» telles qu'il ne les auroit certainement pas soignées d'une manière particulière & règne le même goût de style dans toutes . En un mor, si c'est une fraude littéraire, nousy gagnons un Ecri . . Nous avons également propres à instruire & à amuler; » elles sont pleines de cet esprir de philan thropie & de bienfailance qui caracté» rise les Ouvrages de Sterne, sans être gå» tées par aucuns des défauts que quelw ques Lecteurs leur reprochent , D'accord avec le Journaliste Anglois fur le fond de l'Ouvrage, il ne nous reste qu'i rendre compte de la Traduction ; elle est d'un homme qui traduit très-bien , parce qu'il ne traduit pas toujours. Le flyle en elt vif & laillant , quoique pur : en un mot, on voit que c'est l'Ouvrage d'un Lite térareur qui lui même et en état d'écrire. Nos Lecteurs pourront en juger par quel les larines qui coulent fur fes belles je m'en fers également pour eles miennes; c'est ainsi que la douce e donne des ailes à l'heure parel encontre de temps en temps des peints avec originalité , tels que B**** eft cxactement une de nocentes & inoffensives créarui ne petent ni ne se fâchent jaIcs différens tours qu'on lui joua, upporte avec la patience la plus. lique, & il s'est arrangé de ma pervire tout plutôt que cette ion bienveillante qui fait le bon la vie : mais comment se le proentièrement pour modèle ? car vous comme moi, que lorsqu'on a s gagné la confiance, on peut le dix fois le jour , si ce n'ek pas e neuf ties for encore femécs d'anec. de réficxions ingénieuics, celleemple. » La rule n'est point une honorable, c'est une espèce de tarde que les foux mêre pauquefois meure en praçique, & de bufe aux projets des fiiis ! hélas con bien de fois uc 2 pas fes Sectateurs à leur pro , fi ce n'est à leur ruines Frons par un trait sentimental * efluie les larmes qui coulent fur fes belles suyer les miennes ; c'est ainh que la doi:ce On rencontre de temps en temps des portraits peints avec originalité , tels que eelni-ci. , B**** elt cxactement une de w ces innocentes & inoffenlives créaraw res qui ne pełent ni ne se fachent je » mais : les differens tours qu'on lui jova, » il les supporte avec la patience la plus évangelique, & il s'ef arrangé de 1a» niere perdre tour plurêt que ccue disposition bienveillante qui fait le borbeur de la vie : mais comment le le propolet euriđeinent pour modèle ? car vous sarez, comme moi, que lorsqu'on a is une fois gagné la confiance, on peut de ms rtcmper dix fois le jour,, si ce n'est pas afiez de neuf Ces Lettres font encore semées d'anec dores & de réficxions ingénieuses, celleci par exemple. • La ruse n'est poine une coalité honorable, c'e une espèce de sagelse båtarde que les faux mêire poual vent quelquefois meure en pratique , & qui sert de baufc aux projets des fil» pons ; nais ! hélas con bien de fois ne trahit-elle pas les Sectateurs à leur pro» pre honte , si ce n'ełt à leur ruine«? Nous finirons par un trait sentimental A R I É T É S. de la Lettre écrite a l'occasion de vrage intitulé Examen du Gouverint d'Angleterre. UR des Notes continuant de décrier la :ion Angloise, dit que le Gouvernement ment de la Grande-Bretagne est arbitraire, nne pour preuve l'imperfection de la reion, & la liberté que le donnent fes Ros prétendus , de ne pas se conformer aux la Nation leur donne. nen de ces deux articles des Notes me à faire un Livre , si je voulois le suivre bout. Je ne puis qu'énoncer ici quelques e je développerai en quelque autre oc 215 quie ue les Membres de la Chambre ne soient par une partie de la Nacion , tous ceux élus sont bien les Représentans de cette < fi cette partie reprélentée a bien véri & constamment le même intérêt que le qui ne l'est pas, li certe représentaate incomplerte qu'elle eit, peut défendre les intérêts de tous les Citoyens, ne as dire que les Anglois ont une bonne Erion : bien tout ce qu'on peut opposer à cette FIN de la Lettre écrite d l'occasion de l'Ouvrage intitulé Examen du Gouver- L'Aureur des Notes continuant de décrier la Constitution Angloile, dit que le Gouvernement du Parlement de la Grande-Bretagne est arbitraire, & en donne pour preuve l’imperfection de la teprésentation, & la liberté que le donnent les R:prefentans prétendus, de ne pas se conformer aux infructions que la Nation leur donne. L'examen de ces deux articles des Notes me meneroit à faire un Livre, fi je voulois le suivre jusqu'au bout. Je ne puis qu'énoncer ici quelques idécs, que je développerai en quelque autre occalon Quoique les Membres de la Chambre ne soiene élus que par une partie de la Nacion, tous ceux qui sont élus sont bien les Représentans de cette partie, & fi cette partie représentée a bien véritablement & constamment le même intérêt que toute celle qui ne l'est pas, fi certe représentation, toute incoinplerte qu'elle cit, peut défendre & défend les intérêts de tous les Citoyens, ne peut-on pas dire que les Anglois ont usc bonne représentation Je sais bien tout ce qu'on peut opposer à cette |