La forme

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Presses universitaires de France, 1927
 

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 223 - ... pourvu que je ne parle en -mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Seite 220 - Si le roi m'avait donné Paris sa grand' ville, Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie; Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris, J'aime mieux ma mie, au gué, J'aime mieux ma mie.
Seite 35 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Seite 220 - Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que par eux, son sort, de splendeur revêtu, Fait gronder le mérite et rougir la vertu ; Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui donne Son misérable honneur ne voit pour lui personne: Nommez-le fourbe, infâme, et scélérat maudit, Tout le monde en convient, et nul n'y contredit.
Seite 9 - ... plus. Je l'arpentais du matin au soir avec une légère excitation qui m'est naturelle et dont j'ai besoin. Le plus souvent je travaillais devant ma glace; je cherchais jusqu'aux gestes de mes personnages et j'attendais que le mot juste, la phrase exacte, me vinssent sur les lèvres. Tout ce que je veux en écrivant, c'est me satisfaire moi-même; je ne connais plus rien ni personne ; je ne sais seulement pas s'il ya un public.
Seite 353 - Messieurs, à notre souverain, à ce roi bien-aimé à qui aucune branche de la prospérité publique ou particulière n'est indifférente, et qui dirige à la, fois d'une main si ferme et si sage le char de l'Etat parmi les périls incessants d'une mer orageuse, sachant d'ailleurs faire respecter la paix comme la guerre, l'industrie, le commerce, l'agriculture et les beaux-arts.
Seite 131 - ... possible. Il faut que je fasse des avances à tous mes clients, moi, tandis qu'un notaire tripote" avec l'argent des siens. (Il se retire.) TEISSIER. Attendez-moi, Lefort, nous ferons un bout *° de chemin ensemble. (A MME VIGNERON.) Je vous laisse avec Bourdon, madame, 5 profitez de ce que vous le tenez.
Seite 249 - Adieu, charmant pays de France que je dois tant chérir! Berceau de mon heureuse enfance, adieu! Te quitter c.est mourir! Toi que j.adoptai pour patrie et doù je crois me voir bannir, entends les adieux de Marie, France, et garde son souvenir. Le vent souffle, on quitte la plage, et peu touché de mes sanglots, Dieu, pour me rendre à ton rivage, Dieu na point soulevé les flots!
Seite 223 - Théâtre; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail; auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l'instant un Envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense...
Seite 155 - VIGNERON Qu'est-ce qu'il ya encore? Je ne pourrai donc pas embrasser mes enfants tranquillement. AUGUSTE M. Dupuis est là, Monsieur. VIGNERON Dupuis! Dupuis, le tapissier de la place des Vosges? „• ! "* ' • | ' '. Qu'est-ce qu'il demande? J'ai réglé son compte depuis longtemps. AUGUSTE M. Dupuis venait voir en passant si Monsieur n'avait pas de commandes à lui faire.

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