Saint-Just et la terreur, Band 2Didier, 1852 |
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Seite 143 - État libre ; les propriétés des patriotes sont sacrées, mais les biens des conspirateurs sont là pour tous les malheureux. Les malheureux sont les puissances de la terre ; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent.
Seite 285 - Carnot, qui es lié avec les ennemis des patriotes ; sache qu'il me suffirait de quelques lignes pour dresser ton acte d'accusation et te faire guillotiner dans deux jours. — Je t'y invite, répondit froidement Carnot, je provoque contre moi toutes tes rigueurs. Je ne te crains pas ni toi, ni tes amis, vous êtes des dictateurs ridicules.
Seite 163 - Vos Comités de salut public et de sûreté générale, pleins de ce sentiment, m'ont chargé de vous demander justice au nom de la patrie, contre des hommes qui trahissent depuis longtemps la cause populaire, qui vous ont fait la guerre avec tous les conjurés, avec d'Orléans, avec Brissot, avec Hébert, avec Hérault et leurs complices, et conspirent en ce moment avec les rois ligués contre la République; qui ont favorisé le projet de vous détruire et de confondre le gouvernement républicain,...
Seite 348 - Aucun bon citoyen ne peut retenir ses larmes sur le sort malheureux auquel la chose publique est abandonnée ! Partout on ne voit que division. Hier, un membre du gouvernement s'en est isolé, a prononcé un discours en son nom particulier ; aujourd'hui un autre fait la même chose. On vient encore s'attaquer, aggraver les maux de la patrie , la précipiter dans l'abîme ! Je demande que le rideau soit entièrement déchiré...
Seite 190 - ... sur l'aristocratie avec laquelle ils ont marché depuis » plusieurs années , appellent sur le peuple la vengeance » du crime. » Non , la liberté ne reculera pas devant ses ennemis ; » leur coalition est découverte. Dillon, qui ordonna à » son armée de marcher sur Paris, a déclaré que la • femme de Desmoulins avait touché de l'argent pour > exciter un mouvement pour assassiner les patriotes et » le tribunal révolutionnaire. Nous vous remercions de » nous avoir placés au poste...
Seite 200 - Il met au premier rang de ces devoirs de détester la mauvaise foi et la tyrannie, de punir les tyrans et les traîtres, de secourir les malheureux, de respecter les faibles, de défendre les opprimés, de faire aux autres tout le bien qu'on peut, et de n'être injuste envers personne.
Seite 204 - ... parle, par respect pour elle; il prétend moins être l'égal de l'autorité, qui est la loi que l'égal des hommes, et surtout des malheureux. Un homme révolutionnaire est plein d'honneur; il est policé sans fadeur, mais par franchise, et parce qu'il est en paix avec son propre cœur; il croit que la grossièreté est une marque de tromperie et de remords et qu'elle déguise la fausseté sous l'emportement. Les...
Seite 319 - Je déclare qu'on a tenté de mécontenter et d'aigrir les esprits pour les conduire à des démarches funestes, et l'on n'a point espéré de moi sans doute que je prêterais mes mains pures à l'iniquité. Ne croyez pas au moins qu'il ait pu sortir de mon cœur l'idée de flatter un homme! Je le défends parce qu'il m'a paru irréprochable, et je l'accuserais lui-même s'il devenait criminel.
Seite 148 - ... possible, dans l'univers, par le scandale des intrigues. On commet des atrocités pour en accuser le peuple et la Révolution : c'est encore la tyrannie qui fait tous les maux que l'on voit, et c'est elle qui en accuse la liberté. L'étranger corrompt tout.
Seite 204 - ... une marque de tromperie et de remords et qu'elle déguise la fausseté sous l'emportement. Les aristocrates parlent et agissent avec tyrannie; l'homme révolutionnaire est intraitable aux méchants, mais il est sensible ; il est si jaloux de la gloire de sa patrie et de la liberté qu'il ne fait rien inconsidérément; il court dans les combats, il poursuit les coupables et défend l'innocence devant les tribunaux, il dit la vérité afin qu'elle instruise, et non pas afin qu'elle outrage; il...