Compl. se to Swits 7-14-37 33235 POLYBIBLION REVUE BIBLIOGRAPHIQUE UNIVERSELLE DE QUELQUES OUVRAGES SUR LES PROBLÈMES La Restauration de la France, par AMÉDÉE de MARGERIE, professeur à la faculté des -La La La Providence et les châtiments de la France, par le R. P. TOULEMONT de la compagnie de Jésus. Paris, Joseph Albanel, 1872. In-12 de x-307 p. Prix: 3 fr. Vérité à la France, ou cause et remède de nos malheurs, par l'abbé BUYAT, vicaire général de Belley. Lyon, Josserand, 1871. In-8 de XI-240 p. Prix: 3 fr. — Du Besoin qu'a la France d'une régénération religieuse et morale, politique et sociale, par un passant. Paris, Charles Douniol, 1872. In-8 de XVI-190 p. Prix: 2 fr. 50. Le Salut de la France par la liberté, par FRÉDÉRIC JACQUES. Paris, Poussielgue frères, 1872. Gr. in-8 de 1-90 p. Prix: 1 fr. 50. L'Autorité et la liberté, par Mgr LANDRIOT, archevêque de Reims. Paris, V. Palmé, 1872. In-12 de XIII-267 p. Prix: 2 fr. Souveraineté nationale et la Révolution, par NOURRISSON, membre de l'Institut. Paris, Didier, 1872. In-18 j. de 82 p. Prix: 1 fr. Le Radeau de la Méduse, par A. de PONTMARTIN. 2 édit. Paris, Michel Lévy, 1872. Gr. in-18 de 304 p. Prix : 3 fr. Les jours d'épreuve, par E. CARO, membre de l'Institut. Paris, Hachette, 1872. In-18 j. de 309 p. Prix: 3 fr 50. Du découragement. Réflexion sur le temps présent, par ANTONIN RONDELET. Lyon, Josserand, 1871. In-18 j. de 106 p. Prix: L'Opposition et la révolte, par ANTONIN RONDELET. Lyon, Josserand, 1871. In-18 j. de 130 p. Prix: 1 fr. 50. Le mal social et ses remèdes prétendus. Etudes critiques en faveur du vrai remède, par TH. HENRI MARTIN, doyen de la faculté des lettres de Rennes, membre de l'Institut. Paris, Didier, 1872. In-8 de 47 p. Prix: 1 fr. 1 fr. 50. Nous ne devons pas nous dissimuler que la ligne de conduite proposée, pour régénérer la France, par l'éminent professeur à la faculté des lettres de Nancy dans son ouvrage intitulé La Restauration de la France, paraîtra à quelques-uns plus idéale que pratique. Voilà longtemps en effet, que le bien n'est plus qu'un idéal, dont on n'essaye même pas de se rapprocher, parce qu'il faudrait une somme d'énergie et de courage dont nous ne sommes plus capables. Et d'abord, n'aurions-nous pas besoin de nous débarrasser de cet esprit de doute qui envahit les âmes honnêtes et leur persuade qu'il n'y a rien à faire pour le bien, que la France est inguérissable? M. de Margerie a sur sur ce thème deux admirables chapitres, où il démontre avec une logique inflexible l'erreur de cette assertion trop accréditée : les nations, comme les individus, naissent, grandissent et meurent fatalement. Puis, faisant le procès à la société tout entière, il porte à son dossier la paresse, la mollesse et le luxe, la corruption, l'esprit révolutionnaire et l'affaiblissement des mœurs publiques, enfin l'incroyance: autant de crimes qui ont pour sanction la mort d'un peuple, si ce peuple ne les chasse pas de son sein. Nous sommes bien forcés de reconnaître que ces chefs d'accusation ne sont que trop fondés. Comment donc guérir une société ainsi gangrenée? C'est ce que l'auteur examine dans une seconde partie: la France peut encore Tome VIII. 1 JUILLET 1872. |