Les gloires maritimes de la France: L'amiral Baudin

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E. Plon, Nourrit et cie, 1888 - 172 Seiten
 

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Seite 9 - ... obscurcir dans ses vieux jours ce qu'il a fait dans ses jours de force pour obtenir l'estime des savants, et si ces invitations fraternelles étaient insuffisantes, je serais obligé de me rappeler aussi que mon premier devoir est d'empêcher que l'on n'empoisonne la morale de mon peuple.
Seite 98 - Bonaparte ; je mourrais moi-même aujourd'hui de douleur de voir l'Empereur quitter la France, si je pensais qu'en y restant il pût encore quelque chose pour elle. Mais il faut qu'il ne la quitte que pour aller vivre honoré dans un pays libre — non pour mourir prisonnier de nos rivaux.
Seite 94 - Si la France, paisible et heureuse, pouvait, sans craindre ni dissensions intérieures ni invasion de l'étranger, discuter à loisir les institutions qui lui conviennent, aucune puissance au monde ne nous contraindrait à voter en faveur de l'acte qu'on nous propose aujourd'hui. Mais la patrie est en danger, l'Europe nous menace de toutes parts et le devoir de tous les vrais Français est de se rallier autour du chef du gouvernement, de faire cause commune avec lui contre l'ennemi commun. Nous donnons...
Seite 98 - Il peut se 6 fier à moi. J'ai été opposé de principes et d'action à sa tentative de remonter sur le trône, parce que je la considérais comme devant être funeste à la France, et certes les événements n'ont que trop justifié mes prévisions : aujourd'hui il n'est rien que je ne sois disposé à entreprendre pour épargner à notre patrie l'humiliation de voir son ancien souverain tomber entre les mains de notre plus implacable ennemi.
Seite 8 - J'ai un jeune frère dont l'éducation s'est malheureusement ressentie des temps de trouble dont nous sortons à peine : je viens vous demander de vouloir bien l'admettre au nombre de vos élèves. Je suis nommé général en chef de l'armée d'Italie : je pars dans quelques jours, demain ou après demain peut-être ; si, pendant mon absence, vous voulez bien avoir la bonté de m'adresser, chaque décade, le bulletin des progrès de mon frère, quelque occupé que je puisse être des soins de mon...
Seite 3 - Cosmao, les Plassan, les Bourayne, — si j'en oublie, on voudra bien remarquer que j'omets à dessein le nom de mon père. — Tous ces hommes de guerre, si remarquables à des titres divers, avaient un trait commun qui m'a vivement frappé : ils ne mettaient rien au-dessus de la prise d'une frégate anglaise. Des frégates anglaises I On n'en a jamais pris beaucoup.
Seite 146 - Vera-Cruz, de me remettre la réponse définitive du gouvernement mexicain aux demandes de la France. Cette réponse ne me laissait aucun espoir d'obtenir par des voies pacifiques l'honorable accommodement que j'avais été chargé de proposer au cabinet mexicain.
Seite 97 - Infatigable, qui sont ici sous mes ordres, n'ont une marche supérieure; le hasard met par bonheur en ce moment à ma disposition deux magnifiques navires américains, — le Pike et le Ludlow, — qui, par suite de la paix récemment conclue, se trouvent à mes côtés, au bas de la Gironde, tout prêts à faire voile pour les Etats-Unis. Tous deux ont, par leur rapidité extraordinaire, échappé, comme corsaires, à toutes les croisières anglaises, pendant la dernière guerre. Je les emmènerai...
Seite 147 - ... maintint dans cette position jusqu'au coucher du soleil, combinant habilement ses bordées, de manière à canonner le bastion de Saint-Crispin et la batterie rasante de l'Est. A quatre heures vingt minutes, la tour des signaux, élevée sur le cavalier du bastion de Saint-Crispin, sauta en l'air en couvrant de ses débris le cavalier et les ouvrages environnants.

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