1

MERCURE DE FRANCE.

L'Art de peindre, Traduction libre en vers françois du Poëme latin de Charies-Alphonse Dufefnoy, avec des Reararques; par M. Renou, Peintre du Roi, Secrétaire-Adjoint de l'Académie Royale de Peinture & Sculpture, &c. ; in-8°. A Paris, de l'imprimerie de Mofieur ; fe trouve chez Didot le jeune, qual des Auguins; & Firnin Didot, rue Dauphine; & à l'Académie de

Peinture.

Nouvelle fuite d'Harmonie à 8 & 9 Parties, pour 2 Clarinettes, 2 Haut bois, 2 Baflons, 2 Cors & Serpent ou Contre-baffe, contenant des Ouvertu res, Airs & Ariettes d'Opéras férieux ou comiques, arrangés par M. Gibeauer. Prix, 7 liv. 4 fous. Á Paris, chez Boyer, Md. de Mufique, rue de RiRichelien, à la Clef d'or; & chez Mme. Lemenu, rue du Roule, à la Cl. d'or.

Trois Quatuors d: G. Haydn, arrangés pour le Clavecin, ou Piano-Forté avec accompagnement de Violon & Baffe, par M. Lachnitt. Première fuite. Prix, 9 liv. pour Paris & la Province, port frauc par la Pofte. A Paris, chez Leduc, Md. de Mufique, rue du Roule, 'N°. 6,

Numéros 15 à 24 ou se. Année des Feuilles de Terpfychure, pour la Harpe & le Clavecin. Prix, chaque N., 1 kv. 4 f. Abonnement pour chaque Journal, 30 liv. franc de port. A Paris. chez Coufineau père & fils, Luthiers de la Reine, rue des Penlies.

TABL
BL E.

LE Père d'un Supplicié. 73] Comédie Italiente.

Cherade, Enig, & Log. Théatre de Monfieur.
Tableau.

Quédie Françoife.

193

77 Annonces & Notices.

EXEMPLE douloureux de gloire & de difgrace. Combien il der jouir, & combien il fouffrit!

Il régnoit fur notre Parnasse,

Et loin de nous mourut profcrit.

(Par M. D*** T*****.)

No.14. 22 Août 17898

E

COUPLETS

A Mile. VARESCOT, fur l'Air Philis demande fon Portrait.

IRIS, l'Amour fe plaint de vous,

Je dois vous en inftruite :

Lorfqu'il rendit vos yeux fi doux,

C'étoit pour tout féduire ;
Mais vous aimez fidèlement,
Malgré ce Dieu volage,
Vous donnez tout au fentiment,
Sans confulter l'ufage.

Nos Belles favent mieux jouir
D'une heureufe jeunesse :
Leur idole, c'eft le plaifir;

La vôtre eft la tendreffe.

Yous ne voulez qu'un cœur conftant,

Quel ennuyeur partage
C'eft le charme du fentiment,

Mais il n'eft plus d'usage.

Nos Belles trouvent le bonheur
Au Temple de la Mode :

Un ton fimple, un air de candeur,
Yous paroît plus commode;

De tout ce que je blâme:

Dans vos traits comme dans vos goûts,

Laiffez moins voir votre ame;

C'eft nous critiquer forteinent,

Tachez d'être moins fage;

Voulez-vous voir le fentiment

Triompher de l'ufage.

(Par Mme. de Montenclos.

E

Explication de la Charade, de l'Enigme & du Logogriphe du Mercure précédent.

LEmot de la Charade eft Troupeau, celui

de l'Enigme eft Fougère; celui du Logogriphe eft Miel, où l'on trouve Lime.

CHARADE.

CHACUN reçoit fa nourriture
De mon premier;

L'imitateur de la Nature

Eft mon dernier :

Laboureurs, plus vos champs font fuperbes,
Plus vous devez facrifier de gerbes
Qu'on exige pour mon entier.

(Par M. N. D. de Neuville aux

Loges, près Orléans,)

É NIG ME.

LECTEUR, je m'annonce avec bruit,
fans jamais caufer d'alarmes ;

Pourtant l'effet qui me produit

Fait bien fouvent verfer des larmes.