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Nationale a prononcé en faveur de la première; mas la feconde réclame encore. Elle foutient le droit de repréfentation ne peut pas être ôté à que des Citayens qui ont défendu les principes conf titutifs de l'Atlemb ée Nationale, & qui ne pouvoient pas concourir à la première Election, fans tranir ces principes & leur ferment, & elle op pofe aux nouveaux pouvoirs, que l'Affemblée qui les a donnés, a éré cɔ voquée d'une manière irré gulière,partielle &contraire au Règlement de S. M.

la

» Je vous pre, Monfieur, de vouloir bien inférer ma Lettre dans vore Jounal. Il eft effenteb, dans un moment aufli intérellant Nation, que les faits foient exact.ment confignés pour dans les dépôts que l'Histoire confu tera un jour, » J'ai 1 honneur d'ê.re, &c.

DE LADEBAT, Comm faire de la Nobleffe de Guienne, qui a protefté contre les. Pouvoirs Impé atifs.

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Pars, 13 Juillet 1789.

Autre Lettre au Rédacteur.

Verfailles le 22 Juillet 1789.

"Vous avez, Meffieurs, par erreur, annoncé dans le N°. 30 du Mercure qui a paru e 11 Juillet dernier, à la page 63, que « le Baron de Cernon,

Dépuré de la Noble Te de Châlons-fur-Marne, » a protefté contre les Délibérations qui fero ent » pifes par l'Affemb'ée Nationale, jufqu'à ce » qu'il ait reçu de nouveaux Pouvoirs » le fait eft que je n'ai jamais protefté, ni eu intention de le faire; que relcroyant pas avoir befoin de nouveaux Fouvoirs, j'ai, dès le jour de la réunion, pris voix dé ibérative à l'Ailemblée Nationale. » « J'ai l'honneur d'être, &c...

le Baron DE CFRNON, Député de la Nobleffe du Bailhage de Chaalons-fur-Marne.

JOURNAL POLITIQUE

DE

BRUXELLES.

POLOGNE.

De Varsovie, le 12 juillet 1789. C'EST le Lieutenant d'Artillerie Rubnicki qui a arrêté le Prince Poninski sur les frontières de la Prusse. Ce prisonnier, ramené dans la capitale, est maintenant logé aux casernes de l'Artillerie, où il sera désormais détenu.

Le nouveau Ministre de la République, auprès de la Porte Ottomane, a reçu ses instructions, dont on cite les principaux articles suivans:

1o. Demander l'exécution des anciens trai-tés, et nonimément de celui de Carlowitz ; 20. déterminer la Porte à faire cause commure avec les Cours de Londres et de Berlin, dars leurs vues concernant la République; 3°. Rcnouveler les propositions faites en 1786, au Sujet du commerce Polonois sur le Niester et la mer Noire; 4°. déterminer la Porte à adN. 32. 8 Août 1789.

C

par ies

troupes

mettre un Ministre de la République, qui résidera toujours auprès d'elle; 5. assurer la Porte qu'à sa considération la République fait évacuer son territoire Russes, et l'engager à agir de concert avec les Puis sances alliées , pour que ces troupes ne puissent entrer en Pologne, sous aucun prétexte quelconque; 6°. demander l'accession de la Porte à la garantie qui sera faite à la République par les Cours de Londres et de Berlin.

ALLEMAGNE.

De Hambourg, le 25 juillet.

Le Danemarck, wevenant sur sa conduite politique de l'année dernière, s'est,à la fin, invariablement fixé au rôle qu'on lui proposoit au commencement de la guerre du Nord. Il s'est soumis à une neutralité parfaite Captivé par les démarches infiniment pressantes de plusieurs Puispour sances, il a rendu publiques, la sécurité du Nord, les deux lettres Ministérielles que voici.

Lettre écrite de la part des trois Ambassadeurs Plénipotentiaires d'Angleterre, de Prusse et des Etats-Généraux des Provinces-Unies, à Son Excellence M. le Comte de Bernstorff, en date du 6 juillet 1789.

» Par la lettre, qu'au nom de nos Souverains respectifs nous avons eu l'honneur de

remettre à Votre Excellence, dans le mois d'avril dernier, nous l'avons priée de vonloir bien, par des voix amicales, engager S. M. le Roi de Danemarck å observer une neutralité parfaite et illimitée pendant les troubles acthels du Nord, afin de prévenir l'extension des hostilités, qui ne pourroient que retarder et rendre plus difficile le rétablissement d'une paix durable. La réponse que Votre Excellence nous fit alors au nom du Roi, portoit, que S. M. ne pouvant rien décider à cet égard, avant de s'être assurée des intentions de S. M. PImpératrice de Russie, son alliée, Elle avoit fait expédier aussitót un Courrier à Pétersbourg. Comme ce Courrier est aujourd'hui de retou, nous prenons la liberté de nous adresser de nouveau à Votre Excellence, pour la prier de vouloir bien nous communiquer la résolution de sa Cour: nous nous flattons d'avance de l'espérance que cette résolution remplica pleinement les vœux de nos Souverains respectifs. en leur annonçant, de la part de 6. M. le Roi de Danemarck, cette neutralité désirée. « Nous avons Phonneur d'être, etc. Signés, ELLIOT, ARNIM, VANDER GOBS. Réponse du Comte de BERNSTORFY.

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Le Roi, mon maître, aussi fidèle aux engagemens qu'il a contractés, qu'à son amour pour la paix, ainsi qu'au bien être general pour lequel il s'intéresse constarment, n'a pu se permettre de contrevenir aux stipulations sacrées d'un traité défensif, sas le cousentement exprés de la Puissance même qui avoit le droit incontestable de

сі

les réclamer. Le Roi a donc dû prévenir la Russie, et se concerter avec elle sur le désir que les Ministres Plenipotentiaires de Ja Grande-Bretagne, de Prusse et des EtatsGénéraux des Provinces Unies lui ont fait connoitre au nom de leurs Souverains, concernant une neutralité parfaite et illimitée qu'ils exigeoient de sa part, tant par terre que par mer, durant la présente guerre qui trouble malheureusement le repos du Nord. Quoique cette neutralité ne soit pas, dans le fond, incompatible avec la concession des secours stipules dans un traité qui n'a pour objet qu'une défense commune, le Roi qui a trouvé, dans l'amitié et la modération de S. M. l'impératrice de toutes les Russies, un parfait rapport avec les mêmes sentimers dont il se sent animé, convaincu d'ailleurs, avec cette auguste Princesse, que les trois Cours unies ne sont guidées, dans leurs démarches, que par l'amour pour la paix géné rale, consent d'observer, durant les présens troubles du Nord, une neutralité telle que les trois susdites Cours l'ont proposée. En revanche, S. M. espère et exige de son côté, que, par un heureux retour des mêmes principes et sentimens de leur part, les trois hautes Cours conserveront et maintiendront également, pendant toute cette époque, la même neutralité, relativement aux affaires du Nord, afin d'accélérer, par leurs soins et leurs efforts réunis, le rétablissement de la paix générale qui seule forme l'objet des des vœux de S. M. »

« Le soussigné a l'honneur de communiquer cette résolution du Roi, son maître, aux trois Ministres des Cours unies, en réponse

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