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jour transportés d'un bureau à l'autre, sur la ligne du chemin de fer, et ce n'est qu'après beaucoup de démarches que j'ai pu enfin recevoir ce qui m'était adressé de votre bureau; aussi, j'ose me flatter que ces raisons seront suffisantes pour vous convaincre que si je n'en ai pas accusé plutôt la réception, cela est uniquement dû aux circonstances et non à aucune négligence de ma part.

Il m'est impossible de vous envoyer aujourd'hui ma paie-liste.

Nos marchands ne venant que de terminer leurs achats, il m'a été impossi ble de faire changer les deux chèques qui forment la somme que j'ai reçue. Je pense retarder jusqu'à lundi prochain, sans inconvénient, tous les travailleurs ayant consenti avec plaisir.

C'est avec plaisir que je vous informe que les travaux du chemin ont été complétement terminés suivant vos instructions, le premier du présent mois, et je dois ajouter qu'il ne faudra pas moins de quarante livres courant encore pour achever de payer aux travailleurs ce qu'il leur est dû.

J'ai l'honneur d'être,

(Signé,)

P. N. PACAUD.

T. BOUTILLIER, Ecuyer,

Inspecteur des Agences.

P. S.-Je reçois à l'instant votre lettre du 25 novembre, à laquelle je répon drai demain.

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ST. NORBERT D'ARTHABASKA, 21 Décembre 1854.

Monsieur, J'ai l'honneur de vous transmettre avec la présente, ma dernière paie-liste, et de vous informer que je n'ai pu payer immédiatement les travailleurs; d'abord je n'ai pu échanger immédiatement les chèques que j'ai reçus, nos marchands venaient de terminer leurs achats, et se trouvaient en conséquence sans argent, ensuite il convenait de fixer un jour où je pourrais rencontrer ceux à qui il était dû quelque chose et le temps de les en informer.

Je vous envoie le compte d'outils et d'articles que j'ai achetés sur ma responsabilité, mais sous l'impression que ma position justifierait ce procédé.En définitive, je dois croire que s'il est décidé qu'on ne doit pas me payer le montant de ce compte, du moins je dois espérer qu'on me payera l'usage de ces outils, car c'est en fournissant des outils que j'ai pu me procurer des travailleurs à cinq chelins par jour.

Sur une partie des haches M. 'C. A. Pacaud n'a pas fait un seul sol de profit, l'ayant achetée de MM. Stein, Triganne et Goodhue, marchands à St. Chrystophe. Le câble et la poulie sont presque encore neufs, la pique et les pioches peuvent faire encore un long service, ainsi que plusieurs haches.

J'ose me flatter que vous voudrez bien me faire parvenir le plutôt possible la somme qui me revient.

Je vous enverrai sous quelques jours un rapport sur le chemin dont j'ai conduit

les travaux, la maladie et de pressantes occupations m'ont empêché jusqu'à ce jour de le faire.

J'ai l'honneur d'être, etc.,

(Signé,)

P. N. PACAUD.

T. BOUTILLIER, Ecuyer,
Inspecteur des Agences.

P. S.-Dans mes paie-listes, il se trouve un travailleur à qui j'ai toujours payé 7s. 6d. par jour, cet homme faisait le pénible ouvrage de monter dans les arbres avec le câble.

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Monsieur, J'ai l'honneur d'accuser réception du rapport que vous m'avez adressé en votre qualité de conducteur des travaux que vous avez fait faire, dans le chemin de Chester.

J'ai du plaisir à vous féliciter sur l'activité et l'énergie que vous avez déployées dans l'ouverture de ce chemin, dans une saison rigoureuse, et à vous remercier pour les renseignemens utiles que vous me donnez dans votre excellent rapport, sur la nature du terrain et des bois que traverse votre chemin et des avantages qu'il offre à la colonisation.

J'inclus dans cette lettre un chèque sur la Banque du Peuple, pour la somme de £66 19 3 courant, étant la balance que vous réclamez pour vos honoraires, achat d'outils, etc., et par vos différentes paie-listes.

Quant aux outils, je vous prie de vouloir bien en faire une liste que vous aurez la bonté de me transmettre, et de les déposer en sureté dans un lieu que vous voudrez aussi me faire connaître.

P. N. PACAUD, Ecuyer.

J'ai l'honneur d'être, etc.,
(Signé,)

T. BOUTILLIER, Inspecteur des Agences.

ST. NORBERT D'ARTABASKA, 20 Janvier 1855.

Monsieur, J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre du huit courant, ainsi que la somme de £66 19 3 courant, balance que je réclamais pour mes honoraires, achats d'outils et paie-listes.

Veuillez recevoir mes plus sincères remerciments pous l'approbation bien flattteuse que vous voulez donner à ma conduite dans l'ouverture du chemin dont j'étais conducteur des travaux.

J'ai l'honneur d'être, etc.,
(Signé,)

P. N. PACAUD.

T. BOUTILLIER, Ecuyer,

Inspecteur des Agences.

ST. NORBERT D'ARTHABASKA, 20 Janvier 1855.

Monsieur, Dans mon rapport sur l'ouverture du chemin partant du chemin Craig au chemin Gosford, j'ai oublié de mentionner que ce chemin pourrait être sans inconvénients chemin de front, aucuns travaux ne s'en trouveraient dérangés, et c'est le seul moyen d'en assurer à l'avenir son entretien. Je dois ajouter que comme il est probable que le Gouvernement fera achever ce chemin, qui est si important entre ceux qu'il fait ouvrir, qu'il serait bon de faire préparer le bois des ponts de ce chemin cet hiver, cette dépense serait double en été, par le char royage des bois à de longues distances, car vous savez que sur ce chemin l'on rencontre des terreins d'une grande étendue complétement boisés en bois francs, et ces terreins ont leurs rivières et ruisseaux, etc., qui nécessitent des ponts. J'ai l'honneur d'être, etc. (Signé,)

P. N. PACAUD.

A T. BOUTILLIER, Ecuyer,

Inspecteur des Agences.

ST. HYACINTHE, 15 Février 1855.

Monsieur,-En réponse à votre lettre du 20 ult., j'ai à vous dire que la suggestion que vous faites de faire votre chemin un chemin de front, a été trouvée très judicieuse et dûment appréciée par M. l'Inspecteur, qui lui donnera toute son attention.

Quant aux ponts, vous voudrez bien vous en occuper immédiatement. Veuillez, s'il vous plaît, informer ce bureau du nombre et de la dimension de ces ponts, du mode de construction, de la qualité et de la valeur des bois nécessai Je pense qu'il serait plus économique, après avoir fait un devis, de donner à l'entreprise les bois à faire; telle quantité livrable à tel temps, reçue par vous et payable au fur et à mesure que vous recevrez les bois.

res.

Vous devez faire choix de bon bois, et si le cèdre était rare, vous emploierez le meilleur autre bois qui sera le plus à votre disposition.

Vous voudrez bien dire en même temps quelle somme il vous faudra pour

commencer ces ouvrages.

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ST. NORBERT D'ARTHABASKA, 20 Janvier 1855.

Monsieur, J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre du 15 ultimo, et de vous informer que je vais m'occuper immédiatement du bois des ponts, faire une visite minutieuse des rivières, ruisseaux, etc., afin d'être en état de pouvoir fournir les informations que vous me demandez.

Quant à la somme dont j'ai besoin pour commencer les travaux, si rien ne s'y opposait, j'aimerais à toucher deux cents livres courant, nos malles sont si irrégulières et la difficulté d'échanger quelque fois les chèques si grande que j'aimerais être en état de profiter de toutes les occasions; d'ailleurs j'ai la conviction que les travaux nécessitent cette somme.

Permettez-moi de vous exprimer combien je suis heureux de voir le gouvernement continuer ces travaux, outre le bien immense qu'il fait à la colonisation de nos Townships, il nous préserve de plus de l'effrayant spectacle de bien des misères en procurant du travail à bon nombre de nouveaux colons dont tous moyens de subsistance sont épuisés.

J'ai l'honneur d'être, etc.,

BOUCHER DE LA BRUÈRE, Ecuyer,
Assistant Inspecteur des Agences.

(Signé,)

P. N. PACAUD.

ST. NORBERT D'ARTHABASKA, 8 Mars 1855

Monsieur,-J'ai'l'honneur de vous informer qu'après un examen minutieux, je suis demeuré convaincu qu'il m'était impossible de faire un devis correct et même de préciser le nombre de ponts que nécessiterait le chemin, je vous dirai qu'il y a plus de trois pieds de neige dans les Townships qu'il traverse et qu'il est impossible avec un pareil obstacle de préciser même exactement tous les en droits où il faudrait construire des petits ponts; (culverts) Il me restait à constater si le bois de ces petits ponts pouvait se faire avec autant d'économie, lorsque la neige serait en partie disparue, je puis vous assurer qu'il n'en résulterait aucun inconvénient.

Il y a sept ponts assez considérables à construire dans ce chemin, il y aurait une grande économie en faisant transporter sur les lieux au moins le gros bois qui doit entrer dans leur construction en profitant de la neige.

Quant à la longueur de ces ponts et à la quantité du bois qui devra entrer dans leur construction l'un et et l'autre dépendront du mode de construction qui sera adopté ; et s'il m'était permis de faire à ce sujet quelques suggestions, j'accorderais une grande préférence aux ponts bâtis sur des chevalets, principalement sur ces petites rivières qui se trouvent encaissées dans de forts écors, au bas desquelles se trouvent des plateaux que les hautes eaux inondent; d'abord la solidité de ces sortes de ponts ne peut être mise en doute, particulièrement où il n'y a rien à redouter de la débâcle des glaces et de la descente des bois, comme sur ces petites rivières qui traversent le chemin en question; de plus, par ce mode de construction, l'on pourrait diminuer considérablement les côtes que l'on ne peut jamais faire assez bien pour être à l'épreuve de l'eau, je prends la preuve dans celles que l'on rencontre dans le chemin d'Arthabaska, à partir du milieu du bas d'une côte tant soit peut considérable, il n'y a pas eu d'ouvrage qui n'ait été détruit par les eaux; en outre la construction de ces ponts est plus simple et moins dispendieuse, puisqu'elle exempterait une somme assez considérable qu'entraînerait la façon de ces côtes, ainsi que le terrassement des plateaux; finalement, ce mode de construction, tout en n'exigeant pas plus de bois qu'il n'en faudrait pour la construction de ponts appuyés sur des quais, se prête mieux aux bois que l'on sera forcé de faire entrer dans leur construction, je veux parler de l'épinette blanche, vu la rareté et le manque dans de certains endroits d'autres bois plus propices; un chevalet construit en bois d'épinette, à l'exception de la sablière qui devra être en pruche ou en cèdre, ainsi que la semelle sur laquelle il sera appuyé, serait certainement d'une longue durée.

L'on m'a offert de bâtir ces ponts sur des chevalets en n'employant que du bois d'un pied quarré, excepté les pontages et garde-corps, et le Gouvernement n'ayant rien à fournir, pour 6s. 2d. du pied à être mesuré employé; c'est le prix qui a été payé en 1848 pour les ponts sur le chemin d'Arthabaska qui ne sont appuyés que sur des quais. Le prix des travailleurs et des provisions d'aujourd'hui comparé à ce temps a doublé.

Dans le cas où vous approuverez le mode de construction que je propose, je pourrai établir un devis et le montant que coûtera l'ouvrage.

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Monsieur,-En réponse à votre lettre du 8, reçue ici hier, je m'empresse de vous dire que j'approuve entièrement votre suggestion quant au mode de construire des sept grands ponts que vous mentionnez. Mais s'il se rencontrait quelques rivières où des ponts à chevalets courraient le risque d'être enlevés, soit par les glaces ou les arbres qui quelquefois descendent tout entiers en certaines rivières, ou encore par les bois de service que l'on flotte dans les rivières, il serait bien important qu'on les bâtit avec des quais remplis de pierre.

Je crois devoir vous conseiller de ne pas employer d'épinette blanche dans la construction des ponts. On doit trouver à une distance qui soit assez rapprochée, de la pruche, cèdre, épinette rouge ou frêne, (le frêne à bouquet est le meilleur des frênes) pour ne pas renoncer, je pense, à employer des bois durables.

Quant aux petits ponts dont vous parlez, je crois devoir m'en tenir à ce que que vous en dites.

Vous voudrez bien vous enquérir ou aller vous-même vous assurer de la quantité approximative des bois qu'il faudra, et de le donner à tirer par contrat, à un nombre de différentes personnes suffisant pour assurer le transport des bois sur les lieux. Le Gouvernement ne devant pas s'exposer à subir des pertes, vous exigerez des contractants des cautions pour l'exécution des contrats et des quelques avances que vous jugerez avantageux de leur faire.

Je crois qu'il suffira pour le moment de ne faire des contrats que pour équarrir et rendre le bois sur les lieux, le placer sur des chantiers un peu élevés de terre, et des morceaux de bois entre chaque pièce, pour le conserver mieux, en cas qu'il arriverait qu'il ne fût pas employé cette année, car je ne sais encore, s'il y aura une appropriation de deniers pour ces constructions, quoique je l'espère.

Je vois que vous croyez qu'il vaudra mieux faire les ponts élevés et adoucir les côtes par ce moyen, j'approuve entièrement vos vues pour la raison que vous mentionnez aussi, parce que les ponts élevés seront moins exposés aux accidents des rivières.

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