Oeuvres philosophiques: Apologie de l'Abbé de Prades. Pensées sur l'interprétation de la nature. Politiques des souverains

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Librairie philosophique, 1829

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Seite 178 - ... un système de différentes molécules organiques qui, par l'impulsion d'une sensation semblable à un toucher obtus et sourd que celui qui a créé la matière en général leur a donné, se sont combinées jusqu'à ce que chacune ait rencontré la place la plus convenable à sa figure et à son repos.
Seite 195 - J'en demande autant de la matière morte. Si l'on pouvait supposer toute la matière vivante, ou toute la matière morte, y aurait-il jamais autre chose que de la matière morte, ou que de la matière vivante? ou les molécules vivantes ne pourraient-elles pas reprendre la vie , après l'avoir perdue , pour la reperdre encore ; et ainsi de suite , à l'infini ? « Quand je tourne mes regards sur les travaux des hommes et que je vois des villes bâties de toutes parts , tous les éléments employés,...
Seite 196 - J'ai commencé par la Nature, qu'ils ont appelée ton ouvrage ; et je finirai par toi, dont le nom sur la terre est Dieu. 0 Dieu ! je ne sais si tu es ; mais je penserai comme si tu voyais dans mon âme, j'agirai comme si j'étais devant toi.
Seite 165 - ... à l'une de ces causes , combien y at-il de phénomènes intermédiaires à trouver, pour former les liaisons, remplir les vides et démontrer l'identité ? c'est ce qui ne peut se déterminer. Il ya peut-être un phénomène central qui...
Seite 131 - Au contraire, la philosophie rationnelle pèse les possibilités, prononce et s'arrête tout court. Elle dit hardiment : on ne peut décomposer la lumière : la philosophie expérimentale l'écoute, et se tait devant elle pendant des siècles entiers; puis tout à coup elle montre le prisme, et dit : la lumière se décompose.
Seite 136 - Ainsi le service le plus important qu'ils aient à rendre à ceux qu'ils initient à la philosophie expérimentale, c'est bien moins de les instruire du procédé et du résultat, que de faire passer en eux cet esprit de divination par lequel on subodore, pour ainsi dire, des procédés inconnus, des expériences nouvelles, des résultats ignorés.
Seite 115 - Il n'ya point de question de mathémathiques à qui la même définition ne puisse convenir, et la chose du mathématicien n'a pas plus d'existence dans la nature que celle du joueur. C'est, de part et d'autre, une affaire de convention. Lorsque les géomètres ont décrié les métaphysiciens, ils étaient bien éloignés de penser que toute leur science n'était qu'une métaphysique.
Seite 185 - Le physicien, dont la profession est d'instruire et non d'édifier, abandonnera donc le pourquoi, et ne s'occupera que du comment. Le comment se tire des êtres; le pourquoi, de notre entendement...
Seite 190 - ... des espèces entières? Si la foi ne nous apprenait que les animaux sont sortis des mains du Créateur tels que nous les voyons; et s'il était permis d'avoir la moindre incertitude sur leur commencement et sur leur fin, le philosophe abandonné à ses conjectures ne pourrait-il pas...
Seite 124 - Quand on voit les métamorphoses successives de l'enveloppe du prototype , quel qu'il ait été , approcher un règne d'un autre règne , par des degrés insensibles , et peupler les confins des deux règnes ( s'il est permis de se servir du terme de...

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