Lucrère, De la nature des choses, Band 1Dondey-Dupré pére et fils, 1828 |
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... pensée . Les auteurs anciens varient sur le genre d'existence qu'ils lui accor- dent ; dans Virgile , elle n'est quelque- fois qu'une représentation , une effigie de tout l'individu auquel elle appartenait ; elle porte même l'empreinte ...
... pensée . Les auteurs anciens varient sur le genre d'existence qu'ils lui accor- dent ; dans Virgile , elle n'est quelque- fois qu'une représentation , une effigie de tout l'individu auquel elle appartenait ; elle porte même l'empreinte ...
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... pensée , dans ce poème , comme dans toutes les productions de ce genre , ne peuvent influer sur les principes adop- tés , ni sur les croyances reçues ; on y admire les difficultés vaincues , on y jouit du charme de l'illusion . Là ...
... pensée , dans ce poème , comme dans toutes les productions de ce genre , ne peuvent influer sur les principes adop- tés , ni sur les croyances reçues ; on y admire les difficultés vaincues , on y jouit du charme de l'illusion . Là ...
Seite 82
... 'Univers n'a pas été conçu Un troisième ordre , vague , informe , inaperçu , D'êtres dont la substance , impalpable , incertaine , Ne se révèle point à la pensée humaine . Tout est vide ou matière , ou se forme par 82 LUCRECE .
... 'Univers n'a pas été conçu Un troisième ordre , vague , informe , inaperçu , D'êtres dont la substance , impalpable , incertaine , Ne se révèle point à la pensée humaine . Tout est vide ou matière , ou se forme par 82 LUCRECE .
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... pensée . Ne crois pas que , sensible à la joie , aux douleurs , Tout élément connaisse ou le rire ou les pleurs ; Mais , en se combinant , leur force réunie Procure à l'univers l'éternelle harmonie . Vers d'autres vérités je dirige mes ...
... pensée . Ne crois pas que , sensible à la joie , aux douleurs , Tout élément connaisse ou le rire ou les pleurs ; Mais , en se combinant , leur force réunie Procure à l'univers l'éternelle harmonie . Vers d'autres vérités je dirige mes ...
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... pensée , et qui , volant d'espace en espace , d'objets en objets , tra- verse le domaine sans bornes de la Nature , pendant l'é- ternité . NOTE 22 , PAGE 105 , VERS 16 . Un grand fleuve à jamais tombant précipité , Après avoir couru ...
... pensée , et qui , volant d'espace en espace , d'objets en objets , tra- verse le domaine sans bornes de la Nature , pendant l'é- ternité . NOTE 22 , PAGE 105 , VERS 16 . Un grand fleuve à jamais tombant précipité , Après avoir couru ...
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airs Anaxagore arbrisseaux Aristote asservie astres atômes bientôt BIGNAN brillant céleste charme choc Cicéron cieux cœur coloris combat éternel corps cours vagabond crèce crime d'élémens Démocrite destin dévore dieux divers divin douleur doux efforts encens Énée enfante enfin Ennius Épicure essence essor éternel faible fardeau féconde feux flambeau flamme fleurs flots fluide force forme foule Gassendi Géorgiques gouffre goûts Grèce Hélicon Héraclite Homère immense immortelle infinis jamais jour l'air l'ame l'atôme l'Énéide l'erreur l'espace l'esprit l'essence l'être l'existence l'imposture l'onde l'Univers lois long-tems Lucrèce matière maux monde mort mortels moteur Nature noble nombreux NOTES DU CHANT nul objet ô Memmius philosophe plaisirs poème poésie poète pouvoir premiers élémens principes puissance Pythagore raison rapide ressorts rians sage secret sens sentiment seul siècle sort soudain source sublime substance système tems terre Thalès Titye torrens tourmens trépas tyran Univers vains vaste Vénus vérité vide Virgile Vois Voltaire voûte yeux
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Seite 304 - Convive satisfait, sans regret, sans envie, S'il ne vit pas , du moins il assiste à la vie. Gilbert, dans une pièce extrêmement touchante, a dit: Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour , et je meurs ! Je meurs ! et sur la tombe où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Seite 206 - D'agréables poisons ne brûlent point ses veines ; Tyr n'altéra jamais la blancheur de ses laines. Il n'a point tous ces arts qui trompent notre ennui ; Mais que lui manque-t-il ? la nature est à lui ; Des grottes - des étangs , une claire fontaine Dont l'onde , en murmurant, l'endort sous un vieux chêne ; Un troupeau qui mugit, des vallons , des forêts ; Ce sont là ses trésors , ce sont là ses palais.
Seite 297 - L'ennemi tortueux dont il est entouré. Le sang tombe des airs. Il déchire, il dévore Le reptile acharné qui le combat encore; II le perce, il le tient sous ses ongles vainqueurs; Par cent coups redoublés il venge ses douleurs. Le monstre en expirant se débat, se replie; II exhale en poisons les restes de sa vie; Et l'aigle tout sanglant, fier, et victorieux, Le rejette en fureur, et plane au haut des cieux.
Seite 290 - Vestibulum ante ipsum primisque in faucibus Orci Luctus et ultrices posuere cubilia Curae ; Pallentesque habitant Morbi, tristisque Senectus, Et Metus, et malesuada Fames, ac turpis Egestas ; Terribiles visu formae ; Letumque, Labosque ; Tum consanguiueua Leti Sopor ; et mala mentis Gaudia ; mortiferumque adverso in limine Bellum, Ferreique Eumenidum thalami, et Discordia demens, Vipereum crinem vittis innexa cruentis.
Seite 292 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses loix, Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Seite 206 - ... D'agréables poisons ne brûlent point ses veines; Tyr n'altéra jamais' la blancheur de ses laines ; II n'a point tous ces arts qui trompent notre ennui; Mais que lui manque-t-il? la nature est à lui. Des grottes, des étangs, une claire fontaine Dont l'onde en murmurant l'endort sous un vieux chcne; Un troupeau qui mugit, des vallons, des forêts; Ce sont là ses trésors, ce sont là ses palais.
Seite 274 - Couve d'affreux remords dans son cœur dépravé. Ce Sisyphe imprudent, qu'un fol espoir anime, De ce mont escarpé veut atteindre la cime ; Vers elle il pousse, élève un énorme rocher : Le fardeau monte, monte, et prêt à la toucher Retombe et sous sa masse entraîne sa victime, La replonge, écrasée, au fond du sombre abîme.
Seite 307 - Tityus , autre rival des dieux , De la terre étonnée enfant prodigieux ; Par un coup de tonnerre aux enfers descendue, Sur neuf vastes arpens sa masse est étendue. Un vautour sur son cœur s'acharne incessamment , De sa faim éternelle éternel aliment: Contre l'oiseau rongeur en vain sa rage gronde; II habite à jamais sa poitrine profonde : II...
Seite 310 - Un fou , rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui Le chagrin monte en croupe, et galope avec lui.
Seite 307 - Et renversa , couvert d'un tourbillon de feu , Le char et les coursiers , et la foudre et le dieu : Son triomphe fut court, sa peine est éternelle. Là , plus coupable encore , est ce géant rebelle , Ce fameux...