Lettres inédites, Band 1Klostermann, 1814 - 286 Seiten |
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Seite xlii - ... encore fille. Eh bien, je vous apprends, quand vous en devriez enrager, que je suis accouchée d'un garçon, à qui je vais faire sucer la haine contre vous avec le lait, et que j'en ferai encore bien d'autres, seulement pour vous faire des ennemis. Vous n'avez pas eu l'esprit d'en faire autant, le beau faiseur de filles.
Seite 65 - Las d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands, et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.
Seite 208 - ... ne savez que tous les chagrins que me peut donner l'excès de la tendresse que j'ai pour vous, sont plus agréables que tous les plaisirs du monde où vous n'avez point de part. Il est vrai que je suis quelquefois blessée de l'entière ignorance où je suis de vos sentiments , du peu de part que j'ai à votre confiance : j'accorde avec peine l'amitié que vous avez pour moi avec cette séparation de toutes sortes de confidences.
Seite 137 - ... trop heureuse d'être aimée d'elle depuis un temps très considérable. Jamais nous n'avions eu le moindre nuage dans notre amitié. La longue habitude ne m'avait point accoutumée à son mérite : ce goût était toujours vif et nouveau, je lui rendais beaucoup de soins, par le mouvement de mon cœur, sans que la bienséance où l'amitié nous engage y eût aucune part; j'étais assurée...
Seite 205 - Il est très-sensible à la peiite de la place qu'il croit avoir eue dans votre amitié : il ne sait pourquoi il l'a perdue. Il croit devoir être le premier de vos amis; il croit être des derniers. Voilà ce qui cause ses agitations, et sur quoi roulent toutes ses pensées. Sur cela, je crois avoir dit et ménagé tout ce que l'amitié que j'ai pour vous, et l'envie de conserver un ami si bon et si utile, pouvoit m'inspirer...
Seite 203 - ... quelquefois affligée et humiliée. Vous m'accusez aussi de parler à des personnes à qui je ne dis jamais rien de ce qu'il ne faut point dire. Vous me faites, sur cela , une injustice trop criante ; vous donnez trop à vos préventions ; quand elles sont établies, la raison et la vérité n'entrent plus chez vous.
Seite 86 - Je suis entêtée du P. Bourdaloue ; j'ai commencé dès le jour des Cendres à l'entendre à SaintPaul; il a déjà fait trois sermons admirables. M. de Lauzun n'en perd aucun ; il apprendra sa religion, et je suis assurée que c'est une histoire toute nouvelle pour lui. C'étoit sur l'évangile du Centenier qui dit à Notre-Seigneur : Domine, non sum dignus.
Seite 197 - Enfin voilà le second ordinaire que je ne reçois point de nouvelles de ma fille; je tremble depuis la tête jusqu'aux pieds , je n'ai pas l'usage de raison. Je ne dors point , et si je dors je me réveille avec des sursauts qui sont pires que de ne pas dormir.
Seite 264 - ... que je suis, plus que personne du monde, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
Seite 138 - Elle a eu raison pendant sa vie, elle a « eu raison après sa mort, et jamais elle n'a été sans cette « divine raison, qui étoit sa qualité principale...