Abbildungen der Seite
PDF
EPUB
[blocks in formation]

Les documents manuscrits dont on a fait usage pour la composition de cette Histoire de l'instruction publique, sont principalement, avec les Acta, ou procès-verbaux des séances de l'Académie :

1o Recueil de lois et ordonnances souveraines qui doivent servir de règle à l'Académie, extrait de tous les livres et journaux académiques par le recteur Alex.-César Chavannes; Lausanne, 1782. 1 vol. folio.

Ce livre appartient aux archives de Acadl'émie; il est désigné sous le nom de Livre Chavannes. Il commence à l'année 1550.

2o Liber academicus, cujus primâ parte nobilissimorum et amplissimorum dominorum præfectorum Lausannensium; nec non reverendorum et clarissimorum pastorum et professorum Lausannensium, præcipuarumque rerum sub illis gestarum chronologica series; parte secunda, ejusdem academiæ leges; parte denique tertiâ, supremi magistratus varia decreta ad academiæ (officia) facientia, continentur. Collectore Jacobo Girardo des Bergeries. med. doct. linguæ hebrææ professore et p. t. academiæ rectore. anno 1679. 1 vol. petit in-folio.

Ce livre appartient aux archives de l'Académie ; il est désigné sous le nom de Livre noir. Pendant les dernières années de l'académie ancienne, chaque professeur nouvellement élu écrivait dans ce livre une courte notice sur sa vie et l'époque de son entrée dans l'Académie. La dernière inscription a été faite par M. Alex. Vinet, en 1837.

3° Copie du Code académique de Lausanne, de 1550 à 1764. 214 pages. 1 vol. petit in-folio. Ce code renferme 3 parties: 1o de l'Académie. 2o des étudiants et des ministres. 3° du collége; il présente sur chaque sujet, les ordonnances, règlements, statuts, etc., émanés du gouvernement de Berne, depuis 1550 à 1764. C'est le Corpus juris de l'Académie. C'est un règlement général, résumant, citant, complétant tous les règlements. Ce recueil est un travail de compilation sans caractère officiel on y trouve des remarques de l'écrivain, et même l'emploi de la première personne j'ai vu. A ce code est annexé au moyen de la reliure un cahier de 26 pages, intitulé Ordonnances ou règlements académiques, revus en 1788, et corroborés par le Sénat.

Ce livre est déposé au bureau du Département de l'Intérieur.

4° Un manuscrit du professeur Alexandre-César Chavannes. 1 vol. in-8. Cet ouvrage est une exposition complète et détaillée de l'organisation de l'Académie et du collége; il est divisé en trois parties. 1o Du Corps académique et des professions. 2o Des étudiants et des impositionnaires. 3° Du collége. Le chapitre premier de la première partie contient, en dix pages, une histoire abrégée de l'Académie dès son origine. Le chapitre second présente en 17 pages l'histoire du collége, de la bibliothèque et des fonds pécuniaires de l'Académie, etc., etc. Toutes les parties de l'établissement académique, les usages, les formalités, les us et coutumes sont exposés avec un soin religieux.

Ce livre est déposé à la bibliothèque cantonale.

5o Discours sur la fondation de l'Académie de Lausanne, prononcé le jour des promotions, 2 mai 1737, par le recteur Ruchat.

Dans ce discours intéressant, Ruchat expose d'abord les motifs qui ont engagé le gouvernement de Berne à fonder une académie, à Lausanne; c'était pour détruire l'ignorance qui régnait dans le pays, et avoir un séminaire de pasteurs pour les églises : Il passe ensuite rapidement en revue les professeurs qui se sont le plus distingués. A ce cahier de 19 pages in-4° sont jointes quelques feuilles intitulées : Histoire littéraire de l'académie de Lausanne; ce sont simplement

des notes chronologiques sur les professeurs, avec l'indication de leurs ouvrages; matériaux assez incomplets.

6o Matériaux pour une histoire littéraire de l'académie de Lausanne et du canton de Vaud. 1828. Le titre porte, de plus, ces matériaux ont été recueillis pendant vingt ans au moins par Ph. Bridel, pasteur à Montreux. Cette inscription est de la main de M. le pasteur Bridel lui-même. 1 vol. in-4o de 133 pages. Ce volume renferme des notices biographiques et littéraires, en général complètes et détaillées, sur tous les pasteurs et professeurs qui ont siégé dans l'Académie, depuis le réformateur Viret jusqu'à la date de l'ouvrage; les professeurs honoraires, les régents du collége, les secrétaires de l'Académie y ont leur place. Malgré quelques erreurs inévitables, cet ouvrage est tout à fait précieux pour notre pays, par l'immense érudition dont il est le dépôt. Il est difficile de se faire une idée des recherches qu'il a exigées. M. le professeur Develey a joint à l'ouvrage une table alphabétique qui en facilite l'usage.

7o Un volume manuscrit déposé à la bibliothèque cantonale (Bibliothèque vaudoise 193 C.) in-4°. L'auteur est Jean-Baptiste Plantin. Ce manuscrit contient plusieurs pièces sur divers sujets relatifs à l'histoire du pays, à celle de la ville de Lausanne et aux mœurs du temps. L'Académie a aussi sa part; on remarque entre autres morceaux qui la concernent, une liste des professeurs rangés dans l'ordre chronologique, depuis la mort de Farel en 1568 jusqu'en 1700, époque de la mort de l'auteur.

b) NOTE SUR LA DATE DE LA FONDATION DE L'ACadémie.

Nous plaçons la fondation de l'Académie en 1536 ou en 1537; ces deux millésimes ne sont pas séparés par une année, mais seulement par quelques mois.

Voici les autorités qui appuient cette indication.

1. Manuscrits.

1o Le LIVRE NOIR. Les inscriptions commencent à l'année 1536, sous le bailliage de Sébastien Naiguely, arrivé cette année-là. On trouve Guillelmus Farellus, Petrus Viretus, Beatus Comes, puis Merlin, Hottomann.

2o Le manuscrit Chavannes, coté plus haut sous le N° 4, fixe l'année 1536.

3o Le manuscrit de M. Bridel, intitulé Matériaux pour une histoire littéraire de l'Académie, indique la même année 1536.

4o Le manuscrit de Plantin, inscrit sous le N° 7, fixe également l'année 1536.

II. Cette date a été adoptée par les historiens qui font mention de l'Académie.

RUCHAT. 1537. Cette même année, LL. EE. de Berne fondè› rent une académie dans la ville de Lausanne, pour y avoir un sémi› naire de ministres. » RUCHAT, Abrégé de l'histoire ecclésiastique. Le même auteur s'exprime de la manière suivante dans son Histoire de la réformation de la Suisse. Il est indubitable qu'il y avait › à Lausanne en 1537, un professeur de langue hébraïque. La même › année, LL. EE. appelèrent de Zurich le célèbre Conrad Gessner, › pour être le premier professeur en langue grecque. >

[ocr errors]
[ocr errors]

‹ Jusqu'en 1540, il n'y eut point de règlement fixe pour les deux > professeurs en langue hébraïque et en langue grecque. Mais cette année-là, les Seigneurs de Berne ayant trouvé à propos de fonder à › Lausanne un grand collége, dans la même vue qu'ils y avaient éta› bli une académie, firent un règlement fixe pour ces deux profes› sions. › RUCHAT, Histoire de la réformation de la Suisse, édition donnée par M. Vulliemin; T. III, pages 435 et suivantes.

PELLIS. 1537. Les Bernois fondèrent une académie à Lausanne; > ce fut dans le principe un séminaire, puisqu'on n'y établit que quatre professeurs de théologie; ils étaient destinés uniquement à › former des prédicateurs évangéliques. ›

1541. Fondation d'un collége d'instruction publique à Lau

« ZurückWeiter »