . - La comtesse fit un geste intraduisible lorsqu'elle entendit le bruit des pas de son ...
... jeta aux pieds du colonel , et voulut le retenir en lui prenant les mains , mais il la repoussa avec dégoût , en lui di- sant : Ne me touchez pas . - La comtesse fit un geste intraduisible lorsqu'elle entendit le bruit des pas de son ...
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... jeta dans ce moment - là . Ce début ayant excité la curiosité du jeune homme auquel Der- ville avait récemment vendu sa charge , l'ancien avoué lui raconta l'histoire qui précède . Deux jours après , le lundi matin , en revenant à Paris ...
... jeta dans ce moment - là . Ce début ayant excité la curiosité du jeune homme auquel Der- ville avait récemment vendu sa charge , l'ancien avoué lui raconta l'histoire qui précède . Deux jours après , le lundi matin , en revenant à Paris ...
Seite 69
... jeta sur moi , je fus roulé , porté dans une gon- dole et transporté dans un cachot des puits . J'avais vingt - deux ans , je tenais si bien le tronçon de mon épée que pour l'avoir il aurait fallu me couper le poing . Par un singulier ...
... jeta sur moi , je fus roulé , porté dans une gon- dole et transporté dans un cachot des puits . J'avais vingt - deux ans , je tenais si bien le tronçon de mon épée que pour l'avoir il aurait fallu me couper le poing . Par un singulier ...
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Seite 132 - Cette injustice frappa le monde judiciaire, les avocats, les huissiers, tout le monde, excepté Popinot, qui ne se plaignit point. La première clameur passée, chacun trouva que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, qui certes doit être le monde judiciaire.
Seite 62 - Quitter ses habitudes, devenir un autre que soi par l'ivresse des facultés morales et jouer ce jeu à volonté, telle était ma distraction. A quoi dois-je ce don? Est-ce une seconde vue? Est-ce une de ces qualités dont l'abus mènerait à la folie ? Je n'ai jamais recherché les causes de cette puissance ; je la possède et je m'en sers, voilà tout.
Seite 394 - Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
Seite 59 - Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause, qu'il existe dans notre société trois hommes, le prêtre, le médecin et l'homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde? Ils ont des robes noires, peut-être parce qu'ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions.
Seite 206 - En éclairant la profondeur de son caractère et les ressorts de sa grandeur, on pourra comprendre comment les accidents commerciaux que surmontent les têtes fortes deviennent d'irréparables catastrophes pour de petits esprits. Les événements ne sont jamais absolus, leurs résultats dépendent entièrement des individus : le malheur est un marche-pied pour le génie, une piscine pour le chrétien, un trésor pour l'homme habile, pour les faibles un abîme.
Seite 61 - Chez moi l'observation était déjà devenue intuitive, elle pénétrait l'âme sans négliger le corps ; ou plutôt elle saisissait si bien les détails extérieurs qu'elle allait sur-le-champ au delà ; elle me donnait la faculté de vivre de la vie de l'individu sur laquelle elle s'exerçait en me permettant de me substituer à lui, comme le derviche des Mille et une Nuits prenait le corps et l'âme des personnes sur lesquelles il prononçait certaines paroles.
Seite 62 - Lorsque, entre onze heures et minuit, je rencontrais un ouvrier et sa femme revenant ensemble de l'AmbiguComique, je m'amusais à les suivre depuis le boulevard du Pont-aux-Choux jusqu'au boulevard Beaumarchais. Ces braves gens parlaient d'abord de la pièce qu'ils avaient vue; de fil en aiguille, ils arrivaient à leurs affaires; la mère...