Histoire du chapitre de Saint-Thomas de Strasbourg pendant le moyen âge, suivie d'un recueil de chartes

Cover
Schmidt, 1860 - 479 Seiten
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 294 - ... auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus. Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre protectionis et confirmationis infringere vel ei ausu temerario contraire. Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis dei et beatorum Petri et Pauli apostolorum eius se noverit incursurum.
Seite 154 - Stahleck les ordres du pape, pour les communiquer à son chapitre et à son clergé, avec l'injonction de s'y conformer; mais il ne tarda pas à apprendre que l'opposition ne faiblissait point, que les défenses faites aux moines étaient maintenues, et que le délai fixé par lui était passé sans que l'excommunication eût été révoquée ; le 6 novembre il cassa de nouveau les mandats et les sentences de l'évêque, et menaça des peines les plus rigoureuses ceux qui à l'avenir oseraient encore...
Seite 176 - ... avec lesquels ils prétendaient goûter les plaisirs de leur rangPlus d'une fois les évèques et leurs propres doyens leur interdirent un luxe contraire à la dignité de l'Église; mais s'inquiétant peu de ces défenses, ils portaient, au quatorzième comme au quinzième siècle, des habits courts de couleurs éclatantes, des manteaux bordés de franges dorées et ornées de nœuds, des coiffures et des bottes rouges, vertes ou j.
Seite 427 - Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam nostre confirmationis infringere vel ei , ausu temerario , contraire. Si quis autem boc attemptare presumpserit indignationem omnipotentis Dei et Beatorum Petri et Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum.
Seite 399 - ... existant, per que presentibus non expressa vel totaliter non inserta effectus earum impediri valeat quomodolibet vel differri et de quibus quorumque totis tenoribus de verbo ad verbum habenda sit in nostris litteris...
Seite 154 - Stahleck, qui ne voyait dans les priviléges des dominicains que des atteintes portées aux droits de son clergé, continua de défendre ce dernier avec autant de persistance que d'énergie. De là des plaintes réitérées au pape; celui-ci ne voulant pas, comme il s'exprime, souffrir plus longtemps les offenses faites aux frères, chargea, le 25 juin 1259, l'archevêque Guillaume de Besançon de sommer l'évêque et le clergé de Strasbourg de révoquer dans la quinzaine toutes les sentences portées...
Seite 159 - ... obligés de mendier dans les rues de quoi payer ces frais; il arrivait même que des cadavres pourrissaient dans les maisons, faute d'argent pour les inhumer. Lors d'une épidémie, cet abus se révéla dans toute sa gravité; il se manifesta contre les curés une irritation générale, habilement entretenue par les moines. Le moment était venu pour le magistrat d'intervenir, moins pour défendre les ordres mendiants que dans l'intérêt de la santé et de l'ordre publics, et pour protéger...
Seite 384 - Romischer kunig zu allen zeiten merer des reichs und kunig zu Beheim embieten den burgermeistern und reten der stete zu Frankenfurt uff dem Moen und zu Meinczc und den ändern, die uff den tage gen Frankenfurt uff JÄ" 40 sand Elzbcten tage kumen , unsern und des reichs liben getrewen , unser gnade und
Seite 154 - ... Henri de Stahleck paraît avoir fait peu de cas de cette invitation; de concert avec son clergé, il prit même quelques mesures pour restreindre l'activité des dominicains. Il leur défendit de prêcher dans les églises paroissiales et d'y entendre des confessions; il les empêcha de recueillir des aumônes, par la raison que les recettes des quêteurs, chargés de faire des collectes pour les fabriques des églises, en étaient diminuées; il alla jusqu'à menacer d'excommunier les fidèles...
Seite 159 - ... surtout les pauvres. Il décida que les curés ne pourraient pas demander plus de trente deniers pour chaque mort enterré dans le cimetière d'un couvent. Les moines virent en cet arrêté une approbation de leur conduite; ne connaissant plus de mesure, ils prêchèrent dans leurs églises des doctrines peu faites pour calmer les esprits échauffés; un frère mineur notamment se distingua par l'intempérance de sa langue; il dit du haut de la chaire: Les fidèles peuvent entendre la messe où...

Bibliografische Informationen