Mémorial de Sainte-Hélène: ou, Journal où se trouve consigné, jour par jour, ce qu'a dit et fait Napoléon durant dix-huit mois, Band 4

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Seite 249 - Madrid ? exercerai-je l'acte d'un grand protectorat en prononçant entre le père et le fils? Il me semble difficile de faire régner Charles IV. ; son gouvernement et son favori sont tellement dépopularisés, qu'ils ne se soutiendraient pas trois mois.
Seite 248 - Je vous présente l'ensemble des obstacles qui sont inévitables ; il en est d'autres que vous sentirez. L'Angleterre ne laissera pas échapper cette occasion de multiplier nos embarras ; elle expédie journellement des avisos aux forces qu'elle tient sur les côtes du Portugal et dans la Méditerranée ; elle fait des enrôlements de Siciliens et de Portugais. La famille royale n'ayant point quitté l'Espagne pour aller s'établir aux Indes, il n'ya qu'une révolution qui puisse changer l'état...
Seite 79 - Eh bien! malgré l'Angleterre et les ministres de la cour de Vienne, soyons amis. La République française a sur vous les droits de conquête; qu'ils disparaissent devant un contrat qui nous lie réciproquement. Vous ne vous mêlerez pas d'une guerre qui n'a pas votre aveu. Vous fournirez les vivres dont nous pourrons avoir besoin. De mon côté, je protégerai votre religion, vos mœurs, vos propriétés; je ne tirerai de vous aucune contribution : la guerre n'esT:-elle pas par elle-même assez...
Seite 126 - comme vous, qui la connaissez si bien ; il peut *' avoir son excuse ; vous ne sauriez avoir la " vôtre, vous qui vivez à mes côtés, qui savez " ce que je fais, ce que je veux. Monsieur, je " vous tiens pour coupable, pour criminel: vous " ne tendez à rien moins qu'à ramener le désor" dre, la confusion, l'anarchie, les massacres.
Seite 87 - L'Europe, qui avait pris les armes contre la république française, les a posées. Votre nation reste seule, et cependant le sang va couler plus que jamais. Cette sixième campagne s'annonce par des présages sinistres. Quelle qu'en soit l'issue, nous tuerons de part et d'autre quelques milliers d'hommes, et il faudra bien que l'on finisse par s'entendre, puisque tout a un terme, même les passions haineuses.
Seite 253 - J'ordonne que la discipline soit maintenue de la manière la plus sévère ; point de grâce pour les plus petites fautes. L'on aura pour l'habitant les plus grands égards; l'on respectera principalement les églises et les couvens.
Seite 253 - Badajoz; faites-le observer; donnez vous-même l'indication des marches de mon armée, pour la tenir toujours à une distance de plusieurs lieues des corps espagnols. Si la guerre s'allumait, tout serait perdu. « C'est à la politique et aux négociations qu'il appartient de décider des destinées de l'Espagne. Je vous recommande d'éviter des explications avec Solano, comme avec les autres généraux et les gouverneurs espagnols.
Seite 251 - ... civilisation de l'Europe, pour la soustraire au régime des favoris... Vous direz aux magistrats et aux bourgeois des villes, aux gens éclairés, que l'Espagne a besoin de recréer la machine de son gouvernement, et qu'il lui faut des lois qui garantissent les citoyens de l'arbitraire et des usurpations de la féodalité, des institutions qui raniment l'industrie, l'agriculture et les arts.
Seite 78 - Le Directoire exécutif de la République " Française n'a rien épargné pour terminer les " calamités qui désolent le continent : il s'était " décidé à faire le premier pas et à envoyer le " Général Clarke à Vienne, comme plénipo" tentiaire, pour entamer des négociations de
Seite 247 - J'ai des partisans ; si je me présente en conquérant, je n'en aurai plus. " Le prince de la Paix est détesté, parce qu'on l'accuse d'avoir livré l'Espagne à la France ; voilà le grief qui a servi à l'usurpation de Ferdinand ; le parti populaire est le plus faible.

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