Des divinités génératrices chez les anciens et les modernes

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Société du Mercure de France, 1905 - 338 Seiten
 

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Seite 148 - Babyloniens ont une loi bien honteuse. Toute femme née dans le pays est obligée , une fois en sa vie , de se rendre au temple de Vénus (.) , pour s'y livrer à un étranger. Plusieurs d'entre elles, dédaignant de se voir confondues avec les autres, à cause de l'orgueil que leur inspirent leurs richesses , se font porter devant le temple dans des chars couverts ". Là elles se tiennent assises , ayant derrière elles un grand nombre de domestiques qui les ont accompagnées; mais la plupart des...
Seite 149 - Mylitta. Quelque modique que soit la somme, il n'éprouvera point de refus, la loi le défend ; car cet argent devient sacré. Elle suit le premier qui lui jette de l'argent, et il ne lui est pas permis de repousser personne.
Seite 148 - des allées séparées par des cordages tendus. » Les étrangers se promènent dans ces allées, » et choisissent les femmes qui leur plaisent le » plus. Quand une femme a pris place en ce » lieu, elle ne peut retourner chez elle que » quelque étranger ne lui ait jeté de l'argent » sur les genoux, et n'ait eu commerce avec » elle hors du lieu sacré. Il faut que l'étranger, » en lui jetant de l'argent, lui dise : J'invoque
Seite 41 - Phallus, ils ont in» venté des figures d'environ une coudée de » haut, qu'on fait mouvoir par le moyen d'une » corde. Les femmes portent, dans les bourgs » et les villages, ces figures, dont le membre » viril n'est guère moins grand que le reste » du corps, et qu'elles font remuer. Un » joueur de flûte marche à la tête. Elles le » suivent en chantant les louanges de Bac
Seite 56 - Moïse ne suivit point l'ordre de Dieu qui voulait épargner le peuple et punir les chefs: il ne les pendit point , mais il dit aux juges d'Israël : Que chacun tue ceux de ses parens qui se sont consacrés au culte de Beel-Phegor....
Seite 157 - Dans la dernière tour est une grande chapelle, dans cette chapelle un grand lit bien garni, et près de ce lit une table d'or. On n'y voit point de statues. Personne n'y passe la nuit, à moins que ce ne soit une femme du pays, dont le dieu a fait choix, comme le disent les Chaldéens, qui sont les prêtres de ce dieu. CLXXXII. Ces mêmes prêtres ajoutent que le dieu vient luimême dans la chapelle, et qu'il se repose sur le lit.
Seite 302 - Tschuktschs offrent de même leurs femmes aux voyageurs ; mais ceux-ci , pour s'en rendre dignes , doivent se soumettre à une épreuve dégoûtante. La fille ou la femme qui doit passer la nuit avec son nouvel hôte , lui présente une tasse pleine de son urine : il faut qu'il s'en rince la bouche. S'il a ce courage , il est regardé comme un ami ; sincère sinon il est traité comme un ennemi de la famille.
Seite 200 - Tol— lunt piscem vivum et mittunt eum in puerperium suum et tamdiii ibi tenent donec mortuus fuerit , et, decocto pisce , vel assato , maritis suis ad comedendum tradunt. Ideo faciunt hoc ut plus in amorem earum exardescant.
Seite 95 - Phallus qu'ils portaient dans les processions n'adhérait point à une figure humaine, mais qu'il était isolé. Hérodote pense que les connaissances acquises par Mélampus sur le culte de Bacchus provenaient de ses liaisons avec les descendans de Cadmus de Tyr, et avec ceux des Tyriens de sa suite qui vinrent de Phénicie dans cette partie de la Grèce qu'on appelle aujourd'hui Béotie. Les Grecs ne composèrent pas seulement leur théologie de celle de la haute et basse Egypte; mais encore ils...
Seite 155 - Les Gindanes touchent aux Maces. On dit que leurs femmes portent chacune, autour de la cheville du pied , autant de bandes de peaux qu'elles ont vu d'hommes : celle qui en a davantage , est la plus estimée , comme ayant été aimée d'un plus grand nombre d'hommes. CLXXVII. Les Lotophages habitent le rivage de la mer, qui est devant le pays des Gindanes. Ces...

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