Histoire de l'éducation des femmes en France ...

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Didier et cie., 1883
 

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Fréquemment cités

Page 8 - La peine que j'ai sur les filles de Saint-Cyr ne se peut réparer « que par le temps et par un changement entier de l'éducation que « nous leur avons donnée jusqu'à cette heure ; il est bien juste que « j'en souffre puisque j'y ai contribué plus que personne, et je serai « bien heureuse si Dieu ne m'en punit pas plus sévèrement. Mon « orgueil s'est répandu par toute la maison, et le fond en est si « grand qu'il l'emporte même par-dessus mes bonnes intentions. « Dieu sait que j'ai voulu...
Page 128 - Soit. Pour bien suivre votre pensée, et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer, selon...
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Page 203 - La recherche des vérités abstraites et spéculatives, des principes des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend à généraliser les idées, n'est point du ressort des femmes ; leurs études doivent se rapporter toutes à la pratique ; c'est à elles à faire l'application des principes que l'homme a trouvés, et c'est à elles de faire les observations qui mènent l'homme à l'établissement des principes.
Page 8 - N'ayant point ce qui seul peut faire un fondement solide, j'ai voulu que les filles eussent de l'esprit, qu'on élevât leur cœur, qu'on formât leur raison ; j'ai réussi à ce dessein : elles ont de l'esprit, et s'en servent contre nous ; elles ont le cœur élevé, et sont plus fières et plus hautaines qu'il ne conviendrait de l'être aux plus grandes princesses; à parler même selon le monde, nous avons formé leur raison, et fait des discoureuses, présomptueuses, curieuses, hardies.
Page 195 - ... nôtre, et perdent la moitié de leur prix. Croyez-moi, mère judicieuse, ne faites point de votre fille un honnête homme, comme pour donner un démenti à la nature ; 155 faites-en une honnête femme, et soyez sûre qu'elle en vaudra mieux pour elle et pour nous.
Page 75 - Voilà ce qui tourne en ridicule l'éducation des couvents ! 11 ya bien plus d'immodestie à toutes ces façons-là qu'il n'y en a à parler de ce qui est innocent, et dont tous les livres de piété sont remplis.
Page 414 - L'homme et la femme, voilà l'individu social , disait M. Enfantin ; l'ordre moral nouveau appelle la femme à une vie nouvelle : il faut que la femme nous révèle tout ce qu'elle sent , tout ce qu'elle désire , tout ce qu'elle veut pour l'avenir. Tout homme qui prétendrait imposer une loi à la femme n'est pas saint-simonien , et la seule position du saint-simonien à l'égard de la femme , c'est de déclarer son incompétence à la juger.
Page 15 - On doit considérer pour l'éducation d'une jeune fille sa condition, les lieux où elle doit passer sa vie et la profession qu'elle embrassera selon les apparences.
Page 195 - Ainsi toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d'eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu'on doit leur apprendre dès leur enfance.

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