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CHAPITRE V.

Moyens d'y fuppléer. Premier moyen: étude de l'antiquité, des origines primitives_de toutes les connoiffances & inftitutions humaines.

CHAPITRE

page 60

V I.

Second moyen compris dans le premier, mais plus développé étude approfondie de la théorie du langage, & celle des diverfes langues.

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Troisieme moyen: introduction & étude d'une Science nouvelle fous le nom d'Anthropologie ou fcience générale de l'homme. `Premiere partie: Anthropologie proprement dite, ou fcience de l'homme confidéré comme appartenant à une espece glorieufement dif tinguée de toutes les autres.

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Seconde partie: Ethnologie, ou fcience de Phonne confidéré comme appartenant à une espece divifée en diverfes communautés ou nations, occupées à pourvoir à leurs befoins & à leurs goûts.

CHAPITRE

IX.

Troisieme & quatrieme partie: Noologie &

71

୨୦

98

DES CHAPITRE S. VII Boulologie, où l'homme eft confidéré com me étre penfant & voulant, intelligent & moral..

CHAPITRE X.

page 108

Cinquieme, fixieme, Septieme & buitieme
partie: Gloffologie, Etymologie, Lexico-
logie, Grammatologie, où l'homme eft
confidéré comme étre parlant, & on ex-
plique ce qui a rapport au langage. 118

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Neuvieme partie: Mythologie, ou Science de P'homme égaré dans fes opinions religieufes, avec quelques réflexions fur l'Anthropologie en général.

SECONDE PARTIE.

CHAPITRE PREMIER.

· 137

Défauts fenfibles de l'éducation intellectuelle fuivant la méthode universellement adoptée. 149

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Principes fondamentaux d'une éducation véritablement utile pour développer l'intel

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ligence des novices.

CHAPITRE

III.

Autres principes dérivés des précédens pour

169

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ESSA I

SUR

L'ÉDUCATION INTELLECTUELle,

AVEC LE PROJET

D'UNE SCIENCE NOUVELLE.

PARTIE PREMIERE.

CHAPITRE PREMIER.

Toutes les connoiffances, les langues, les inftitutions humaines, viennent originai rement de la nature.

POUR

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OUR peu qu'on réfléchiffe fur les premieres origines des chofes humaines, on ne fauroit concevoir que les premieres idées des hommes aient pu être l'effet du hazard ou de l'imagination; que leur langage ait

A

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(2)

été une affaire purement arbitraire & conventionnelle; que leurs ufages, leurs procé dés, leurs inftitutions n'aient dû leur naiffance qu'au caprice & à l'afcendant de quelques particuliers.

Suppofera-t'on que la chofe n'a pu être autrement, parce que les premiers hommes. ont dû fe trouver abfolument abandonnés à eux-mêmes, fans aucun maître, aucun guide, aucun modele pour former leurs idées leur langage, & régler leurs opérations? Mais n'ont-ils donc pas toujours eu fous les yeux la nature, cette fource inépuilable de modeles en tout genre, & qu'un penchant fecret les forçoit en quelque forte d'obferver & d'imiter?

N'eft-ce pas d'après les objets que cette nature leur offre, & les rapports infiniment variés de ces objets entr'eux & avec euxmêmes, qu'ils ont formé leurs idées, pour en être la représentation & une forte de peinture?

N'est-ce pas encore fur cette peinture idéale qu'ils ont formé les tableaux de la parole, qui ne font que la copie de la pensée & une imitation des objets que celle-ci leur présente ?

N'eft-ce pas enfin à l'observation des

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