Voltaire et la société au XVIIIe siècle, Bände 8-9

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Seite 97 - C'est de Rousseau le digne et noir palais. Là se tapit ce sombre énergumène, Cet ennemi de la nature humaine, Pétri d'orgueil et dévoré de fiel, II fuit le monde et craint de voir le ciel. Et cependant sa triste et vilaine âme Du dieu d'amour a ressenti la flamme.
Seite 23 - Vous n'avez pas du penser que je voulusse être redevable à M. de Voltaire de mon rétablissement. Qu'il vous serve utilement et qu'il continue au surplus ses plaisanteries sur mon compte, elles ne me feront pas plus de chagrin que de mal.
Seite 335 - On ne parlera plus français, que Voltaire sera encore traduit dans la langue qui lui aura succédé. Cependant, rempli du plaisir que m'ont fait ses productions si variées, et chacune si parfaite en son genre , je ne pourrais sans ingratitude me refuser à la proposition que vous me faites de contribuer au monument que lui élève la reconnaissance publique.
Seite 351 - Les plus beaux momens de ma vie Sont donc ceux que je n'ai point vus! Vous avez orné mon image Des lauriers qui croissent chez vous : Ma gloire , en dépit des jaloux, Fut en tous les temps votre ouvrage.
Seite 345 - C'est lui qui avait inspiré à Pigale de faire une statue antique comme le Sénèque se coupant les veines. En vain plusieurs d'entre nous se récrièrent, lorsque Pigale apporta le modèle. Je me souviens d'avoir bien combattu et Diderot et Pigale; mais nous ne pûmes détourner de cette mauvaise route ni le philosophe ni l'artiste échauffé par le philosophe. CHAPITRE IX. Premier voyage en Angleterre. Franklin, Garrick , le lord Shelburne. Lettre et vers inédits de La Harpe. Raynal. Lettre de...
Seite 252 - ... général. On a trouvé dans les montagnes de la Hesse une pierre qui paraissait porter l'empreinte d'un turbot, et sur les Alpes un brochet pétrifié : on en conclut que la mer et les rivières ont coulé tour à tour sur les montagnes.
Seite 387 - L'oncle est sec comme une allumette , le neveu est gros comme un tonneau ; l'oncle a des yeux d'aigle, le neveu a la vue extrêmement basse. Tout ce qui les rapproche, c'est que le neveu est un fort honnête homme, et l'oncle est 'un bienfaisant , malin et charmant enfant. Ce neveu n'a jamais prétendu aspirer aux lauriers de la poésie ; mais il a cru pouvoir partager avec son oncle la réputation d'historien ; et voilà le mal.
Seite 188 - Eh ! qui est-ce qui a fait cela ? » Je m'amusai quelque temps à le faire deviner; enfin je nommai Pompignan. Ce fut comme un coup de théâtre; les bras lui tombèrent ; tout le monde fit silence et fixa les yeux sur lui. — Redites-moi la strophe. » Je la répétai; et l'on peut s'imaginer avec quelle sévère attention elle fut écoutée. — II n'ya rien à dire. La strophe est belle.
Seite 248 - Comme je ne lis aucune des sottises de Voltaire, je n'ai su que par mes amis le mal qu'il a voulu dire de moi ; je lui pardonne comme un mal métaphysique qui ne réside que dans sa tête, et qui vient d'une association d'idées de Needham et Buffon. Il est irrité de ce que Needham m'a prêté ses microscopes et de ce que j'ai dit que c'était un bon observateur. Voilà son motif particulier, qui, joint au motif général et toujours subsistant de ses prétentions à l'universalité...
Seite 331 - ... qui fut généralement admirée. Le prince de la littérature y est assis sur une draperie qui lui descend de l'épaule gauche par le dos , et enveloppe tout son corps par derrière. Il a la tête couronnée de lauriers; la poitrine, la cuisse, la jambe et le bras droits nus. Il tient de la main droite , dont le bras est pendant, une plume.

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