Portraits politiques et révolutionnaires, Band 2Michel Lévy frères, 1852 |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
accuse Almanach aujourd'hui Barbe Henry Barère Beaurepaire bourreau c'était Camille Desmoulins capitulation Carnot chose citoyens Claude Gueux cœur Collot-d'Herbois condamnation Contrat social Convention courage crime Cromwell Danton David d'Angers démagogie démocratie dire disait dit-il écrit écrivain Edouard Fleury esprit Est-ce Eugène Süe femme filles de Verdun Fouquier-Tinville française Gaulois Girondins gouvernement représentatif guillotine Guizot hommes j'ai Jacobins jeune jour juger justice l'auteur l'échafaud l'esprit l'histoire Ledru-Rollin livre Louis Blanc Louis XVI Lucile lui-même madame Meslier main Marat Mathieu Laensberg Mémoires de Ludlow ment monarchique monde Moniteur mort numéro Organt parle passé passion père peuple peut-être pitié plume poëme d'Organt poëte politique procès Proudhon Prusse prussienne raison républicain République reste révolution révolutionnaire rien Robespierre romantique Rousseau Saint Saint-Just Saint-Marc Girardin sais sang sentiments sérieux seulement sir Edmond Ludlow société sorte souveraineté style suffrage universel Terreur théorie tion tribune Verdun Victor Hugo vierges de Verdun Vieux Cordelier voilà
Beliebte Passagen
Seite 198 - Ainsi dit le renard ; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses : Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Seite 82 - Le lion jeune le vieux surmontera : En champ bellique, par singulier duel, Dans cage d'or les yeux lui crèvera... Deux plaies une; puis mourir, mort cruelle!
Seite 98 - Quoi ! la liberté ne se maintient qu'à l'appui de la servitude ? Peut-être. Les deux excès se touchent. Tout ce qui n'est point dans la nature a ses inconvénients , et la société civile plus que tout le reste.
Seite 93 - ... tout à coup je me sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout le...
Seite 98 - Il ya telles positions malheureuses où l'on ne peut conserver sa liberté qu'aux dépens de celle d'autrui, et où le citoyen ne peut être parfaitement libre que l'esclave ne soit extrêmement esclave. Telle était la position de Sparte. Pour vous, peuples modernes, vous n'avez point d'esclaves, mais vous l'êtes ; vous payez leur liberté de la vôtre.
Seite 98 - Sitôt que le service public cesse d'être la principale affaire des citoyens, et qu'ils aiment mieux servir de leur bourse que de leur personne, l'État est déjà près de sa ruine.
Seite 170 - République confiée à des estomacs de vautour? que devient votre proverbe onme animal capilur escâ ? » Où en serions-nous, citoyen Prudhomme, si à mon tour j'épluchais vos numéros? Voyant dans quels principes votre journal est rédigé depuis six mois, savez-vous que j'ai eu la pensée d'aller aussi vous demander à dîner pour vous ramener aux bons principes? mais j'ai réfléchi qu'on peut faire un bon républicain du royaliste Cazalès ou Custine, Wimpfen ou Dillon, mais que convertir...
Seite 59 - C'est l'envoi, c'est la colère, c'est la fureur qui rendent les verges terribles et redoutables. Cette main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donnent les coups que le monde sent. Il ya bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l'homme, mais la force qui accable est toute de Dieu.
Seite 199 - Grève et autres lieux, contenant le nom et surnom de ceux à qui elle a accordé des passeports pour l'autre monde* le lieu de leur naissance, leur âge...
Seite 302 - Je veux bâtir une belle chimère ; Cela m'amuse et remplit mon loisir, Pour un moment, je suis roi de la terre ; Tremble, méchant, ton bonheur va finir. Humbles vertus, approchez de mon trône ; Le front levé, marchez auprès de moi ; Faible orphelin, partage ma couronne... Mais, à ce mot, mon erreur m'abandonne ; L'orphelin pleure ; ah ! je ne suis pas Roi ! Si je l'étais, tout changerait de face ; Du riche altier qui foule l'indigent.