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tre que la clôture du canal Lachine affecte en quelque manière que ce soit, soit le départ ou l'arrivée des vaisseaux, ou l'entrée de la date et du temps dans les billets de passe ; son objection, en conséquence, tombe dans le néant, en autaut qu'elle ne se rattache en rien au contrat et à l'amende imposée, et conséquemment l'excédant du temps indiqué dans les billets de passe rapportés.

(En réponse au second paragraphe)-Qu'en conséquence de ce que l'entrepreneur, par ignorance ou par négligence, a affirmé que la clôture du canal Lachine affectait le temps des vaisseaux, son assertion touchant le retard des goèlettes "Caroline Marsh," et " Freeman," dans la première partie de ce paragraphe,tombe dans le néant, pour les raisons énoncées dans mes observations qui précèdent, de même que la dernière partie de ce paragraphe pour la même raison. (En réponse au troisième paragraphe)-Que cette clause ne semble pas exiger une réponse spéciale, attendu qu'elle ne contient que des assertions de montants chargés, destinés à corroborer des parties des rapports des billets de passe. (En réponse au quatrième paragraphe)—Que par le rapport des billets de passe en montant, il appert que le "Mammoth" est le seul vaisseau (parmi ceux partis ou le deux et le trois) qui fit tout le voyage suivant le temps du contrat. Quant à ceux déclarés avoir été retardés par les glaces sur le lac St. Louis, j'ai découvert, après avoir demandé des informations à ce sujet aux maîtres et aux équipages de ces vaisseaux, et aux personnes employées sur les canaux, qu'ils n'ont éprouvé aucune cause suffisante de retard par les glaces sur le lac et la rivière; ainsi il ne paraît pas exister d'excuse ou de raison suffisante dans cette assertion pour mettre les amendes de côté.

Les serviteurs de l'entrepreneur aidant à remplir les billets de passe, et ils entrent toujours dans la colonne des remarques (quoique sans soin, sans jugement et d'une manière imparfaite,) leurs objections et leurs plaintes, de sorte que la charge de la preuve (de toute chose qu'il peut affirmer contrairement aux faits énoncées dans les billets de passe) retombe sur l'entrepreneur. Il ne peut pas apporter en témoignage l'entrée de certaines choses qui arrivent à une distance, et il doit (comme tous les autres) attendre la fin de chaque voyage, et puiser ses informations principalement dans les billets de passe.

(En réponse au 5me paragraphe)-Qu'il serait bien à désirer que les honorables commissaires fissent faire une enquête et un examen des retardements et de leurs causes, occasionnés par les vaisseaux passant à travers les canaux, lors de cette enquête, si les gardiens d'écluses, les commis et les autres étaient intéressés, on pourrait obtenir un état complet des faits qui sont actuellement tenus cachés, parce que chaque partie intéressée sent qu'elle se compromettrait en procurant des informations sans ordre de le faire. On verrait alors (indépendemment des protêts) que non seulement ily a eu des retardements suffisants, etc., pour justifier l'imposition des amendes, mais qu'il devrait y avoir des pénalités très fortes pour les contraventions.. Les informations verbales données jusqu'à ce jour par les gardiens d'écluses sont que, le plus généralement, les vaisseaux font toute la diligence possible pour passer à travers les canaux. Ceci apparaîtra en référant aux billets de passe rapportés, tout en tenant bon compte du temps pour le tirant d'eau, la largeur du bau, l'état du vent et le nombre de chevaux employés au halage. Le temps employé est de 6 à 12 heures dans les canaux de Beauharnois et de Cornwall. Les officiers des bateaux remorqueurs prennent soin de prendre note de tout exactement dans les canaux. Le temps requis et qu'on devrait accorder aux vaisseaux pour passer à travers les canaux, une fois réglé, ce serait un moyen de prévenir tout retardement à l'avenir, et les canaux ne devraient pas être responsables du retardement "à moins (comme d'après la clause 11) que tels vaisseaux ou vaisseau ne soient retardés pendant un temps à travers les canaux, ou quelques-uns ou l'un d'entr'eux."

(En réponse au 6me paragraphe)-Que les copies annoncées des lettres feront voir jusqu'à quel degré les canaux ont été fermés ou ouverts au commerce durant cette saison; et on devra remarquer (comme une admission importante,) que dans le 6me paragraphe, l'entrepreneur admet, en termes suffisamment clairs, que sa ligne n'est pas dans un ordre de fonctionnement efficace. Il dit: "Nous ne sommes pas tenus, dans notre opinion, de conserver la ligne en ordre "de fonctionnement efficace avant que les canaux ne soient ouverts au com"merce." Il vient d'être démontré jusqu'à quel point il est justifiable en disant que les canaux ont été fermés au commerce. En ma qualité de surintendant, je puis démontrer, j'ose le croire, que "toute négligence de la part des maîtres des "vaisseaux," ou tout retardement en passant les canaux n'est pas plus "une "erreur que les retardements impardonnables de la ligne des remorqueurs aux "termini des canaux."

(En réponse aux 7me, 8me et 9me paragraphes)-Que comme les billets de passe (en partie faits par les propres officiers de l'entrepreneur) sont la preuve de tous les divers voyages, ses asertions au contraire devraient être prouvées. Que tout retardement causé par la ligne des remorqueurs, à l'un ou l'autre des termini de la route, affecte et dérange tout le voyage, et ces retardements aux termini ne devraient pas être considérés comme inclus, parce que les billets de passe (comme cela a déjà été démontré) sont suivant la règle générale, remplis au temps du départ ou après. L'entrepreneur en faisant "trois voyages "entre Lachine et Beauharnois avec la boussole," en a agi ainsi afin de faire parvenir ces vaisseaux, vu que cela était devenu nécessaire à raison de la confussion de la ligne ; il n'y aurait pas eu de nécessité de faire ce voyage si l'officier du remorqueur à vapeur eut fait trois voyages par jour au lieu de s'y opposer. Je regrette de ne pas avoir les billets de passe en ma possession, autrement j'aurais offert plus de détails, mais je désire renvoyer les honorables commissaires à ces billets. Je ne crois pas cependant qu'il y ait de surcharges de prouvées.

(En réponse aux 10me, 11me et 12me paragraphes)-Que le rapport des amendes (pris des billets de passe) démontre que les amendes imposées sur le "Dauntless " et "l'Advance," sont correctes. Le "Dauntless" partit de Kingston le 13 juin et arriva à Lachime le 18, et non le 15; il est également dans l'erreur à l'égard de "l'Advance." Ces billets de passe étant en la possession des honorables commissaires, je ne pourrais les croire plus véridiques que les rapports, que je crois être corrects, vu qu'ils ont été inspectés avant d'être envoyés.

(Et en réponse au 13me paragraphe)-Que cette saison n'a pas été considérée comme ayant été extraordinairement orageuse, mais au contraire, sereine et calme. La difficulté "à se procurer de l'aide " n'était pas apparente, vu qu'il y avait le même nombre d'employés dans tous les bateaux. "L'acci"dent survenu au canal Cornwall" ne dura que deux jours, comme on le verra par la copie ci-annexcée de la lettre du surintendant de ce canal, et ne pouvait pas être une grande excuse pour les retardements de toute la dernière saison. En terminant, je désire remarquer que les assertions faites sont loin d'être des faits, particulièrement ceux qui se rattachent à la fermeture des canaux.

Que la simple assertion de " négligence des maîtres" de vaisseaux en passant les canaux, etc., n'est pas prouvée. Qu'une assertion, une fois qu'elle est erronnée, empêche qu'on en accepte d'autres sans preuve, et que dans les billets de passe rapportés il y a eu des déductions raisonnables de faites, qui laissaient les portions douteuses (s'il y en avait) à la décision des honorables commissaires, comme de droit, en vertu de la 17me clause du contrat. Finalement, quoique le montant des amendes puisse rencontrer la désapprobation de l'entrepre neur, cependant, ces amendes sont justement méritées, particulièrement quand on considère que des remontrances verbales et des protêts notariées n'ont pas eu

l'effet d'empêcher les répétitions des contraventions, et si des fortes amendes eussent pu être prélevées pour contraventions au contrat, ainsi que pour les délais, le montant aurait été énorme mais mérité. Il ne peut que se blâmer luimême; et il est à espérer qu'à l'avenir on ne négligera pas la prospérité publique, et qu'on verra cesser la nécessité de dresser des protêts et d'imposer des a mendes.

Le tout, néanmoins, respectueusement soumis,

(Signé,). GEO. PLATT, Surintendant de la ligne des remorqueurs, haut du St. Laurent.

T. A. BEGLY, écuyer,
Secrétaire, Trav. Publics.

(Copie.)

BUREAU DU CANAL LACHINE.

MONTRÉAL, 16 septembre 1854. Monsieur,-En réponse à votre demande de cette date, relativement aux canaux de Lachine et Beauharnois, j'ai à vous informer que ces canaux n'ont pas été fermés et que la navigation n'a pas été interrompue, pour plus longtemps que deux ou trois heures durant la présente saison.

(Signé,)

Je suis, monsieur,
Votre obéissant serviteur,
JOHN G. LIPPELL,
Ingénieur surintendant.

GEORGE PLATT, écuyer,

Surintendant de la ligne des remorqueurs,

Haut du St. Laurent.

(Copie.)

CORNWALL, 18 septembre 1854.

Monsieur, En réponse à la vôtre du 16 courant, me demandant de vous informer si la navigation du canal Cornwall a été interrompue durant cette saison, et si c'est le cas, combien de fois :

La navigation du canal Cornwall a été fermée pendant deux jours seulement, et cela pendant qu'on mettait de nouvelles portes à l'écluse No. 19, à la place de celles qui avaient été brisées par le steamer John Gartshore, le 20 mai der

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(Copie.)

MONTRÉAL, 20 septembre 1854. Monsieur,-En réponse à la lettre de T. Maxwell et Cie, No. 23,504, en date du 1er septembre courant, je dois vous dire (en réponse au ler paragraphe) que le nombre de protêts et d'obligations verbales faits relativement aux stations des divers remorqueurs à vapeur n'a jamais eu l'effet d'apporter de remède, et quoique le changement fut avantageux au commerce, cependant le commerce, à raison du changement survenu au Gildersleeve et à son capitaine, qui leur est bien opposé, ne fut pas si grand qu'on l'avait anticipé, et le changement aurait dû se faire en forme, et tel que pourvu dans le contrat, dont j'ai dûment expliqué l'opportunité et la nécessité à l'entrepreneur et à d'autres personnes.

(En réponse au 3me. paragraphe)-Qu'immédiatement après la nomination d'un surintendant, une entrevue et une conversation eurent lieu avec l'entrepreneur, qui, sur injonction stri cte d'observer le contrat, promit de s'y conformer, quel sera l'effet du protêt signifie sur ses actes futurs ? Si l'entre

preneur eût apporté toute la considération convenable à ce sujet comme se rattachant à la prospérité publique, et non pas comme une occasion d'offenser le surintendant, il aurait mieux satisfait le public, et n'aurait pas payé un montant si considérable d'amendes.

(En réponse au 4me paragraphe)-Que les changements répétés des remorqueurs d'une station à une autre, la difficulté et les délais survenus pour s'être servi des remorqueurs Little Canada et Traveller, etc., pour remorquer des trains de bois, et transporter le fret, furent les principales causes pour lesquelles on ne put pourvoir à l'augmentation du commerce; cependant la 3me et d'autres clauses du contrat pourvoient au remorquage de tous les vaisseaux et autres bâtiments durant les années 1853, 1854, 1855.

(En réponse au 5me paragraphe)-On doit chercher la réponse à ce paragraphe dans les contraventions répétées du contrat, et dans le mécontentement trop généralement exprimé par le commerce à cause des délais; aussi dans l'admission" qu'en plaçant ces steamers aux stations entre Cornwall et Lachine, c'é"tait se mettre en contradiction avec la lettre et l'esprit du contrat ;" si l'entrepreneur connaissait si bien la lettre du contrat, pourquoi ne l'a-t-il pas mis à exécution dans toute son intégrité? J'espère que les honorables commissaires imposeront, dans tous les cas, le montant entier des amendes, pour par ce moyen assurer, si c'est possible, la prospérité de la ligne des remorqueurs.

(En réponse au 9me paragraphe)-Que l'entrepreneur fait une admission importante "qu'ils n'ont tous été remorqués suivant le temps du contrat ” et jusqu'à ce jour personne n'a réclamé de nous aucune somme ou compensation "pour retardement, ni dans le voyage en montant ni dans celui en descendant," quant à la compensation, il n'en a peut être pas été prouvée, mais avis de réclamations pour délai avant le 1er septembre courant m'ont été donnés par des expéditeurs distingués et par d'autres personnes, mentionnant que si leurs réclamations pour délai et dommage n'étaient pas réglées sans délai, plainte par écrit serait faite aux honorables commissaires. Les maîtres et les propriétaires peuvent ne pas avoir demandé compensation, mais la principale cause, comme on me l'a expliquée, était la difficulté de retenir leurs témoins durant les procédures si longues d'aujourd'hui, et le défaut de procédé sommaire, choses qui m'ont été très souvent répétées. Les maîtres et les propriétaires ont exprimé un sentiment bien différent que celui " qu'ils étaient convaincus que nous (la ligne de remorqueurs) avons fait tout ce qui pouvait être fait pour faire le "voyage," un exemple de cela, c'est le cas du propulseur à vapeur Oxford, et

autres.

(En réponse au 10me paragraphe)-Si on doit faire un prêt à l'entrepreneur de la ligne des remorqueurs, on devra se rappeler que les bateaux remorqueurs actuels sont très vieux et ne conviendront pas longtemps au service de la ligue et à son accroissement; ils étaient autrefois des bateaux de passagers, et on les emploie actuellement à remorquer, chose qui ne rapporte jamais davantage. L'entrepreneur doit savoir que la seule manière de faire face aux demandes d'un commerce d'expédition par l'intérieur qui s'accroit rapidement, et de contenter le public, doit être de ne pas conserver de remorqueurs détériorés, mais d'avoir des bâtiments nouveaux et puissants spécialement adaptés au remorquage, et de les placer sous l'administration de quelque personne consciencieusement déterminée à mettre à exécution le contrat dans son véritable sens et dans toute son intégrité.

Le tout respectueusement soumis,

T. A. BEGLY, écuyer,
Secrétaire, Trav. Publics.

(Signé,)

GEO. PLATT,

Surintendant de la ligne des remorqueurs,
Haut du St. Laurent.

No. 47.

(Copie)

MONTRÉAL, 26 septembre 1854. Monsieur, Ci-incluse est la copie de la lettre que j'ai reçue hier, et que je soumets pour une réponse prompte. J'ai, ad interim, pris l'initiative en protestant pour contravention au contrat. J'inclus aussi dans la présente la copie d'un autre protêt servi, lequel, avec le protêt ci-dessus et d'autres en perspective qui seront rapportés à la fin du mois, serviront à faire voir jusqu'à quel point l'entrepreneur remplit ses promesses et exécute son contrat dans son véritable esprit et dans son véritable sens.

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Cher monsieur,-Dans le contrat entre T. Maxwell et les commissaires des travaux publics, pour remorquer les vaisseaux sur le haut du St. Laurent, nous trouvons le paragraphe suivant :

"Le bateau placé sur la route entre le canal Beauharnois et Cornwall fera un voyage par jour, savoir, un voyage par jour depuis la tête du canal Beauharnois jusqu'à l'extrémité inférieure du canal Cornwall, en revenant au canal Beauharnois." Notre barge Minna, dans son dernier voyage en bas, arriva à Cornwall de bonne heure dans l'après-midi du 14 courant, et fut retenue 24 heures faute d'un remorqueur, le voyage requis n'ayant pas été fait par le remorqueur à vapeur, et le capitaine alléguant comme excuse qu'il n'y avait qu'un bâtiment à remorquer et que cela ne valait pas la peine de faire le voyage. Nous prenons en conséquence la liberté de vous faire cette plainte et désirons savoir quelle compensation nous obtiendrons pour le retard auquel notre bâtiment a été exposé. Votre obéissant serviteur,

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Monsieur,-Permettez-moi de vous adresser quelques remarques à propos des billets de passe non rapportés à venir au 31 juillet 1854, et qui ont été retardés dans leur complétion.

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