La triade française de Musset, Lamartine, Victor Hugo: petit recueil de poesies

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D.C. Heath & Company, 1900
 

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Seite 12 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Seite 39 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul 'm'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Seite 40 - O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours...
Seite 39 - Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
Seite 40 - O lac! rochers muets! grottes! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos...
Seite 41 - Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou...
Seite 125 - Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche, Vos ailes sont d'azur. Sans le comprendre encor vous regardez le monde. Double virginité! corps où rien n'est immonde, Ame où rien n'est impur!
Seite 11 - Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de blanc une molle élégie ? L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains...
Seite 124 - Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Quand vous la respirez ; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et de rayons dorés.

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