DE FRANCE. SAMEDI 29 AOUT 1789. PIECES FUGITIVES EN VERS ET EN PROSE. VERS A M. D*** de St-M***, qui, à l'accafion de mon Epitre à un Philanthrope, me difoit Filleul de l'Abbé de Chaulieu. Non noftrum eft. VIRG. Du charmant Prieur d'Oléron Si je n'ai pas le bénéfice, Tu me décores de fon nom! C'eft me faire un plus ricke don: Pourvu que l'humaine malice Ne me prête point l'art fice Du Geai, qui voulut (nous dit-on) Paffer Four Toifeau de Junon. No. 35. 29 Août 1789. Si doucement l'orgueil fe gliffe, Oui, long-temps je fis mes délices Dès les beaux jours de mon jeune âge, Je m'empreffai de rendre hommage, J'aimois à changer de rivage, Dont il me fauvoit les ennuis.... Si je jugeois mon Opufcule (Par M. l'Abbé Dourneau. Y Explication de la Charade, de l'Enigme & du Logogriphe du Mercure précédent. Le mot de la Charade eft Champart; celui LE E de l'Enigme eft Eternuement; celui du Logogriphe eft Lin, où l'on trouve Nil. JE CHARADE. Mon cher Lecteur, de mon dernier On voit toujours dans mon premier Du méchant le contraire: Moi j'ofe te remercier De lire cet ouvrage ; Que le fouhait de mon entier T'en foit le témoignage. (Par M. Demont, Chef d'Escadron au Rég. de Normandie-Chasseurs. ) ÉNIG ME. E fu's certain défaut que l'on reproche aux Belles; Les Amans fe plaignent de moi, Je ne fais pourtant pas pourquoi. Ils difent, ces Meffieurs, que je fais des cruelles: (Par M. Lefevre. Y LOGOGRIPHE Le gros animal que je fuis! Je veux offrir un doute à la raison humaine ; (Par un Abonné. ) |