Lucrère, De la nature des choses, Band 1Dondey-Dupré pére et fils, 1828 |
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... et devient le rival d'Empedocle , qui , dans la langue d'Homère , avait chanté la puissance de la Nature . Lu- crèce révèle aux Romains la philosophie des Grecs ; le premier , il déploie à leurs ET LE SYSTÈME DE LUCRECE . 3.
... et devient le rival d'Empedocle , qui , dans la langue d'Homère , avait chanté la puissance de la Nature . Lu- crèce révèle aux Romains la philosophie des Grecs ; le premier , il déploie à leurs ET LE SYSTÈME DE LUCRECE . 3.
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... puissance secrète qui châtie les coupables heureux , les abreuve d'amertume , et punit les forfaits qu'ils croyaient cacher aux hommes et à la Di- vinité . Sed metus in vita pœnarum pro malefactis Est insignibus insignis , scelerisque ...
... puissance secrète qui châtie les coupables heureux , les abreuve d'amertume , et punit les forfaits qu'ils croyaient cacher aux hommes et à la Di- vinité . Sed metus in vita pœnarum pro malefactis Est insignibus insignis , scelerisque ...
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... puissance des élé- mens , leurs effets variés et nécessaires , l'ordre de la Nature , le repos et la féli- cité des Dieux , la formation des mondes et de leurs habitans , le poète chante les phénomènes célestes , les effets de la fou ...
... puissance des élé- mens , leurs effets variés et nécessaires , l'ordre de la Nature , le repos et la féli- cité des Dieux , la formation des mondes et de leurs habitans , le poète chante les phénomènes célestes , les effets de la fou ...
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... puissance se- crète , une ame universelle , qui répond à l'idée que les religions modernes donnent de l'Être - Suprême . Ce poète philosophe ne put être considéré comme athée , même par ses contemporains , puisque , loin de détruire les ...
... puissance se- crète , une ame universelle , qui répond à l'idée que les religions modernes donnent de l'Être - Suprême . Ce poète philosophe ne put être considéré comme athée , même par ses contemporains , puisque , loin de détruire les ...
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... puissance ( la Nature ) , Sans ordre , du néant recevait la naissance , Nous verrions les troupeaux voltiger dans les airs , Les hommes habiter le vaste sein des mers , Les humides poissons ramper sur la poussière , Les fruits délicieux ...
... puissance ( la Nature ) , Sans ordre , du néant recevait la naissance , Nous verrions les troupeaux voltiger dans les airs , Les hommes habiter le vaste sein des mers , Les humides poissons ramper sur la poussière , Les fruits délicieux ...
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Seite 304 - Convive satisfait, sans regret, sans envie, S'il ne vit pas , du moins il assiste à la vie. Gilbert, dans une pièce extrêmement touchante, a dit: Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour , et je meurs ! Je meurs ! et sur la tombe où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Seite 206 - D'agréables poisons ne brûlent point ses veines ; Tyr n'altéra jamais la blancheur de ses laines. Il n'a point tous ces arts qui trompent notre ennui ; Mais que lui manque-t-il ? la nature est à lui ; Des grottes - des étangs , une claire fontaine Dont l'onde , en murmurant, l'endort sous un vieux chêne ; Un troupeau qui mugit, des vallons , des forêts ; Ce sont là ses trésors , ce sont là ses palais.
Seite 297 - L'ennemi tortueux dont il est entouré. Le sang tombe des airs. Il déchire, il dévore Le reptile acharné qui le combat encore; II le perce, il le tient sous ses ongles vainqueurs; Par cent coups redoublés il venge ses douleurs. Le monstre en expirant se débat, se replie; II exhale en poisons les restes de sa vie; Et l'aigle tout sanglant, fier, et victorieux, Le rejette en fureur, et plane au haut des cieux.
Seite 290 - Vestibulum ante ipsum primisque in faucibus Orci Luctus et ultrices posuere cubilia Curae ; Pallentesque habitant Morbi, tristisque Senectus, Et Metus, et malesuada Fames, ac turpis Egestas ; Terribiles visu formae ; Letumque, Labosque ; Tum consanguiueua Leti Sopor ; et mala mentis Gaudia ; mortiferumque adverso in limine Bellum, Ferreique Eumenidum thalami, et Discordia demens, Vipereum crinem vittis innexa cruentis.
Seite 292 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses loix, Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Seite 206 - ... D'agréables poisons ne brûlent point ses veines; Tyr n'altéra jamais' la blancheur de ses laines ; II n'a point tous ces arts qui trompent notre ennui; Mais que lui manque-t-il? la nature est à lui. Des grottes, des étangs, une claire fontaine Dont l'onde en murmurant l'endort sous un vieux chcne; Un troupeau qui mugit, des vallons, des forêts; Ce sont là ses trésors, ce sont là ses palais.
Seite 274 - Couve d'affreux remords dans son cœur dépravé. Ce Sisyphe imprudent, qu'un fol espoir anime, De ce mont escarpé veut atteindre la cime ; Vers elle il pousse, élève un énorme rocher : Le fardeau monte, monte, et prêt à la toucher Retombe et sous sa masse entraîne sa victime, La replonge, écrasée, au fond du sombre abîme.
Seite 307 - Tityus , autre rival des dieux , De la terre étonnée enfant prodigieux ; Par un coup de tonnerre aux enfers descendue, Sur neuf vastes arpens sa masse est étendue. Un vautour sur son cœur s'acharne incessamment , De sa faim éternelle éternel aliment: Contre l'oiseau rongeur en vain sa rage gronde; II habite à jamais sa poitrine profonde : II...
Seite 310 - Un fou , rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui Le chagrin monte en croupe, et galope avec lui.
Seite 307 - Et renversa , couvert d'un tourbillon de feu , Le char et les coursiers , et la foudre et le dieu : Son triomphe fut court, sa peine est éternelle. Là , plus coupable encore , est ce géant rebelle , Ce fameux...