Poésies genevoises, Band 2F. Richard, 1871 |
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Seite 293 - ... s'égare. II le boutonne en raisonnant: Sans que jamais il lâche prise. Puis il ajoute en chiffonnant Le jabot de votre chemise: Encore un instant, mon ami ! Je ne t'ai dit ça qu'à demi. En vain vous ne répondez rien, A lui tout seul il nourrit l'entretien: Tous ses propos ont une allonge : Il les commente, il les prolonge.
Seite 293 - ... bâillant vous cherchez un point Où vous le quittiez sans scrupules ; .Mais le barbare n'en fait point, Ses discours n'ont que des virgules. « Encore un instant , mon ami ! Je ne t'ai dit ça qu'à demi. » Lorsqu'un char , qui vient à propos, Pour un instant lui fait tourner le dos , Tandis que votre homme s'efface , Brusquement vous quittez la place ; Mais il se retourne , et soudain , S'il n'aperçoit plus sa victime , Entendez-le dans le lointain Crier dans l'ardeur qui l'anime : «Encore...
Seite 265 - La Voix de l'onde. CoURoNNÉ des ombres naissantes, O Léman, que ton flot est pur ! Dormez, ô vagues bondissantes, Murmurez, ondes caressantes, Dans votre lit d'or et d'azur. Du zéphyr la suave haleine Sommeille dans l'air embaumé, Et la brise du soir à peine Enfle la voile qui ramène La barque au port accoutumé.
Seite 231 - Tu réjouis mon cœur, anime aussi mes vers ! Je ne trouve que toi dans mon âme charmée ; Ton modeste contour est pour moi l'univers. Longtemps, hélas ! pour nous tu fus perdue : Dans...
Seite 268 - Plaisir sans nom, joie ineffable, O sentiment vague et profond ! Par un charme indéfinissable, Le flot, en mourant sur le sable, Semble m'entendre et me répond. De ces accents la langue humaine Peut-elle peindre les douceurs ? Comme un captif hors de sa chaîne...
Seite 226 - ... de Genève. Le malheureux a été maltraité d'abord par l'aigle bonapartiste, puis plumé, sous prétexte de délivrance, par l'aigle autrichien. Il s'en console pourtant, parce qu'il est patriote : Soit, dit-il, patience! Avec le temps l'édredon reviendra, Et puis... j'espère, en récompense, Que mon libérateur, en partant, laissera A ma petite république. Pauvre, il est vrai, mais libre et pacifique, Cette clef si chère à nous tous, En un mot, la clef de chez nous. Signalons encore J.-L....
Seite 266 - Te calme et la sérénité. 0 que la voix des flots est douce. Lorsque, balancés mollement, Ils viennent caresser la mousse, Qui languissamment les repousse Comme une vierge son amant! Sans que mon âme la comprenne. Pour mon âme qu'elle a d'attraits ! Elle s'élève aérienne Comme la harpe éolienne Vibrant la nuit dans les forêts. Voix de l'onde, voix qui m'es chère, Tes accents n'ont rien de, mortel : La nature est un sanctuaire, Et, loin du profane vulgaire, Le poète y garde l'autel.
Seite 291 - MONSIEUR LONGUET J'ai pour ami monsieur Longuet, Qui pour jaser a toujours l'œil au guet; Dans ses immenses périodes II entasserait les six codes.
Seite 28 - D'une pareille audace étonnèrent les dieux. Linné, réjouis-toi : le Nord vit ta naissance^ Mais ton plus beau trophée enorgueillit la France. Elle ne choisit point, pour y placer tes traits, Ou l'ombre d'un lycée, ou les murs d'un palais ; Mais dans ce beau jardin, dont l'enceinte féconde Accorde une patrie à tous les plants du monde...
Seite 266 - ... Dormez, ô vagues bondissantes, Murmurez, ondes caressantes, Dans votre lit d'or et d'azur. Du zéphyr la suave haleine Sommeille dans l'air embaumé, Et la brise du soir à peine Enfle la voile qui ramène La barque au port accoutumé. Par un charme qui le captive, Fixé sur l'onde avec amour, Mon œil suit la vague plaintive Qui sur le bord sans cesse arrive Et s'en éloigne tour à tour.... Oh ! que la voix des flots est douce Lorsque, balancés mollement, Ils viennent caresser la mousse,...